Vous passez les fêtes sans personne ? Ne faites pas cette tête, c’est le cas de beaucoup d’entre nous, et à Gamingway© nous sommes là pour vous apporter notre soutien ! Ce n’est pas parce que personne ne vous aime que vous devez être triste comme Mario !

J’aurais pu commencer cet article de journalisme de pointe en rappelant que la solitude est une des plus terribles misères de notre monde, sauf que ce n’est pas le cas. L’humanité est remplie d’imbéciles, alors que nous sommes l’élite intellectuelle incomprise et mal-aimée, que nos chats ont juste envie de dévorer les câbles d’alimentation de nos consoles et ordinateurs, et globalement, la vie c’est juste nase. Quand vient le moment des fêtes de fin d’année, c’est avec beaucoup de précautions que l’on doit naviguer sur les réseaux sociaux ; photos de cadeaux, de personnes joyeuses ou même de vos parents (qui vous ont renié depuis longtemps) fêtant sans vous le nouvel an, ces endroits sont de vrais pièges. Comment survivre alors à cette période difficile ? Gamingway© vous apporte les réponses à cette question d’actualité !

Espionner les gens sur les réseaux sociaux

La race humaine n’a beau être que déchets, il faut avouer que leur bonheur peut parfois attirer nos convoitises. Pour palier à cette faiblesse de notre part, rien de tel que d’aller farfouiller ces fameux sites à éviter pour leur rappeler leur infériorité… et espérer emprunter un peu de cette bonne humeur de fin d’année au passage. Le plus efficace reste de jouer la carte de la supériorité : vous êtes au-dessus de tout ça. N’hésitez pas à utiliser des mots compliqués, tels que palefreniers ou antépénultième pour le prouver, sans oublier de saupoudrer le tout de références et de questions qu’ils ne peuvent pas comprendre, sous-êtres qu’ils sont. Ont-ils eu le temps de débloquer tous les personnages de Super Smash Bros. Ultimate pendant qu’ils préparaient leurs réunions ? Qu’ont-ils pensé de Celeste au lieu de s’échanger des câlins ? Leur dernier Victory Royale ou Chicken Dinner doit sûrement remonter à votre précédent rapport intime, autant dire… il n’y a pas si longtemps. Excepté que les statistiques de vos performances virtuelles comptent, sont enregistrées et disponibles aux yeux de tous sur internet. Utilisez la logique qu’a pu vous apprendre Phoenix Wright pendant toutes ces années et à vous aussi de lancer des gros :

Des amis virtuels

Un problème inattendu est survenu : nous sommes le 31 au soir et votre séance de troll de débats inter-classes sociales touche à sa fin au bout de dix minutes… faute à cette plèbe trop occupée à être heureuse au lieu d’aller sur Twitter. Il faut avouer que ça a l’air si sympathique d’être bien entouré… Pourtant, vous l’êtes déjà ! Avez-vous tout d’abord pensé à déballer tous les cadeaux offerts par SEGA dans Christmas NiGHTS: Into Dreams ? Décembre est la saison la plus active pour ce jeu de 1996, avec des événements et changements climatiques très fréquents. Attention à vous y adonner sur une Saturn 60 Hz japonaise d’origine et son Pad 3D blanc, vous ne voudriez pas vous faire prendre avec un émulateur – ou pire, le remake PlayStation 2 / Steam – manette Xbox One en main. Une console d’occasion française 50 Hz et le titre dans sa pochette en carton reste un choix acceptable, même si vous pourriez quand même faire des efforts.

N’oubliez pas que la fin d’année est également la saison du pardon. Allez donc retrouver les villageois d’Animal Crossing de votre Nintendo 64 japonaise ou votre iQue importée à prix d’or pour passer les fêtes comme il se doit. On pardonne volontiers l’utilisation d’Animal Crossing: New Leaf sur 3DS, Marie étant bien trop mignonne pour l’oublier ; ça restera juste entre nous. Présentez vos excuses les plus sincères aux quelques habitants n’ayant pas déménagé pour un village vivant, lui, ils devraient accepter assez rapidement vu leur bêtise. Envoyez des lettres comme une mitraillette, multipliez les offrandes et profitez du feu d’artifice le 31 à minuit. Testé et approuvé. On avouera volontiers que l’animation devient vite répétitive, mais il vaut mieux ça qu’être avec des palefreniers.

One on One

Nos bonnes vieilles Nintendo DS regorgent de jeux aux liens plus sincères et honnêtes que vous ne le croyez. Nous restons des animaux sociaux, il n’est pas étonnant d’être à la recherche de moments plus intimes. Konami le sait, et après quatre opus de Love Plus et neuf DS/3DS collectors, vous avez amplement le choix de passer quelques heures avec votre waifu. N’espérez pas trop non plus, ça reste une gonzesse et elle aura sûrement quelque chose d’impossible à deviner à vous reprocher. Soyez un homme, bon sang, faites amende honorable ! Couvrez-la de cadeaux en Skip Mode et n’hésitez surtout pas à lui demander à l’oral dans votre meilleur japonais ce qu’il ne va pas, encore et encore… et encore. Si vous êtes une femme, par contre, vous comprendrez aisément que l’avoir abandonné pendant 3 ans n’était probablement pas la meilleure idée et que nul bien matériel ne pourra panser les blessures de son cœur… Elle reste relou, Manaka, quand même, qu’est-ce qu’il m’a pris d’acheter trois DS à son effigie ?! L’antépénultième était définitivement celle de trop.

En fait…

Arrêtez tout. Les vrais humains, c’est nul, les jeux ça fait des cadeaux pas top et les PNJ ne sont jamais contents. On ferait tous mieux d’adopter un chien. Quand personne ne vous aime, vos meilleurs amis sont là pour vous… ainsi que Nintendo. C’est surtout votre argent qu’ils adorent, mais n’est-ce pas là une forme d’amour transcendantale et unique à nous ? De votre portefeuille au leur ? Rangez ce R4 et allez vous occuper de votre Nintendogs sur cartouche officielle. Un petit coup de brosse et vous vous retrouverez avec le plus beau cadeau du monde.

Marynou

Points forts :

– Tout le manger pour soi
– Notre supériorité intellectuelle
– Des occupations à n’en plus finir
– Les autres ont l’air ridicule

Points faibles :

– Aucun.
– Peut-être que… Non, en fait. Rien.

La note : 20/20

Éditeur / développeur : Conglomérats capitalistes / Mon manque d’altruisme
Genre : Solitude
Plateforme : Terre
Date de sortie : Depuis ma naissance