Spécial Noël : Les 5 coups de cœur 2018 de Marynou

En cette fin d’année, il est temps de jeter un petit coup d’œil en arrière et de vous faire part de nos coups de cœur 2018. En effet, dans la masse de jeux sortis cette année, certains nous ont plu plus que d’autres et si vous êtes passé à côté de certains titres, les 5 coups de cœur de chaque membre de l’équipe Gamingway vont vous aider à y voir plus clair… Selon les goûts de chacun, qui sont tous très différents, je suis sûre que vous allez trouver votre bonheur.

De plus, les tests des jeux cités (quand ils sont disponibles) sont visibles en intégralité en cliquant sur le lien. Bonne lecture et n’hésitez pas à nous donner votre avis.

 

5 – Fortnite (PC / Mac / Xbox One / PlayStation 4 / Switch / iOS / Android)
Tout a commencé avec des rumeurs pour une version Switch, une annonce à l’E3, un téléchargement en 4G en plein milieu d’une gare, et un temps déraisonnable passé sur le titre, malgré moi. Dix heures de jeu, je commence à comprendre comment le tout fonctionne. Vingt heures, Epic a enfin ajouté des contrôles au gyroscope. Trente heures, je finirai sûrement le Battle Pass à temps. Cinquante heures, j’ai connecté mon compte à ma Xbox et mon PC et je commence à Sauver le Monde. Cent heures, j’ai fêté la première année d’un titre que j’ai découvert trois mois plus tôt et que je dévore. Cent… dix heures, je peux désormais remercier le chauffeur du bus et raccrocher ma casquette de survivante. L’excitation est tombée aussi vite qu’elle est montée, mais le voyage fut enivrant.

 

4 – Yakuza Kiwami 2 (PlayStation 4)
Kiryu n’est pas content, comme à son habitude. Et comme à son habitude, il va le faire savoir à sa façon. L’ascension de la série phare de SEGA ne s’arrête pas et montre qu’avec un peu de communication, un titre obscure peut devenir un hit international. Les joueurs ne parlent que de ça, se le conseillent et ne le regrettent pas. On peut même s’y adonner sur Steam, désormais ! Faites-vous plaisir, jouez à Yakuza, c’est bien.

 

3 – Sonic Mania Plus (PlayStation 4, Xbox One, Switch)
Parce que Sonic, c’est bien, Sonic, c’est malin. Cette petite mise à jour a apporté suffisamment de nouveautés au hit rétro de 2017 pour qu’on ne puisse vouloir qu’une chose : une suite. C’est vrai qu’on en veut toujours plus, mais les ajouts de personnages originaux et la disparition des horribles niveaux bonus de Sonic & Knuckles sont bénéfiques, mais sont au final plus un avant-goût de ce qu’on aimerait voir. Rendez-vous tous les samedis devant les locaux (inexistants, certes) de SEGA France, pour protester sur l’absence d’un deuxième épisode. En attendant, dévorez ou savourez celui-là, au choix.

 

2 – Valkyria Chronicles 4 (Xbox One / PlayStation 4 / Switch / PC)
Quand SEGA décide de faire de la stratégie à l’ancienne, il le fait bien. On aurait pu m’annoncer qu’il s’agissait d’un titre fini, mais annulé il y a une dizaine d’années et je le croirais sur parole. La série, qui a tenté de réitérer le succès d’estime et commercial des Sakura Wars, vient enfin de retrouver le droit chemin et propose des personnages particulièrement charismatiques et des retournements de situation à foison. Bien que le titre enchaîne justement ses derniers, qu’on sait que la mission en cours aura un événement inattendu injuste, le charme de VC4 est tel qu’on ne peut pas lui en vouloir… Comme un bébé phoque tout blanc tout mignon qui, quelques années plus tard, perdra sa fourrure pour aller dévorer des pingouins à la place.

 

1 – Life is Strange (PC / Mac / Xbox 360 / Xbox One / PlayStation 3 / PlayStation 4 / iOS / Android)
Je sais que c’est de la triche, que le jeu est sorti il y a des années… Mais techniquement, je l’ai découvert avec sa version Android disponible depuis l’été 2018. Je crois que tout le monde l’apprécie pour des raisons qui lui sont propres, et en ce qui me concerne, c’est le côté LGBT qui a fait mouche. Alors oui, on peut parcourir le tout sans la moindre once de romance lesbienne, mais en avoir le choix a intégralement changé ma vision de cette aventure, en soi relativement classique. J’ai pu y vivre rétrospectivement une adolescence queer non-assumée, aimer une anarchiste en construction que j’étais prête à sauver coûte que coûte et vider la batterie de mon téléphone comme jamais. Un indispensable.

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