Spécial Noël : Les 5 coups de cœur 2015 de Go-Ichi

En cette fin d’année, il est temps de jeter un petit coup d’œil en arrière et de vous faire part de nos coups de cœur 2015. En effet, dans la masse de jeux sortis cette année, certains nous ont plu plus que d’autres et si vous êtes passé à côté de certains titres, les 5 coups de cœur de chaque membre de l’équipe Gamingway vont vous aider à y voir plus clair… Selon les goûts de chacun, qui sont tous très différents, je suis sûre que vous allez trouver votre bonheur. De plus, les tests des jeux cités (quand ils sont disponibles) sont visibles en intégralité en cliquant sur le lien. Bonne lecture et n’hésitez pas à nous donner votre avis.

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On commence tout de suite avec les choix de Go-Ichi pour 2015 (retrouvez tous les articles de Go-Ichi), les 5 coups de cœur de l’année de Go-Ichi.

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5) Invisible Inc.

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Nouveau coup de maître pour Klei Entertainment (Mark of the NinjaDon’t Starve), avec cet XCOM-light mâtiné de rogue-like. Situé dans un univers cyberpunk et doté d’une interface aussi élégante qu’immédiatement compréhensible, Invisble Inc. confirme le talent du studio canadien pour s’emparer d’un genre et lui apposer sa patte. À la tête d’une organisation dissidente de mercenaires/hackers, le joueur n’a que quelques heures pour pirater le serveur central d’un IA internationale, soit une poignée de missions pour recruter, équiper et faire évoluer ses agents avant d’affronter le niveau final. Les objectifs de missions ainsi que la configuration des niveaux sont aléatoires, avec une pression de tous les instants, grâce à un système de défense qui se renforce avec chaque tour passé. Un excellent jeu tactique au tour-par-tour, accessible aux néophytes et avec un challenge à même de contenter les joueurs aguerris.

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4) Hotline Miami 2 – Wrong Number

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On change complètement de registre avec Hotline Miami 2 – Wrong Number, suite plus ou moins directe du premier. Plus ou moins car, avec sa narration nébuleuse et elliptique, le sentiment d’être perdu dans une chronologie chaotique dépasse nettement celui du premier : tantôt à Hawaii avec un soldat névrotique chargé d’opérations douteuses, tantôt dans les multiples incarnations d’aficionados de Jacket (le personnage du premier jeu) qui se lancent eux aussi dans un massacre chorégraphié de la mafia russe de Miami. On retrouve évidemment tous les points forts de la série : pixel-art minimaliste, ultraviolence des combats, difficulté herculéenne de certains niveaux et bande-son qui tabasse sévère (Carpenter BrutPerturbatorM|O|O|NJasper Byrne…).

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3) Undertale

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D’Undertale, il vaut mieux ne rien savoir (à l’instar de The Beginner’s Guide), sinon qu’il est impératif d’y jouer (id.). Il ne coûte presque rien, vous occupera une bonne dizaine d’heures et propose un système de combat ouvert qui permet de résoudre les affrontements sans jamais donner un seul coup. C’est d’ailleurs là que se trouve le cœur du jeu, puisqu’il n’existe, selon moi, que deux façons de jouer : épargner ou éliminer tout le monde. Le titre de Toby Fox se termine une première fois en 5-6h, ce qui est suffisamment court pour recommencer une partie avec une nouvelle approche, sans que cela soit frustrant. Une perle de douceur et d’humour méta salutaire dans le climat actuel.

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2) The Beginner’s Guide

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Annoncé via Twitter, The Beginner’s Guide est sorti deux jours plus tard sur Steam. Un timing inhabituel, qui a fait dire à certains trolls esprits chagrins que Davey Wreden, le créateur de The Stanley Parable, dans un élan de mégalomanie, était totalement convaincu du succès de son nouveau titre. Ou peut-être, justement, craignait-il un four monstrueux et a préféré ne pas faire monter la sauce inutilement, au risque de se prendre une volée de bois vert de la part des journalistes et joueurs, déçus de ne pas retrouver un successeur aussi drôle que Stanley. C’est précisément cette ambivalence qui donne tout son intérêt à ce Guide du Débutant : Wreden se joue de nos préjugés en permanence, pour finalement nous perdre dans une mise en abyme touchante de sincérité. Ça, ou alors il se fout royalement de notre gueule.

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1) The Binding of Isaac – Afterbirth

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Après m’avoir occupé une année entière avec sa version Rebirth, voilà que The Binding of Isaac revient avec une extension au contenu pantagruélique : ce DLC indispensable ajoute des brouettes entières d’objets, monstres, environnements et transformations qui viennent renouveler une expérience déjà plus que complète. L’ajout le plus notable est le Mode Greed où l’on change complètement son approche du gameplay, qui repose désormais sur des mécaniques de paris et d’endurance : on combat des vagues d’ennemis toujours plus ardues, on gère son pécule à la pièce près afin d’acheter le meilleur objet possible et on pèse le pour et le contre de chaque décision pour espérer vaincre Ultra Greed, boss final aux patterns retors et véritable « sac à PV ». Jamais le sous-sol d’une bicoque miteuse n’aura paru si abyssal.

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Mentions spéciales : Her Story (pour sa narration novatrice), Downwell (pour son gameplay immédiat et profond), Puzzle Forge 2 (pour son aspect addictif), Axiom Verge (pour sa réinvention jouissive de Metroid), Stasis (pour son ambiance adulte et torturée), Dropsy (pour son ambiance délirante et mélancolique), 80 Days (pour son tour du monde à la carte), Broforce (pour son cast débile de héros de films d’actions des 80/90’s), Infinifactory (pour ses résolutions de puzzles ouvertes à l’imagination du joueur), Nuclear Throne (pour son gameplay nerveux et exigeant).

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