Les meilleurs jeux de l’année 2017 selon : Go_Ichi
Et voilà, 2017 touche à sa fin. Comme chaque année, on vous propose un best of des jeux de l’année pour vous faire une petite idée de ce qu’il ne fallait pas louper, ou même, sait-on jamais, pour savoir quels bons titres offrir à Noël à vos proches !
Chaque rédacteur de Gamingway a choisi 5 jeux, ses 5 jeux préférés de l’année (parfois plus, car certains trichent allégrement :p) et on vous dit même pourquoi ils sont dans le haut du panier. Comme on est trop sympa, on vous met aussi, bien entendu, les liens vers nos tests complets des titres quand ils sont dispo !
C’est parti pour les « cinq » meilleurs jeux de l’année selon Go_Ichi, notre spécialiste jeux indés.
– Retrouvez tous les articles de Go_Ichi –
5 – The Binding of Isaac – Afterbirth + (PC/PS4)
Oui, ce n’est pas un jeu complet, mais simplement un DLC. Oui, il n’apporte pas grand chose au titre en termes de contenu (surtout à côté du mod gratuit Antibirth !). Mais j’ai tellement replongé dans ce chef-d’œuvre indépassable, que je ne pouvais décemment pas ne pas l’inclure dans ce Top 2017.
4.5 – Torment – Tides of Numenera (PC/PS4/XboxOne)
Un RPG verbeux où chaque situation peut être négociée par le dialogue ; où les combats n’ont finalement que peu d’intérêt (spoiler : ils sont ratés) ; où l’univers, original et détaillé, réserve des surprises à chaque péripétie ; où chaque personnage dispose d’une véritable histoire la/le définissant intelligemment et de manière touchante… Bref, un grand RPG sur PC (fuyez les versions consoles et leurs interfaces ignobles à la manette !) pour toutes celles et tous ceux à qui le mot « lecture » ne donne pas des sueurs froides.
4 – Dead Cells / Streets of Rogue (PC)
Les Rogue-like en accès anticipé pullulent en ce moment sur Steam (ils ont même infecté une bonne partie du magasin), mais ces titres sont clairement deux petites perles sur le tas de fumier : chacun vient avec sa relecture du genre ainsi que sa fusion avec d’autres (plateformer/RPG pour le premier ; GTA-like/Deus Ex-like pour le second), et tous les deux sont suffisamment complets en l’état pour s’y lancer les yeux fermés. Pour ne rien gâcher, les mises à jour sont régulières et significatives, en équilibrage comme en contenu.
3.5 – Opus Magnum (PC)
Autre jeu en accès anticipé, autre titre suivi de près par son développeur, Opus Magnum est sans l’ombre d’un doute… le magnum opus de Zachtronics. En reprenant les idées de base de son premier jeu, SpaceChem, tout en rendant le concept bien plus accessible et gratifiant aux nouveaux joueurs, Zach Barth a rendu une étincelante copie, purifiée de toute scorie.
Voir s’animer une machinerie tarabiscotée dont on aura programmé chaque étape est un plaisir rare et raffiné, à côté duquel il serait (très) dommage de passer.
3 – The Norwood Suite (PC)
Au carrefour de David Lynch et Haruki Murakami, The Norwood Suite vous fait explorer l’hôtel Norwood et vous demande de filer un coup de main à tous ses occupants. Bizarre, loufoque, chelou, singulier, saugrenu, inhabituel, curieux, barré, halluciné… Tous ces synonymes ne sont pas de trop pour définir cet étrange objet ludique qui met la musique et la création musicale au centre de ses préoccupations.
Un acid trip de 2 heures dans un hôtel à la géométrie non-euclidienne, ça ne se refuse pas !
2.5 – What remains of Edith Finch (PC/PS4/XboxOne)
Dans la famille des promenarrations (c’est à moi, ce mot, pas touche), je demande le descendant direct de Gone Home, What remains of Edith Finch.
Dans une grande maison vide où chaque pièce a été modelée par son occupant (décédé au moment de votre visite), WroEF vous fait retracer l’histoire, tantôt tragique, tantôt comique mais toujours touchante, de la famille Finch. Chaque souvenir visité est l’occasion pour le jeu de réinventer ses mécaniques et de flirter avec le fantastique et le merveilleux de la plus belle des façons. En dire plus serait criminel, tant le jeu ménage des retournements de situations inattendus et des ruptures de ton déstabilisantes.
2 – The End is Nigh (PC/PS4/bientôt sur Switch !)
Nous sommes en l’an de grâce 7 APSMB (après Super Meat Boy) et Edmund McMillen est toujours le roi du jeu de plateforme hardcore. Plus accessible que SMB, mais aussi plus exigeant, The End is Nigh se paie en plus le luxe d’avoir la meilleure OST de l’année, composée de reprises énervées de célèbres morceaux classiques (Gymnopédie n°1, Symphonie du Nouveau monde…) par Ridiculon !
1.5 – PLAYERUNKNOWN’S BATTLEGROUNDS (PC/XboxOne)
Eh oui, malgré sa direction artistique affreuse et son titre ridicule ; malgré sa pléthore de bugs et sa physique débile ; malgré ses hordes de cheaters et autres joueurs malpolis ; malgré tous ces défauts éclatants et qui auraient du suffire à enterrer le projet aux tréfonds des accès anticipés voués à ne jamais atteindre leur 1.0 ; malgré tout cela, j’ai moi aussi succombé au battle royale de Brendan PLAYERUNKNOWN Greene. Et oui, j’ai (beaucoup) aimé ça.
1 – Everything (PC/PS4)
Dans Everything, le joueur peut TOUT incarner. Un ours. Une belette. Un corbeau. Un caillou. Un pin de Douglas. Un cafard. Une hutte de chasseur. Une pastèque. Un béluga. Un chewing-gum. Un virus. Une boule de bowling. Une usine. Un nuage. Un continent. Une planète. Une nébuleuse. Une galaxie. Une forme abstraite. Un atome d’hélium. Un tardigrade…
De l’infiniment grand à l’infiniment petit, ce « simulateur » de l’univers tout entier vous emporte loin, très loin, dans une sorte de transe méditative reposante, rythmée par les extraits d’une conférence sur la place de l’humain dans l’univers. Hypnotisant.
Go_Ichi