Gamingday : une décennie de jeux

En lieu et place du classique top annuel, l’équipe de Gamingway vous propose de découvrir, pour chaque rédacteur, quel est le titre qui aura marqué dix ans de jeux vidéo.

Bien conscients que la décennie ne se termine que lors du passage en 2021, mais cédant un peu à la mode actuelle, nous avons décidé de nous livrer à un choix particulièrement compliqué : sélectionner, non pas une liste de titres sur l’année écoulée, mais un seul et unique jeu (celui de la décennie). Les membres de l’équipe se sont donc prêtés à l’exercice et vous proposent de découvrir le résultat de cette intense réflexion.

Le choix étant bien sûr (peut-être pas impossible) vraiment difficile, je pense que je vais donner mon titre de jeu de la décennie à… *suspense*… Minecraft (2011) !

Si j’avais dû choisir un coup de cœur personnel absolu, je serais probablement allée vers The Legend of Zelda: Breath of the Wild, mais ça me parait un peu trop prévisible (et je suis du genre imprévisible :p). Minecraft a clairement marqué un genre ainsi que de nombreux joueurs, il a trouvé indéniablement sa place, son style, ses milles déclinaisons, ses copies de bonne ou mauvaise qualité, sa communauté, ses diverses créations complètement folles et ses différentes plateformes. Je pense que c’est quelque chose qui ne se produit qu’une fois tous les 10 ans… Au minimum !

Dark Souls (2011)

Malgré de nombreux coups de cœur (et notamment avec Outer Wilds sorti cette année), mon choix s’est assez vite imposé. Le jeu de From Software est clairement l’un des titres qui a le plus marqué l’industrie. La licence est devenue importante au point d’être considérée comme un genre à part entière, au même titre que le Metroidvania ou le Doom like en son temps. D’un point de vue plus personnel, l’expérience Dark Souls a été une claque monumentale, un jeu devenu objet d’obsession, de ceux dont on rêve la nuit. Cependant, même si je n’ai pas mis bien longtemps à trouver un nom, j’avais envie de placer un mot pour Nier Automata qui est certainement l’expérience JV qui m’aura le plus bouleversé durant ces dernière années.

World of Wacraft – Legion (2016)

Malgré une décennie bien chargée en jeux vidéo avec des titres qui m’ont fait vibrer, je ne peux m’empêcher de donner mon coup de cœur à cette licence qui me suit maintenant depuis 15 ans. Avec son extension Legion, World of Wacraft a redéfini une grosse partie de son gameplay et de ses visuels, tout en apportant un gros chamboulement dans l’univers d’Azeroth, incontestablement le jeu sur lequel j’ai passé le plus de temps ces 10 dernières années (sans compter Battle for Azeroth).

Life is Strange (2015)

Ce jeu marque le retour des jeux d’aventure « à l’ancienne », un peu comme un fils spirituel des « point and clic ». Un jeu narratif très bien écrit, pensé et imaginé. Une direction artistique merveilleuse, un brin de surnaturel et une « french touch » qui fait mouche. Life is Strange a su trouver son public, bousculer les codes et mettre en vedette un personnage gay et lesbien. Une voie que le studio Dontnod continue de poursuivre. Après l’échec de Remember Me, Life is Strange permet à Dontnod de revenir sur le devant de la scène et de redynamiser un style qui tombait en désuétude. On remarque aussi qu’Aleksi Briclot (l’un des cofondateurs du studio) est toujours impliqué dans des projets de ce genre, avec les comics Stranger Things. Bref, Life is Strange est une œuvre à part, marquante et très importante sur le plan sociologique et culturel.

Love Plus + (2010)

Ominae m’a dit qu’il était impossible que je choisisse Love Plus sur DS, le premier opus de la suite spirituelle de Tokimeki Memorial, tout ça parce que septembre 2009 ne fait pas partie de la dernière décennie. Qu’il en soit ainsi : Love Plus +, sorti fin 2010, est considéré comme l’apogée de cette saga de jeux de drague uniquement japonaise un peu spéciale. Ici, réussir à sortir avec sa proie n’est en fait que le début de l’aventure ! Promenades après l’école, rendez-vous en amoureux à prévoir, le tout en temps réel… Certains jouent avec la guerre, pourquoi ne pas s’amuser avec l’amour ? Alors que l’épisode original montrait ses limites rapidement, cet add-on ajoute des week-ends spéciaux, des parties de jeux vidéo contre sa douce et la possibilité d’entretenir de vraies dialogues, à l’oral, avec elle. Malgré les suites inégales New Love Plus et New Love Plus + sur 3DS, la série est rapidement devenue un phénomène de société au Japon, au point d’autoriser un joueur à se marier en vrai avec sa promise, pour le plus grand bonheur des tabloïds occidentaux. Bien qu’un grand nombre des idées introduites par Love Plus se retrouve verbatim dans des pontes modernes comme Persona 5 ou The Witcher 3, la série n’a pas réussi à survivre intacte ; le dernier jeu en date, Love Plus Every pour iOS et Android, transforme en grind incessant cette histoire d’amour. PS : si je n’étais pas une sale weeb, j’aurais choisi le dernier jeu du Sorceleur auquel on n’a donné qu’un 16/20, et rien que pour ça, ça mériterait que je me rebelle.

Comme vous aurez pu le constater, les jeux proposés ici sont tous très différents, un peu comme les joueurs, en somme. Je ne doute pas une seconde que chacun de vous a son avis concernant le titre le plus marquant de la décennie et il est sain pour notre média que ces choix soient propres à chacun, cela prouve que l’industrie du jeu vidéo a encore la faculté à attirer et émerveiller tous types de personnes, quelles que soient leurs sensibilités.
N’hésitez pas à nous faire part de votre propre choix, ici en commentaire ou sur les réseaux sociaux, c’est toujours intéressant d’explorer les avis divers.

Sur ce, toute l’équipe de Gamingway vous souhaite de très joyeuses fêtes de fin d’année et espère une nouvelle décennie aussi incroyable en termes d’expériences ludiques.