Test : Dead or Alive 5 (PS3)

Cela faisait un moment que l’on attendait un nouveau Dead or Alive sur console de salon, même si le très bon Dead or Alive Dimensions sur 3DS en a fait patienter quelques-uns, ce n’est pas la même chose manette en main. Ce 5ème épisode semble annoncer le renouveau de la série, mais le jeu a-t-il atteint la maturité que l’on attendait ? Quelles sont les améliorations, les nouveaux personnages et les particularités de ce jeu de combats ? Direction l’arène pour un fight !

Le pitch

La série des Dead or Alive est connue pour ses personnages à la plastique parfaite, voire même qui manquent totalement de réalisme, et pour son côté plutôt glamour et sexy. De nombreux spin off ont d’ailleurs vu le jour, Dead or Alive Xtreme Beach Volleyball en tête de liste. Malgré tout, la saga semble prendre un nouveau départ, un peu plus sérieux, en tous cas, en apparence.

Dans le scénario de ce 5ème volet, on suit différents personnages qui appartiennent tous à une trame globale et l’on en apprend plus sur les complots, les manigances et même les expérimentations scientifiques qui sont derrière tout ça. Malgré tout, ce mode histoire n’est pas passionnant et ne tient pas vraiment en haleine, il permet surtout de débloquer quelques personnages, ce qui est toujours un bonus non négligeable des jeux de combat.

Graphiquement le jeu est correct, sans être non plus haut de gamme et l’on remarque pas mal d’aliasing à l’écran. Les musiques quant à elles, sont plutôt stressantes et pas spécialement entrainantes. Heureusement, le jeu laisse le choix entre les voix américaines ou japonaises d’origine ce qui est un sacré plus.

Le gameplay

Le gameplay est nerveux et réactif, les coups toujours aussi précis et puissants. Parfois, le personnage frappé par son adversaire pourra se retrouver plaqué contre un mur ou encore projeté du haut d’une falaise pour se retrouver 10 mètres plus bas afin de continuer l’affrontement. Les interactions avec les décors sont assez nombreuses même si elles restent malgré tout plutôt classiques et manquent un peu de surprises. Quoiqu’il en soit, cela dynamise le combat et permet une meilleure immersion. Même les éléments qui surgissent du décor en plein combats, mais facilement évitables, ne sont là que pour ajouter un peu de piment et sont savamment dosés. Les mouvements de caméra très mobiles eux aussi, ajoutent un petit côté « film d’action » loin d’être déplaisant. Pour ceux qui veulent éventuellement un match plus technique, les effets de caméra et autres coups spectaculaires peuvent toutefois être désactivés.
Seule ombre au tableau, lorsque votre opposant se met à enchaîner les coups, il arrive que votre personnage ne touche plus terre. Cela peut provoquer des matchs extrêmement frustrants mais c’est surtout pour éviter cela qu’il ne faudra pas négliger la défense. En effet, ne pas suffisamment utiliser la garde peut-être rapidement fatal. L’anticipation, le bon timing ainsi que les contres font tout l’équilibre de ce jeu de combat.
Le jeu offre la possibilité de jouer solo à un, voire 2 personnages, de suivre le mode histoire, de tenter le versus en local ou online, bref, les possibilités sont variées et permettent plusieurs approches différentes.

Le casting

Les combattants qui ont fait le succès de la série, notamment la pléthore de filles à fortes poitrines, sont toujours là et on retrouve également d’autres personnages emblématiques,  mais également des grosses brutes, ainsi que quelques petits nouveaux. Bien sûr la belle Kasumi est de la partie, accompagnée du ninja Ayane,  de la belle Helena, de la sensible Kokoro, ou encore de la catcheuse Tina.
Au rayon des personnages inédits, on retrouve Mila et Rig qui ont leur propre technique de combats, mais aussi deux invités d’un autre jeu : Virtua Fighter, j’ai nommé Akira Yuki spécialiste du Hakkyoku-ken et la blonde Sarah Bryant.
Au total c’est un peu moins de 25 personnages jouables que propose ce Dead or Alive, de quoi bien profiter du jeu et des nombreuses arènes.

Dans cet épisode les personnages sont plus réalistes que dans les précédents volets et certains détails viennent appuyer cette idée, tel que la transpiration, la boue ou la poussière qui viennent salir les joueurs tombés au sol.

Notons que cette version PS3 permet d’installer le jeu sur le disque dur, ce qui peut être un gros plus lorsqu’on voit les temps de chargements franchement longs, surtout dans le menu de choix de personnages, notamment lorsque le joueur veut visualiser les différentes tenues des combattants. Une attente bien inutile vous en conviendrez.

Pour finir notons un mode « spectateur » qui permet de lancer un combat aléatoire et de l’observer sous tous ses angles, permettant même à l’observateur de bouger la caméra en plein action et surtout de prendre des photos. Si ce n’est  qu’un gadget dans un menu déjà bien chargé, on se laisse facilement prendre au jeu et on finit par mettre l’affrontement en pause très régulièrement et par vouloir obtenir le meilleur cliché possible.

Avec DoA 5, la série semble enfin avoir trouvé un équilibre, et cela se remarque tout de suite rien qu’en regardant les personnages féminins qui, malgré leur plastique parfaite, semble plus réalistes. Les arènes ainsi que les mouvements de caméra sont plus dynamiques et le tout permet des affrontements immersifs et franchement techniques. Plusieurs défauts persistent toujours, notamment un mode histoire assez faiblard, un gameplay parfois assez aléatoire et quelques défaillances graphiques. L’ensemble nous promet tout de même un beau jeu de combat, réussi et prenant, avec de nombreux personnages.

Sironimo

Points forts : 

  • Gameplay puissant et subtil à la fois
  • Interactivité avec le décor
  • Nombreux choix de personnages
  • Combattants mieux modélisés

Points faibles : 

  • Parfois frustrant ou déséquilibré
  • Mode histoire raté
  • Temps de chargements trop longs

La note Gamingway : 14,5/20

Editeur : Tecmo
Genre : Combat
Support : PS3 et Xbox 360
Date de sortie : 27 septembre 2012

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