Paris Games Week édition 2017 : Le Bilan
Et voilà, la Paris Games Week, c’est fini ! Encore une édition riche, diversifiée et aussi un peu éprouvante, cette année. Voici maintenant l’heure du bilan. Il est temps de faire le point sur tout ce qu’on a retenu du salon millésime 2017, ainsi qu’un recap’ de tous nos articles détaillés !
Points forts
1- Pour commencer, d’un point de vue global, le salon semble trouver de plus en plus ses marques. Comme on en a l’habitude depuis quelques années, les 3 halls sont de mieux en mieux définis : un assez général avec les gros éditeurs, un second avec tout ce qui concerne l’eSport et les compétitions, et entre les deux, un dernier espace plus humble, mais aussi un peu plus au calme, qui regroupe la PGW Junior (des jeux accessibles aux plus jeunes et à toute la famille), les jeux indés/Made In France ainsi que la Game Connection, le salon réservé aux professionnels.
2- Le terme « Week » de Paris Games Week commence lui aussi à prendre tout son sens. En effet, les animations ont eu lieu toute la semaine dans la capitale et pas seulement à Porte de Versailles. Se sont déroulées en même temps l’IndieCade Europe, mais aussi la conférence PlayStation en début de semaine (21 jeux présentés, dont 7 totalement inédits) et cette année, avait lieu la première représentation de la Paris Games Week Symphonic. Nous verrons si cela devient un rendez-vous inconditionnel dans les prochaines années. Difficile cependant de tout faire, comme les événements sont aux 4 coins de la ville, cela peut tout de même créer quelques frustrations…
3- Les nombreuses compétitions d’eSport, les tournois et les matchs qui rythment les 5 jours du salon. Les activités sur chaque stand, toujours nombreuses, ainsi que les nombreux cosplays, pros mais aussi et surtout ceux des visiteurs !
Points faibles
1 – Par contre, on peut déplorer le manque de communication de la Paris Games Week autour de ses invités et des personnalités présentes sur les différents stands.
Certes, on retrouve le programme sur le site avec les quelques rendez-vous, tournois, dédicaces ou Youtubers, mais il serait temps, au bout de la 8e édition, de mettre en place sur le site une partie « Invités », ainsi que d’en annoncer quelques-uns (les principaux, par exemple) durant la conférence de presse.
Cette année, on a pu passer à côté de certains acteurs de Stranger Things présents sur le stand PlayStation pour présenter l’application en VR issue de la série télé.
Sur le stand Bandai Namco, on a eu une partie des voix françaises de Dragon Ball, avec notamment Brigitte Lecordier pour Dragon Ball FighterZ. Ichiro Hazama, producteur de Dissidia Final Fantasy NT, était présent sur le stand Square Enix…
Ainsi que les nombreux invités gaming habituels, mais qui pourraient aussi être annoncés : Kayane, Fairy Dina, Le Neko Light Orchestra et j’en passe…
En fait, si on ne suit pas l’actu de chaque invité ou de chaque éditeur sur les réseaux sociaux qui annoncent leur venue au salon, on peut les rater tout simplement et c’est bien ce qui arrive chaque année.
2 – Le comportement de certains jeunes adolescents durant le salon reste assez déplorable. Certains manquent de respect, non seulement envers les autres visiteurs, mais aussi et surtout envers le staff et notamment les hôtesses de certains stands. On a par exemple assisté à des scènes pas très jolies-jolies devant le stand, certes très spécial, de DETROIT sur le stand de PlayStation.
La vitrine mettant en scène des humains (aux allures robotiques) mettait mal à l’aise les visiteurs. C’est d’ailleurs le but, en adéquation avec le thème du jeu… Mais il faut se rappeler qu’une bonne partie des visiteurs de la PGW sont de jeunes garçons prépubères, pas toujours les plus malins et aux réactions aussi puériles qu’imprévisibles. Ainsi, ce stand de Quantic Dreams mettant en scène un happening qui peut rappeler les vitrines « quartier rouge » d’Amsterdam, même si ici ça n’a rien à voir, n’est probablement pas adapté à un public jeune et sans le recul nécessaire.
Les débordements étaient malheureusement presque inévitables (NDLR : le même event passe sans problème sur des salons pro et surtout plus matures, tels que le TGS ou encore la GamesCom). Quoi qu’il en soit, cela crée le débat et le stand fait parler de lui.
Mais que peuvent faire les organisateurs du salon face à ça ? Peut-être pas grand chose, en effet, ils ne sont pas responsables des agissements de leur public, mais peut-être faut-il prendre en compte le fait qu’une bonne partie des visiteurs du salon ne sont pas des adultes et ne se comportent pas comme tels et donc de proposer des événements en adéquation avec la réalité du terrain !
Tous nos articles
Les gros éditeurs et stands :
- Koch Media bien présent, avec des titres variés : Yakuza 6, Dynasty Warriors 9, A.O.T 2, Let’s Sing 2018…
- Les équipementiers (stand de matos) font les timides
- Le grand retour de Nintendo cette année
- Bandai Namco fait son show (Dragon Ball FighterZ, Ni no Kuni 2…)
- PUBG à l’honneur sur le stand XBOX ONE !
Les indés et jeux des studios Made In France :
- Tout sur le stand Made In France (Focus et de nombreux studios indés) + L’Indie Garden
- Huge Bang Bang, un des jeux stars du stand Made In France
- Hacktag le jeu d’infiltration de Piece of Cake Studios
- Rencontre avec TEALROCKS STUDIO, les développeurs de DragoDino
- Rencontre avec Bedtime Digital, les développeurs de Figment
- Rencontre avec Atomic Raccoon Studio (le jeu TUBE)
Conclusion
Pour les chiffres, PGW annonce 304 000 visiteurs. Également 182 exposants cette année, des stands imposants et bien décorés, beaucoup de choses à voir et à faire, de chouettes animations et une belle fréquentation. Dommage qu’une certaine frange du public soit malheureusement de pire en pire chaque année, surtout en termes de harcèlement vis à vis du staff ou des invités féminines du salon, ce qui vient gâcher la fête et j’ai bien peur que ce type d’acte empire chaque année si rien n’est fait pour endiguer le phénomène.
Bref, le salon dans son ensemble est une belle réussite, une fois encore. À l’année prochaine :) !
L’équipe Gamingway