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Game in Reims 2024 : le compte-rendu !

La 7e édition de Game in Reims s’est achevée et a apporté son lot de nouveautés. Les Pokémon étaient les invités vedettes, mais pas que ! Le cosplay a illuminé les yeux des visiteurs, tout comme les danses Kpop. Sans parler du reste… Par ici pour la suite !

Des Pokémon dans tous les coins !

Cette année, on ne pouvait pas échapper aux Pokémon, et pas uniquement dans le hall Gaming ! Même dans le village des créateurs, de nombreux artistes proposaient des œuvres en rapport avec eux. On croisait des cosplayeurs habillés en Sacha ou en dresseur. On pouvait apprendre à jouer au jeu de cartes Pokémon ou acheter des cartes sur de nombreux stands, qu’elles soient françaises ou japonaises. En revanche, il fallait avoir le porte-monnaie bien rempli : beaucoup de cartes étaient vendues entre 100 € et 999 € ! Mais cela ne décourageait pas les visiteurs, loin de là.

Mais tout ça, c’est du classique. Game in Reims a monté le niveau avec un stand Niantic identifiable par son PokéStop et animé par les créateurs de contenu Pokémon GO Seb et Ouss, très gentils et serviables. De quoi repartir avec une casquette Pikachu ou Évoli, un poster des 8 ans du jeu, un bracelet à la couleur de son équipe, une carte postale avec un code pour le jeu, un logo en tissu pour personnaliser ses habits et, en bonus pour s’être enregistré sur Campfire, un magnifique porte-clé de son équipe ainsi qu’on porte-clé PokéStop qu’on peut vraiment faire tourner ! Pour cela, il fallait s’adresser à l’ambassadeur de communauté présent sur le stand. Seb et Ouss faisaient aussi gagner des cadeaux aux joueurs inscrits par tirage au sort. Des goodies fort appréciés !

 

Mais ce n’était pas encore suffisant ! Non, juste derrière le stand Niantic, on pouvait repartir avec une Poké Ball personnalisable : pour 5 € ou 10 €, on choisissait la taille de sa Poké Ball, sa figurine et on pouvait donner libre cours à son imagination avec les éléments de décoration posés sur les tables. Un beau souvenir ! Il y avait aussi une Toyota Yaris Hybride aux couleurs du salon et des Pokémon à l’entrée.

Bon, c’est bien mais est-ce assez ? Non, les fans de Pokémon en demandent encore plus ! Alors, direction la scène gaming et les dédicaces pour rencontrer Aurélien Ringelheim (voix française de Sacha), Julien Bardakoff (traducteur des deux premières générations de Pokémon), Chantal Baroin (voix française de Jessie de la Team Rocket) et Sneaze. Des animations pour gagner des t-shirts, des cartes Pokémon et en apprendre plus sur la série ! Aurélien et Julien ont tous les deux commencé à travailler sur Pokémon à 19 ans ! Si certains noms de Pokémon sont les mêmes dans toutes les langues, c’est parce que ce sont des marques déposées et doivent donc être reconnus partout. Pour cette contrainte de marque déposée, les noms ne devaient pas non plus être trop choquants, donc pas de « violence » ou autre. Si le personnage principal s’appelle Sacha en VF et Ash en VO, c’est pour rendre hommage au créateur de la série Satoshi Tajiri : le nom du héros est composé des lettres du prénom du créateur. Julien est un gamer, pas Aurélien. Néanmoins, ils ont accepté de jouer à Smash Bros. devant le public :

Julien Bardakoff va également faire une série de vidéos pour dévoiler tous les secrets derrière les deux premières générations de Pokémon. Mais cela va se passer sur son compte Instagram.

Vous l’avez compris, cette édition proposait un énorme contenu Pokémon. Mais il y avait aussi plein d’autres invités prestigieux, notamment de nombreux comédiens de doublage, toujours très inquiets pour l’avenir !

Une édition très engagée

La polémique fait toujours autant rage et la pilule ne passe pas : il faut signer la pétition pour empêcher l’intelligence artificielle de remplacer les comédiens de doublage. Tous les comédiens présents tentaient de sensibiliser le public à ce sujet, dont certains vraiment plus que d’autres ! Tous savent que le combat sera difficile et qu’ils ne font pas le poids, mais c’est un combat idéologique pour lutter contre une vision de la société qui ne leur correspond pas. Une machine ne peut pas transmettre ou ressentir des émotions ! Ils ne sont pas contre l’IA, seulement contre la façon dont on s’en sert. Néanmoins, ils étaient tous adorables et ont vraiment bien aimé rencontrer le public ! On sentait leur passion pour ce métier.

Aurélien Ringelheim :

La fin des aventures de Sacha et Pikachu lui a fait bizarre, après 25 ans passés dans la peau de Sacha. Il joue aussi Kai dans Ninjago et prête sa voix à de nombreux autres personnages.

 

 

 

Julien Bardakoff :

C’est plus un traducteur qu’un comédien de doublage, mais en plus de Pokémon, il a fait la voix de Luigi dans Mario Kart. Il a aussi adapté des jeux Assassin’s Creed, Skull and Bones et Mario + The Lapins Crétins: Sparks of Hope.

 

 

 

Chantal Baroin :

C’est la voix française de Bo-Katan (The Mandalorians), Erza (Fairy Tail), Jessie (Pokémon), Ninjini (Skylanders Giants) et bien plus encore !

 

 

 

 

Glen Hervé :

C’est la voix française de Loid Forger dans Spy x Family !

 

 

 

 

 

Marie Zidi :

C’est la voix française de nombreux personnages dont Luke Triton (Professeur Layton), Scarlett (Final Fantasy VII Remake et Rebirth), Sonya Blade (Mortal Kombat), Slippy Toad (Starfox) et Bellatrix Lestrange (Harry Potter). Elle a également chanté le thème principal de The Witcher III.

 

 

 

 

 

Pascale Chemin :

De loin la plus dynamique et engagée dans la lutte contre l’IA ! Également très active dans le doublage, elle interprète notamment Kirua (Hunter x Hunter), Annie Leonheart (L’Attaque des Titans), Nathan Adams (Yo-Kai Watch), et Tina Goldstein (Les Animaux Fantastiques).

 

 

 

 

Nicolas Gabion :

Le seigneur Bohort de Kaamelott fait moins de doublage mais beaucoup de théâtre. Il donne également des cours d’acting et enseigne à Bellecour École d’Arts à Lyon.

 

 

Seb et Ouss :

On pouvait aussi obtenir une petite dédicace sur le stand Niantic, encore fallait-il y penser !

 

 

 

 

Les invités participaient non seulement aux séances de dédicaces, mais aussi à des cabines de doublage. On pouvait donc s’y essayer lors de séances plus privées, pour les plus grands fans uniquement !

D’autres invités (auteurs, cosplayeurs, créateurs de contenu, chanteurs…) faisaient également des dédicaces tout au long du salon, mais sur des stands spécifiques et non aux espaces dédicaces.

Des expo attrayantes

Les LEGO étaient de la partie avec l’association ChampArd’n Bricks qui avait apporté plein de maquettes motorisées !

Cette année, on fête les 40 ans de Dragon Ball. Une exposition rendait donc hommage au manga d’Akira Toriyama, disparu trop tôt ! Les personnages de Dragon Quest ne seront plus les mêmes sans lui !


 

Des stands originaux

Mention spéciale au stand Ghostbusters, avec plein d’objets tirés des films, et surtout la possibilité de faire le test pour vérifier si on a des pouvoirs psychiques ! On recevait vraiment une décharge en cas de mauvaise réponse, mais je ne suis pas un candidat amusant à torturer, car cela ne me fait aucun effet !

Il y avait des stands spécialisés dans les robots, le rétrogaming, les jeux de société… J’ai bien apprécié le stand qui proposait de piloter des robots à l’aide d’une borne d’arcade pour jouer à une nouvelle version de Pac-Man, le tout codé en Python, C++ et HTML ! On pouvait aussi participer à des combats de robots, faire du sabre laser, participer à des jeux à boire à côté de la taverne maudite ou se détendre à la taverne Star Wars.

 

Du cosplay et de la danse Kpop

De nombreux cosplayeurs amateurs ou non pouvaient venir montrer leurs costumes sur scène et participer à des concours ou des défilés. Le dimanche, il y avait le gagnant du concours pour la finale de la Coupe de France de Cosplay (CFC). On rappelle que le gagnant de l’édition 2023 a gagné la CFC en 2023 ! Game in Reims est donc une étape importante pour les cosplayeurs ! On trouvait aussi plusieurs stands où apprendre à faire de superbes costumes et même un cospital !

Admirez donc quelques photos des cosplayeurs et des stands :

Pour cette édition 2024, Game in Reims a accueilli les sélections régionales de danse Kpop. Le chanteur Black On faisait d’ailleurs partie des invités musicaux et était membre du jury, tout comme la Just Danceuse Dina.

Un petit aperçu en vidéo :

Je tiens aussi à préciser qu’un stand était spécialisé dans l’inclusion. Les joueurs en situation de handicap peuvent s’adresser à l’APF pour avoir du matériel adapté, essentiellement des manettes. Par exemple, une idée est de remplacer les joysticks par de gros boutons, mais alors il faut revoir complètement les dimensions et l’ergonomie de la manette ! C’est bien de penser aussi aux personnes en situations de handicap et de favoriser leur inclusion. Bon courage à l’APF.

Voilà donc pour cette édition 2024, d’après ce qu’on a pu voir ! Ce n’est qu’un tout petit aperçu de ce qui s’est passé pendant le week-end, car il y avait de la high tech, des robots, du sabre laser, des pirates, des concerts, des auteurs, des créateurs de contenu en pagaille et des tournois de jeux vidéo sans arrêt. Nous félicitons d’ailleurs Alexandre Paris, qui a gagné le tournoi Mario Kart du samedi, et qui est un habitué des tournois aussi bien à Game in Reims qu’à Japan Expo !

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