Test : Les Royaumes d’Amalur : Reckoning (PS3)

Quel audace et courage pour Electronic Arts de sortir le Jeu de rôle Les Royaumes d’Amalur : Reckoging quelques mois après Skyrim alors que les dragons de Bordeciel sont encore dans la tête de tous les rolistes. En tout cas, ça n’a pas fait peur du tout au développeur de Big Huge Game. Alors, est ce que les « Faes » du monde d’Amalur sauront faire face aux dragons de Bordeciel?

Une histoire classique

Quand on lance un jeu ne parlant ni de vampire, ni de zombie, il est assez surprenant de commencer une histoire où le héros est mort (?!!) Et oui, on commence sur un monticule de cadavres car le corps de notre héros sans vie a été jeté dans une fosse commune. Passée cette phase déconcertante et quelques monstres occis plus tard, on comprend qu’on est le fruit d’une expérience secrète qui a pour but de créer un être capable de détrôner le tyran qui sévit dans le royaume. Donc, félicitation, vous êtes l’élu, ce fameux héros!!! L’aventure commence donc comme un RPG se jouant en vue à la 3e personne. Un scénario qui est un peu, somme toute, plutôt classique, ce qui dommage quand on sait que R.A. Salvatore, connu pour ses romans et Todd Mc Farlane, réputé pour le comics Spawn, sont de la partie!!!

Un système d’évolution qui semble classique mais qui se révèle original

Bien sûr, comme beaucoup de RPG, on peut choisir son orientation, et ici ça reste simple pour commencer : on peut soit être spécialisé dans les méthodes bourrines en jouant un guerrier, soit vous être plutôt fan de furtivité, il est aussi possible de jouer un voleur ou finalement, si la magie est votre dada, vous orienterez votre personnage vers une voie de sorcier. Et voila , 3 classes, c’est toujours simple mais efficace.
Pour résumer, on choisit entre :
– la puissance :  le gros bourrin qui tape fort
– la sorcellerie : le magicien qui tape pas fort mais qui fait mal avec ses sorts
– la finesse : le vicieux qui crochète les coffres et tue les gens par derrière
Par contre, la grande originalité des « Royaumes d’Amalur » c’est la possibilité de changer de classe à tout moment. Et oui, c’est le grand pouvoir de notre héros.
Bien sûr, l’expérience acquise en tuant la multitudes de monstres qui peuplent le jeu vous permettra de distribuer des points de spécialités que vous répartirez pour débloquer des enchaînements, des sorts etc…
Cette répartition de point joue un rôle majeur dans ce RPG car il vous permettra de vous orienter vers un style de jeu appelé « destinée ». Vous pourrez être spécialiste d’alchimie, de magie ou bien d’arme lourdes, etc…
Vous devrez également utiliser vos compétences de charisme pour éviter des situation difficiles ou récupérer des informations très utiles, ou alors apprendre à crocheter des serrures pour avoir accès à des coffres contenant des objets puissants, en passant par des dons de dissipation qui vous permettront d’éviter les pièges!!! D’ailleurs, ces dons se réalisent avec quelques mini-jeux associés mais qui ne sont malheureusement pas très inspirés, voire carrément énervants.

Par contre, je vous conseille très vivement la compétence d’observation qui vous permettra de voir tous les objets cachés ainsi que les monstres sur la carte.

Vive le loot!

Bien entendu, comme dans tout jeu de rôle qui se respecte, notre personnage principal amassera de l’or et des objets un peu partout : sur les monstres qui viennent de trépasser ainsi que dans les caisses qui trainent à droite à gauche. On pourra même voler des objets en s’introduisant dans les habitations, mais gare aux imprudents qui se feront attraper ou qui les revendent leur butin n’importe comment. Un tour dans le cachot vous fera alors réfléchir sur vos actes et vous perdrez des points d’expérience durement acquits.

Un monde de rêve?

D’un point de vue graphique, le monde d’Amalur est vraiment mignon. En se baladant dans ce RPG, on se rappelle Fable et ses paysages poétiques. Malheureusement, les graphismes sont loin d’être exceptionnels, ils sont agréable à l’oeil, avec des couleurs chatouillantes, mais n’éveillent malheureusement aucun intérêt particulier. De plus, il est vraiment frustrant de voir le paysage s’afficher au fur et à mesure, ce maudit clipping atténue fortement la poésie de ce jeu.
Un jeu de rôle ou un beat’m all?

En ce qui concerne les combats, les rôlistes classiques ne trouveront malheureusement pas leur bonheur. En effet, le jeu s’apparente un peu à un beat’m up et on se retrouve à oublier qu’on joue à un RPG. Par contre, on est très loin d’un God of War, et on se retrouver à pester contre un banal beat’m up peu maniable. Heureusement, qu’un peu de loot nous rappelle qu’on est dans un RPG.

Prêt pour les journées pluvieuses?

La durée de vie de ce RPG est tout simplement énorme, après avoir passée plus de 50h à faire toutes les quêtes secondaires et chercher tous les objets magiques plus puissants les uns que les autres, il faut avouer que l’histoire semble loin d’être terminée. Malheureusement, le jeu est un peu facile. Résultat, sur la durée, le tout s’essouffle et on saute quelques quêtes pénibles à chercher à l’autre bout de la carte sans trop de scrupules.
Un bon jeu de rôle pour les non-fans de jeu de rôle

Finalement, Les Royaume d’Amalur : Reckoning, est globalement un bon jeu d’aventure RPG. Il n’a rien de mauvais : il est plutôt beau, poétique, utilise correctement les mécanismes de jeux de rôle sans en avoir la lourdeur. Mais, malheureusement, il n’arrive pas à créer un « Wahou effect ». On a sans cesse envie de dire que le jeu est « bien mais pas top », et on arrive même pas à savoir pourquoi on est pas emballé. Il enchantera les amateurs de jeux d’aventure qui sont réfractaires au jeux de rôle orienté gestion d’équipement et aux arbres de compétences, tout en ajoutant une pointe de jeux d’action Beat’m up. Par contre, les rôlistes pure souche passeront leur chemin.

Acerico

Points forts :

– beaux graphismes mignons et très poétiques

– La gestion de la destinée qui peut se redéfinir quand on veut

– Durée de vie ultra longue

Points faibles :

– c’est presque un beat’m up

– au bout d’un moment, le jeu devient répétitif

– le scénario un peu classique

La Note Le Mag Jeux Vidéo 15/20

Editeur : EA
Genre : RPG
Support : PS3Xbox 360, PC

Date de sortie : 9 Février 2012

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