Test : Color Zen (3DS – eShop)
A l’heure où les téléphones et tablettes envahissent le marché de puzzles où régnait auparavant la DS, des développeurs tentent tout de même l’aventure des consoles, avec de nouveaux concepts. C’est le cas de Cypronia avec son Color Zen, arrivant posément sur les machines Nintendo actuelles.
United colors of zenetton
Comme n’importe quel casse-tête, Color Zen se doit avant tout de proposer un concept simple, accrocheur et si possible novateur. Le sien étant d’associer des formes d’une même couleur, afin de faire disparaitre de l’écran toutes celles portant ce coloris, pour au final le compléter avec la couleur ornée par son cadre.
Simple de compréhension donc, mais avec quelques subtilités évidemment. Les formes blanches pouvant être associées à n’importe quelle couleur, l’effet étant le même que si vous aviez choisi ou trouvé le coloris identique. Tandis que les noires s’évaporent avec les formes qu’elles touchent ou qui les touchent.
De quoi offrir un éventail de possibilités et de complexité à tout niveau, avec prolifération d’une couleur, présence d’une seule forme d’un certain coloris… Dans des tableaux parfois ultra simples, parfois retords, mais surtout de nombreux pouvant paraitre compliqués en jetant juste un œil, alors qu’ils sont d’une facilité déconcertante, faisant appel à votre logique.
Zen soyons zen
Si les triangles, ronds, rectangles… d’une seule couleur sont de la partie, on en retrouve pléthore formés de plusieurs couches. C’est là qu’il s’agira d’être plus malin, en calculant ses coups longtemps à l’avance, à l’instar d’une partie d’échecs. Une erreur en effaçant, par exemple, le vert foncé dès à présent et ce ne sera que bien après que vous vous rendrez compte qu’il sera impossible de conclure.
Si l’on déplace ces objets avec une aisance déconcertante au stylet, un autre type de jouabilité demandera encore plus de dextérité, celui de la forme contrôlée par une ou des tierces.
On notera particulièrement les billes dans un labyrinthe, pouvant être déplacées uniquement à l’aide d’un ou de plusieurs autres cercles. Certains demandant parfois à simplement synchroniser les mouvements, parfois à la jouer plus finement, afin d’en bloquer une dans le but de lui éviter de toucher une forme de couleur identique.
Le jeu répond véritablement au doigt et à l’œil, du moins surtout au doigt, offrant ainsi un gameplay au top, ne nous faisant jamais pester après lui.
Laisse-moi zoom zoom zen
Tout le monde ayant probablement compris pourquoi le mot Color fait partie du titre, passons au Zen. Celui-ci s’explique par son atmosphère musicale, composée par Steve Woodzel. Un fond sonore ambiant agréable, mais qui n’est que trop effacé et surtout ne paraissant pas posséder une longueur suffisante. Si bien que l’on aura vite l’impression d’en avoir fait le tour. A partir de là, on la coupera et lancera sa propre musique pour accompagner sa session. Mais surtout, elle ne gêne jamais la joueuse ou le joueur de par une éventuelle répétitivité. Au pire, elle défile sans que l’on n’y fasse plus attention, mais la réflexion reste intense.
Avec une base simple à comprendre pour son système et la variété de difficultés dont le jeu peut néanmoins faire preuve, Color Zen passe aisément le cap pour figurer parmi les très bons puzzles. Qu’il s’agisse d’une partie rapide ou avec l’envie de s’y plonger durant une longue période. Surtout que son efficacité nous donne l’envie de toujours continuer, alors que l’on se dit souvent « encore un et c’est terminé pour aujourd’hui ».
Inod
Points forts :
– Principe accrocheur
– Facile d’accès
– Jouabilité au stylet impeccable
Points faibles :
– Musique ambiante pas assez riche
– Manque d’un côté scoring, sûrement car non zen
La Note Gamingway : 15/20
La Note Gamingway : 15/20
Développeur : Cypronia
Editeur : Cypronia
Genre : Casse-tête
Supports : 3DS, 2DS et Wii U
Dates de sortie : 22 mai sur Wii U et 05 juin 2014 sur 3DS et 2DS