Test : Child of Light (Xbox 360 – XBLA)

child-of-light-titleChild of light est un RPG à part signé Ubisoft. Il est enchanteur, magique et bien loin des standards du genre. Il sort du lot car il propose un voyage unique. Le joueur incarne ici une petite fille, une princesse même, courageuse, qui n’a besoin de personne d’autre qu’elle-même pour se sauver, et, rien que pour ça, il faut s’empresser de découvrir ce jeu !

Child of Recite

Le joueur contrôle ici Aurora, jeune enfant aux cheveux rouges et ondulés, qui évolue dans un décor qui semble peint à la main, comme dans les plus beaux livres pour enfants, et qui est entièrement en 2 dimensions.
Les dialogues du jeu sont tous (ou presque) en rimes ce qui renforce le côté comptine ou conte de fée et “d’un autre monde”. En effet, Aurora se réveille dans un drôle de pays,  Lemuria, qu’elle pense être le monde des rêves, mais il s’agit finalement d’un univers bien obscur et sombre. Elle devra retrouver le soleil, la lune ainsi que toutes les étoiles du ciel. Une bien lourde mission pour une petite fille, mais comme tout voyage initiatique, elle ne sera pas seule et rencontrera de nombreux personnages. Son équipement et ses  acquisitions gonfleront eux aussi au fur et à mesure de sa progression comme dans tout RPG qui se respecte.
Aurora sera accompagnée de Igniculus, une luciole qui peut éclairer les endroits sombres, bloquer certains monstres en les aveuglant ou tout simplement aider la jeune fille dans sa progression. Un deuxième joueur pourra même incarner ce personnage afin d’explorer les niveaux en duo.

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La musique elle aussi colle parfaitement à l’ambiance générale du titre. Composée par Béatrice Martin (Cœur de Pirate), elle est formée de petites notes au piano égrainées ça et là, quelques airs mélancoliques et de jolis thèmes de combat. Seul bémol au niveau du son, la musique à beau être très jolie, les morceaux ne sont pas suffisamment variés, et au bout de plusieurs heures de jeu, cette répétition commence à malheureusement taper sur les nerfs.

Les décors, comme peints à la mains, sont très détaillés et évoquent une véritable peinture vivante. Certes, évoluer dans un RPG en 2D est assez déstabilisant au début, mais on s’y fait rapidement. Le titre est un parfait mélange entre Rayman Origins ou encore Limbo (en plus coloré), le tout à la sauce RPG. Tout cela change pas mal du gameplay habituel et notamment au niveau de l’exploration.

Le joueur pourra, malgré la 2D, explorer le décor, et même entrer dans des maisons ou encore franchir des portes. Derrière, un intérieur, une pièce, un petit endroit clos, voire carrément parfois un niveau bonus entier et en 2 dimensions également. Les coffres et autres trésors seront nombreux à amasser, il y a de quoi faire et les potions et autres Oculis se trouvent facilement, dans le moindre recoin.
Mais vous allez me dire, les Oculis qu’est ce donc ? Il s’agit de pierres précieuses que le joueur pourra ensuite ajouter à son équipement afin de lui donner de nouvelles capacités. Par exemple, un rubis (rouge donc) donnera une attaque de feu à une épée et il en va de même pour les autres pierres. Et comme dans tout bon RPG, chaque monstre a ses particularités comme ses faiblesses et certains sont plus vulnérables à la foudre ou à l’eau par exemple. C’est donc là que les Oculis entrent en jeu.

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Child of Fight

Pour revenir sur les combats, ils ne sont pas aléatoires : les monstres sont visibles dans les niveaux et il suffira de s’en approcher pour les affronter. Certains pourront être pris en embuscade si le joueur arrive par derrière et là aussi, la luciole Igniculus a son rôle à jouer. Ici, à l’aide d’une touche, elle pourra bloquer les monstres en les éblouissant de sa lumière. Ceux-ci ainsi immobilisés, libre à Aurora de passer au-dessus d’eux ou de les affronter directement. C’est un vrai exercice pour le joueur qui devra contrôler ses deux personnages à l’aide des 2 sticks de sa manette et cela corse un peu la difficulté, mais on finit par s’y faire.
Les combats en eux-même se déroulent à l’aide d’une sorte de tour par tour revisité. Ici, le joueur et ses adversaires partagent la même jauge d’action et lorsqu’ils arrivent au bout de cette jauge, dans la partie rouge, une action peut être lancée : attaque, défense, potions etc. Un des intérêts de ce mode de combat est que le joueur peut effectuer des “contres” en lançant une attaque au même moment que le monstre et empêche ainsi son ennemi d’attaquer. Bien évidement cette technique est à double tranchant car les monstres peuvent en faire de même. Mais nous avons un avantage. En effet, avec Igniculus, le joueur pourra en plein combat décider de ralentir un monstre (à l’aide de sa lumière) afin de contrôler ainsi son temps d’attaque et de placer son contre au moment opportun.
A la fin de chaque combat, Aurora gagnera de l’expérience et à chaque fois qu’elle gagnera un niveau, elle, ou les différents personnages de son équipe, auront un point de capacité à attribuer sur un arbre de compétences à plusieurs branches. Au joueur d’augmenter ainsi les PV, l’attaque, la défense ou encore la rapidité d’exécution de ses personnages.

Pendant les combats, notons également la possibilité de changer les membres du groupe, car le joueur n’a la possibilité d’utiliser que  2 personnages sur le terrain de bataille.

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Child of Delight

Le personnage d’Aurora apprendra très rapidement dans l’histoire à voler et le gameplay prend radicalement un nouveau virage à ce moment là. Il est bien connu que prendre de la hauteur, ça aide toujours à y voir plus clair.
Au fil de l’eau, nos deux amis (Aurora et Igniculus) devront résoudre certaines énigmes afin de continuer leur progression. Si parfois la princesse devra pousser des caisses pour atteindre certaines zones, Igniculus, quant à lui, devra bien souvent enclencher des mécanismes, notamment grâce à une touche qui lui permet, comme toute bonne luciole, de briller. Jeu de lumière, perspicacité, le joueur devra parfois être ingénieux et malin pour avancer. A force de briller dans l’obscurité, Igniculus videra se barre de lumière. Heureusement un peu partout dans les tableaux, il sera possible de trouver des sortes de plantes fluorescentes dont la luciole pourra se “nourrir” pour se recharger. Ces drôles de végétations salutaires sont également présentes durant les combats, ce qui, soyons honnête, peut sauver un affrontement.
Malgré tout, le jeu n’est pas vraiment difficile et la progression se fait presque naturellement. Il en va de même pour les combats qui ne sont pas vraiment complexes ni ardus, bien que l’absence de barre de vie des ennemis peut facilement amener à de mauvais jugements. A chacun de trouver la bonne technique et surtout le bon timing.

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Child of Light est un jeu, et même un RPG hors norme. Tout, de son héroïne, son univers, ses dialogues et son univers graphique nous sort des sentiers battus et nous propose une aventure féerique. Malgré ses quelques défauts, il serait vraiment dommage de s’en priver, surtout que le jeu peut se terminer en une douzaine d’heures. Et si certains trouvent que cette courte durée de vie est une faiblesse, je répondrai à tous ceux qui n’ont plus le temps de jouer à des RPG trop longs, de tenter l’aventure Child Of Light pour un véritable voyage (pas trop chronophage) dans l’imaginaire et la beauté artistique.

Sironimo

>> Pour un petit aperçu de la version Wii U du jeu, c’est par ici.

Points forts :
– Graphiquement très beau
– La musique
– Le gameplay un peu différent
– La 2D (ça change pour un RPG)
– La princesse héroïne
– L’univers enchanteur

Points faibles :
– La gestion de 2 personnages en même temps parfois difficile
– Le jeu assez simple finalement
– Un peu répétitif sur certains points

La Note Gamingway : 18/20

Développeur : Ubisoft Montréal
Editeur : Ubisoft
Genre : RPG
Supports : Wii U (eShop), PC (Steam), Xbox 360 (Xbox Live Arcade), Xbox One, PS3 (PSN), PS4 (PSN), PS Vita
Date de sortie : 30 avril 2014

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