PGW 2014 : Espace Jeux Made in France, tour d’horizon

jeux-made-in-france-pgw-paris-games-week-2014-logo-01Après six stands vus à la Paris Games Week, dans le détail dans l’espace Jeux Made in France, découvrons les autres que je n’ai pas eu l’occasion de découvrir suffisamment afin de leur consacrer un article à part, mais qui méritent que l’on parle tout de même d’eux.

Tout d’abord Voxler, que l’on connait bien pour sa licence Let’s Sing. Justement, le studio proposait de s’essayer à son nouveau volet, Let’s Sing 2015 ! Si vous ne connaissez pas, il s’agit d’un jeu de karaoké sur Wii, compatible Wii U, et il était donc bien évidemment possible de chanter sur leur stand, par exemple, du Queen sous la pression du public défilant dans les allées.

Vous avez certainement entendu parler de PIX the CAT de Pastagames ces dernières semaines. Sorti depuis peu, il était présent sur PS4, mais également sur une petite borne, se mariant idéalement à ce jeu puisant ses inspirations chez des softs d’arcade.

Des logiciels non disponibles pour le moment étaient bien sûr de la partie, comme Spirit of War : The Great War de G-old Production. Avec sa campagne de financement participatif en cours et d’ailleurs déjà victorieuse. On espère que les joueuses et joueurs s’y sont intéressés de près, les membres costumés pour l’occasion ayant déjà été très remarqués.

Un important travail avait été effectué par les exposants au niveau visuel des stands, nombreux étaient d’ailleurs repérables de loin. Ce fut le cas de Polm Studio avec Origami Challenge, qui vous permettra de vous plonger dans cet art sans consommer de papier.

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Les univers visuels des jeux étaient bien souvent très marqués, que ce soit dans leurs inspirations ou dans leur originalité. Celui de Kobojo sur Zodiac on le connait évidemment, puisque le J-RPG coule dans ses veines, notamment par l’apport d’artistes ayant faire leurs preuves sur un certain Final Fantasy.

Il en va de même pour INOQONI d’Hikari7, on pouvait d’ailleurs y rencontrer l’héroïne donnant son nom au jeu. Ce casse-tête/plateforme possède également des graphismes marqués, avec une certaine chaleur qui s’en dégage.
L’autre logiciel du studio, Colorace, rappelle l’Amstrad de par ses lignes graphiques, il faudra s’y pencher de plus près car il est malheureusement bien rare de voir ce choix pris.

Nous continuons à être transportés dans un monde empli de fantastique avec Izle d’Area Effect. Les coloris et les lumières nous font rêver dans ce soft bac à sable.

Retour vers du plus terre à terre avec Battle Factory et son Wars and Battles, prouvant que les univers oniriques vus précédemment peuvent tout à fait cohabiter avec ceux de guerres « réalistes ».

Pour le confirmer, on prendra un peu de Shiness d’Enigami, jeu de rôle action tiré d’un manga français, démontrant une nouvelle fois, s’il en était encore besoin, que l’Hexagone est souvent très bien inspiré par le Japon.

Un qui rien que de par son nom m’attire forcément, tandis qu’une importante frange de la population ne le comprendra point : Replay VHS is not Dead. De Neko Entertainment, structure indépendante bien connue, on citera notamment l’excellent Puddle édité chez elle, la fibre nostalgique sera forcément titillée.

On parle de plus en plus de la scène homebrew proposant des logiciels sur des plateformes dont la production a été arrêtée. Le studio Le Cortex a lui sorti Crouching Pony Hidden Dragon sur Neo Geo, mais également sur une petite machine qui ne devrait pas faire long feu et qui s’appelle PC.

Parmi les softs déjà disponibles à la vente, la plupart prévoient d’élargir leur champ d’action sur d’autres plateformes. C’est le cas de Strike Vector de RageQuit Corporation, shooter qui devrait arriver sur consoles l’an prochain.

Décidément, le cat à la côte ! Cat Trip de Xiwen Games faisant partir un minou à la recherche de trésors sur une île.
Tandis que l’on retrouvait également Gourmet Quest, un jeu sur la gastronomie. Un thème bien trop rare dans le jeu vidéo, mais qui me touche particulièrement.

Décidément, les indépendants ont faim ! Ou du moins soif cette fois, Equilibre Games proposant lui Encas de Pépins, où il faudra faire arriver des raisins à bon port pour en extraire le meilleur jus.

Et manger quelques noisettes ça vous dit ? En pleine figure cela va de soi ! Voici ce qui vous attend dans Hazel Run de Sushee, un jeu de course d’écureuils.
Goetia était également de la partie, un point n’click à l’atmosphère lugubre de par son terrain de jeu : un manoir victorien.

Les rois du sport électronique Nadeo, étaient aussi là avec Trackmania 2 et Shootmania. Les compétiteurs aussi bien de course, que de tir, devaient en être ravis.

Cyanide pouvait lui être fier de sa présence avec Styx Master of Shadows, qui a remporté durant la semaine de la PGW le Ping Award du meilleur jeu indépendant sur console de salon, rien que cela.

Pankapu le gardien des rêves de Too Kind Studio semble lui se diriger vers le Metroïdvania épisodique et délivre lui aussi un environnement enchanteur.

Le MOBA, genre se disputant le titre de nouvelle star du jeu vidéo avec le match 3, était représenté par Games of Glory de Lightbulb Crew. Ca va tirer, ça va cogner, mais pour le moment en Alpha fermée.

The last but not least, CreArt Studio faisait partie des structures proposant au moins deux projets. Tout d’abord Tidy Up, où il faudra réunir des animaux dans certains lieux déterminés, tout en évitant les pièges.
Save The Blob est lui un endless runner, où l’on contrôlera un blob changeant de forme et donc de capacités. Le concept ira-t-il plus loin que la majorité des jeux du genre ? On l’espère car la base est intéressante.

Voilà pour ce tour d’horizon de l’espace Jeux Made in France de la Paris Games Week 2014, en espérant que celui-ci s’élargisse l’année prochaine, avec au moins autant de projets puissants et de personnes intéressantes derrière. Avec le public qui suivra, car cela est mérité.
Mais auparavant, on souhaite que tous les studios et jeux présents continueront brillamment leur chemin parsemé de sorties, de financements participatifs, de présentations en public… Et l’on en pense pas moins pour ceux qui n’étaient pas là, mais développent également des concepts valant plus que jamais le détour !

Inod

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