Gamingday : mes jeux indés préférés – #3 Kingdom
Après Finding Teddy et Her Story, je continue ma petite sélection très personnelle de jeux indés découverts sur Steam et que j’aime bien.
Comme je le disais, d’ailleurs, dans mes longues intros des 2 précédents articles, je vous parle ici de petits jeux sympas, pas exigeants (ni au niveau d’un gameplay trop complexe, ni au niveau matériel, car je joue sur un Mac portable), agréables, divertissants, pas trop longs, prenants et bien cool… Bref, vous l’aurez compris, des jeux pas forcément très connus, pas forcément à la durée de vie impressionnante, pas forcément conseillés par tous les gamers du monde, mais qui m’ont tapé dans l’œil.
Depuis plusieurs années, ma démarche était la suivante : attendre qu’un jeu indé débarque sur console, car ça prouve alors que c’est « la crème des jeux à petit budget », qu’il a retenu l’attention de nombreux joueurs, qu’il se vend, et que donc il est forcément dans le haut du panier. Car soyons honnête, des jeux indés il y en a des quantités, et ceux qui arrivent jusqu’à nos consoles, c’est forcément le best-of, la consécration ! Des exemples ? Fez, Don’t Starve, Super Meat Boy, The Binding of Isaac, Hotline Miami, Terraria, etc. Il y en a tellement et ce n’est que le début.
Mais voilà, j’ai décidé maintenant de me lancer moi aussi dans Steam pour faire mes propres découvertes, bonnes ou mauvaises, mais aussi pour avoir le choix.
* * *
Aujourd’hui, je vais vous parler de : KINGDOM.
Pour commencer sur ce sujet, je suis un peu blasée, car c’est un des premiers jeux qui a attiré mon intérêt sur Steam (on me l’a recommandé comme petit jeu pas lourd à télécharger, sympathique et simple à manier au début) et donc je voulais en parler depuis un moment. Seulement voilà : un site que je ne citerais pas et qui est un peu la risée du net dans le domaine du jeu vidéo (et à l’opposé de la ligne éditoriale de Gamingway :p), en a fait son premier article d’une nouvelle rubrique « l’explorateur », une rubrique qui parle de jeux indés… Tout comme je suis en train de le faire. Avouez que ça refroidi un peu :p.
Mais bon, cela ne doit pas m’arrêter, je vais donc parler à mon tour et à ma façon de Kingdom.
Dans ce petit jeu en pixel et en 2D (scrolling horizontal gauche et droite), on incarne un roi ou une reine (vive la parité) à cheval. Le jeu commence et il faudra allumer un feu afin de créer un camp de base qui deviendra le point de départ de votre royaume (d’où le nom du jeu).
Ensuite, il faudra se déplacer un peu afin de rencontrer et de rallier des paysans à votre cause en leur donnant une pièce d’or. Kingdom est un jeu de gestion des forces et de son fief !
Ahhhh ça tombe bien, j’aime beaucoup les jeux de gestion, surtout quand ils sont simples d’accès et intuitifs (sans 10 000 menus et options complexes), c’est parti !
Chaque pièce permet soit d’enrôler un personnage qui vous aidera, soit de financer une construction pour votre royaume horizontal. Donnez 2 ou 3 pièces pour faire apparaitre un marteau ou un arc sur un stand, ainsi qu’une piécette à un voyageur qui passait par là, et il prendra soit l’outil, soit l’arme (le plus proche de lui, donc calculez bien) et deviendra un bâtisseur ou un chevalier pour vous servir. Rien de plus simple, mais les pièces sont rares et se gagnent par exemple en chassant des animaux de la forêt ou en tuant des ennemis. Car oui, il y a des ennemis. Le soir venu, il faudra se réfugier au cœur de son domaine, car les hordes de monstres sont de sortie et ne vous épargneront pas. Leur but ? Vous voler ! Il pilleront tout ce qu’ils trouvent, des pièces, des équipements, et même votre couronne.
Il faut savoir que votre personnage peut gérer ses troupes, surveiller, donner des ordres (en payant les personnages), mais rien de plus. Il ne pourra pas se défendre tout seul, donc il faudra être malin et construire des protections pour votre royaume, ainsi qu’embaucher suffisamment de paysans pour qu’ils deviennent soldats de votre armée. Après une attaque, il faudra souvent reconstruire ce qui a été détruit et rallier une nouvelle fois des personnages sans armes et complétement désœuvrés à votre cause.
Les pièces se gagnent difficilement, et il peut arriver que ce soit la pénurie d’argent, surtout après une attaque, justement, où vos troupes vous ont abandonné ! Dans Kingdom, on passe de l’opulence à la pauvreté en une nuit.
Vous pourrez, par la suite, générer des agriculteurs qui récolteront plus de pièces d’or pour vous, ou encore créer des catapultes contre les monstres, améliorer vos constructions ou encore explorer la forêt à la recherche de bonus non négligeables que je vous laisse découvrir.
Tips : pour info, le marchand avec son âne rechargera votre stand d’armes ou d’outils en un seul passage, mais il coute beaucoup de pièces, donc il faut calculer que ce soit rentable de « l’embaucher ».
Kingdom a une prise en main des plus simples, avec seulement 3 boutons (un pour se déplacer à gauche, un à droite et un pour jeter des pièces aux endroits à construire ou aux péons qui passent) mais il s’avère vraiment ardu dans sa gestion et les choix qu’il vous impose. Les vagues de monstres sont parfois très vindicatives, surtout lorsque la lune est rouge (toutes les 7 nuits, il me semble), car, contrairement à d’habitude, ils ne disparaissent pas la journée qui suit cette nuit terrible et s’ils vous touchent 2 ou 3 fois de suite, ils volent tout votre or, puis votre précieuse couronne et tout est terminé !
Le but est, bien entendu, d’étendre son royaume, mais aussi de tenir le plus de jours possible sans perdre. Je ne suis pas allée bien loin au-dessus de d’une trentaine de journées pour ma part.
Voilà le résumé du jeu sur Steam :
« Dans Kingdom, chaque pièce peut faire pencher la balance vers la prospérité ou la crise. Gérez votre domaine d’une frontière à l’autre, ou aventurez-vous dans l’inconnu pour y découvrir ses merveilles et ses menaces. Maîtrisez la terre, construisez vos défenses, et quand les ténèbres arriveront, ne faites qu’un avec votre peuple, couronne au front, jusqu’à la fin. »
Un jeu simple mais exigeant, où la gestion s’annonce difficile et périlleuse, où l’on peut tout perdre en 30 secondes, mais à la durée de vie longue, surtout si on recommence plusieurs parties (ce qui est, soyons clair, une obligation).
➤ 9,99 € sur Steam (PC et Mac) depuis le 21 octobre 2015
➤ Page Steam : http://store.steampowered.com/app/368230/
➤ Trailer :