Gamingday : DOOM – La bêta ouverte !
Depuis hier, les joueurs sont appelés à télécharger la bêta ouverte de DOOM qui a lieu tout ce week-end sur XBOX ONE, PS4 et Steam. Par ici pour nos premières impressions sur ce mode multijoueur, après quelques parties.
Si vous n’avez pas reçu hier cet email :
« Jouez au multijoueur de la bêta ouverte
Du 15 au 17 Avril
Préchargez dès maintenant !
Essayez Doom en avant-première. Vous n’avez PAS besoin de code pour jouer à la bêta ouverte. Connectez-vous à votre compte Xbox One, PS4 ou Steam et cherchez la bêta ouverte de DOOM. »
pas de panique !
La bêta ouverte est distribuée gratuitement sur Steam, le XBOX Live ou le PSN Store. Elle pèse plus de 5 Go, d’où la nécessité de la télécharger la veille pour pouvoir y jouer rapidement ! Tout le monde peut y participer, sans rien faire d’autre que de télécharger puis lancer le jeu.
Nous n’avons droit qu’au mode multijoueur, ce qui est peu. Ce dernier ne semble pas très fourni : match à mort par équipe ou sentier de la guerre. On joue en 6 VS 6. Ce qui surprend, c’est que sur PS4 déjà tôt le matin, il y a plein de joueurs, semblant indiquer que ce titre est très attendu ou a su piquer la curiosité des joueurs. À moins que les serveurs soient multi-plateformes. Quoi qu’il en soit, on trouve une partie sans problème et c’est une bonne chose.
En match à mort, la première équipe qui arrive à 75 points remporte la manche. Des bonus apparaissent régulièrement et il est nécessaire de les ramasser, car la santé ne se régénère pas automatiquement. Je n’ai pu jouer que sur 2 cartes différentes : une sorte de complexe un peu futuriste et une caverne à l’ambiance satanique, deux lieux qui correspondent bien à l’esprit de la série. Ces cartes sont adaptées au jeu multijoueur : de taille moyenne (ou petite, ça dépend des avis), elles fourmillent d’embranchements, de passages, de recoins et de plateformes pour prendre l’ennemi à revers, tendre des embuscades, etc. Niveau armement, c’est plutôt pas mal, mais classique : lance-roquette, fusil d’assaut, fusil de sniper, décharges d’énergie… Un petit téléporteur vient compléter la panoplie. On peut, bien entendu, achever ses adversaires au corps-à-corps. Mais ce qui fait la spécificité du titre, c’est la présence des démons : en effet, le joueur peut devenir un montre terrifiant pendant une durée déterminée. Si on est plus puissant sous une forme démoniaque, on est aussi plus facilement repérable ! Il est également amusant de voir un démon parcourir la carte en jet-pack !
Le sentier de la guerre est en fait une sorte de capture du drapeau. Une zone mobile se déplace le long d’un parcours fléché. Si on s’introduit dedans et qu’on reste en vie plusieurs secondes, on la capture. Le parcours prend alors la couleur de l’équipe l’ayant capturé et on gagne régulièrement des points selon le temps passé sous notre couleur. Cependant, les adversaires déferlent pour s’approprier cette zone. À mon avis, c’est beaucoup plus dynamique et amusant que les matchs à mort, mais c’est juste mon point de vue personnel.
La personnalisation du joueur est très limitée au début : uniquement deux choix possibles. Plus on joue, plus on gagne d’expérience et plus on débloque d’objets et d’éléments de personnalisation. DOOM permet d’utiliser des kits de piratage, à débloquer en jouant, qui dotent le joueur de bonus divers et variés : repérer les armes spéciales, bénéficier de primes, etc. Si, dans cette bêta ouverte, on n’y prête pas beaucoup attention, ces kits risquent d’avoir une plus grande importance par la suite. On gagne des niveaux rapidement, qu’on gagne ou qu’on perde, ce qui est une bonne chose pour le grand public, et des tableaux détaillés regroupent les performances de chaque joueur, ainsi que l’avancement des défis.
Le mieux, c’est de voir tout ça en vidéo – attention, j’ai grillé quelques neurones en la faisant !
D’un point de vue technique, cette version bêta est très satisfaisante : les graphismes sont très agréables, sans chercher à en mettre plein la vue, et le jeu semble tourner parfaitement, à part quelques bogues de temps en temps, mais l’éditeur prend bien le soin d’avertir le joueur que c’est normal. Personnellement, j’ai juste vu le jeu planter une seule fois au démarrage d’une partie, donc je n’ai pas à me plaindre. Les commandes réagissent parfaitement, notre avatar aussi et il n’y a pas de problème d’affichage ou de caméra, ce qui est vraiment tout ce qu’on demande. Les conversations au micro ne semblent pas avoir d’incidence négative sur les parties (pas de ralentissement ou de voix hachée). Mais j’avoue que je n’en utilise pas et que j’ai juste entendu 2-3 joueurs pousser quelques cris pendant les parties, donc ce n’est peut-être pas très révélateur. En revanche, l’ambiance sonore est excellente et immersive avec une voix-off qui rythme les affrontements de façon impeccable.
Ce nouveau DOOM semble prometteur d’après ce que l’on voit de son mode multijoueur, certes assez famélique, mais qui permet de bien s’amuser sans se « prendre la tête ». De plus, les parties sont ni trop longues ni trop courtes, juste ce qu’il faut pour ne pas lasser, et s’enchaînent assez rapidement. Le jeu semble toujours aussi fidèle à ses prédécesseurs avec son mélange d’atmosphère sombre en raison des démons et son humour un peu potache, comme on le voit avec les animations des meilleurs joueurs en fin de partie, qui exécutent des danses ridicules. Qu’on soit expert en FPS ou non, on y prend du plaisir et c’est ce qui compte. Espérons que le jeu complet soit à la hauteur !
Déçu, déçu, déçu.
On verra ce que donne le solo maintenant
Par contre Unreal Tournament en alpha fait le job pour ceux qui, comme moi, aiment les FPS nerveux à l’ancienne.