Test : Train Valley (PC – steam)

J’adore les jeux de gestion et les simulations, j’adore les trains aussi ! Bon, alors tout naturellement, Train Valley doit être fait pour moi, non ?! On va voir ça sans plus attendre.

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Simuler le train-train

Entre Train Fever et Thomas et ses Amis on a déjà de quoi faire, mais j’aime bien prendre le train, donc en voiture !

Quand on est fan des jeux de gestion à la SimCity, on a sans cesse envie de construire et de créer des villes ou autres environnements en tout genre et de les voir s’animer devant nous. Se prendre pour dieu, quand on est un simple mortel, ça monte vite à la tête. Dans ce Train Valley, le jeu est très simple : une vue de dessus d’un terrain pré-défini (une jolie vallée, si on en croit le titre), une gare et un train de la même couleur (au début ; le nombre de gares, et donc de trains, augmente par la suite) et à vous de construire des voies de chemin de fer. Simple, non ?
Le but du jeu, vous l’avez compris, amener un train d’un point A à un point B, uniquement en construisant des rails et en  contrôlant les départs des trains.
Et puis ça se corse : différentes gares font leur apparition avec des trains prêts à partir, mais pas de rails pour eux !! Il faudra donc relier les gares entre-elles, et on peut même utiliser les rails déjà existants ou les faire se croiser, mais à partir de là, il faudra alors gérer des aiguillages, sinon gare à la catastrophe ferroviaire !
Lorsque deux trains se percutent, non seulement ils explosent et disparaissent, mais vos rails aussi sont détruits.

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Tchou Tchou, les rageux !

Quand le train arrive dans la bonne gare, le joueur gagne de l’argent qui lui permettra de financer de nouveaux rails et la petite ville qui entoure la gare se développe également comme par magie. L’affaire se complique lorsque le joueur se trouve à contrôler plusieurs trains, à l’aide des aiguillages (il peut aussi leur faire faire demi-tour), en évitant que tout ce petit monde ne se croise ou parte dans la mauvaise direction ou n’arrive au mauvais endroit. Et il faudra être efficace, car les trains au bout d’un moment peuvent partir tout seuls, même si l’on a pas fini nos constructions. Évidemment, on peut aussi accélérer le temps si tout est au point et qu’on a pas envie d’attendre.
Notons également que chaque obstacle, rocher arbre ou même village, devra être coupé moyennant finance, afin de faire avancer son chemin de fer. Il faudra donc bien doser son itinéraire, couplé avec une bonne gestion du temps et de l’argent et prévoir les différents itinéraires.
Les graphismes sont datés, mais l’ambiance rétro qui se dégage du titre en général va surement plaire aux fans de trains. Du train à vapeur aux bolides électriques, tout y est.

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« Assurez-vous de n’avoir rien oublié dans le train »

Des défis bonus, sorte d’achievement, dans chaque niveau viennent stimuler le tout, comme finir le niveau sans un seul accident, gagner une certaine somme d’argent, etc.
Puisque le temps passe et que vous réussissez chaque niveau, les environnements ainsi que la technologie des trains, eux aussi, évoluent afin d’éviter une trop grande répétitivité. Du coup, on passe de l’Europe ancienne, à l’Amérique des chercheurs d’or jusqu’à l’URSS, puis le moderne Japon, en traversant les époques de 1830 à 2020.
Un nouveau DLC qui propose l’Allemagne en terrain de jeu est disponible depuis le 7 avril 2016.

Et pour ceux qui préfèrent construire sans contrainte, un mode bac à sable permet de rejouer les cartes sans contraintes d’argent, ni d’accidents dévastateurs.
Pour finir, 2 petits plus suffisamment rares pour être soulignés : une option « daltonien » permet de pouvoir jouer sans avoir à reconnaître les couleurs et le jeu est jouable sur Mac (sinon je n’aurais pas pu le tester pour vous ; voir mes dossiers sur les jeux Steam compatibles Mac). Il ne demande d’ailleurs pas énormément de ressources, donc il sera jouable même sur vos vieilles bécanes !

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Train Valley est simple à prendre en main, bien qu’exigeant au niveau des défis. Par contre, au niveau de la réalisation, ça pèche un peu. Le jeu n’est pas très fluide, ni très esthétique et surtout, il arrive qu’on ait du mal à poser le rail à l’endroit désiré avec la souris, cela ne répond pas aussi bien et précisément qu’un SimCity, notamment au niveau du déroulé des rails d’un point à un autre. Pour mixer 2 chemins de fers et créer un aiguillage, il faut parfois s’y reprendre à plusieurs fois, une vraie catastrophe. Quelques cafouillages dans ce genre de jeu peuvent vite rendre fou !
Malgré tout, ça reste un bon passe temps si on aime la gestion d’un réseau ferroviaire complexe, dense et de tout ce que ça peut entrainer.

Sironimo

Points forts :

– Une simulation de gestion de train !
– Simple et intuitif à prendre en main

Points faibles :

– Graphismes assez vieillots
– Quelques soucis avec la souris pour poser les rails

LA NOTE : 13/20

Développeurs : Alexey Davydov , Sergey Dvoynikov , Timofey Shargorodskiy
Éditeur : Flazm
Genre : Simulation / gestion / Puzzle-game
Supports : PC et Mac (dispo aussi sous Linux)
Date de sortie : 16 septembre 2015
Prix 9,99 €
Dispo sur : SteamHumble StoreSite officiel

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