Découvrez le destin de South Park L’Annale Du Destin dans un test qui restera dans les annales !

Ubisoft sait que les fans ne rigolent pas quand il s’agit de leurs séries préférées. C’est sans doute la raison qui a poussé l’éditeur à reporter plusieurs fois les jeux de la licence South Park.
Dans le cas de The Stick Of Truth, cela a été bénéfique, car le jeu était vraiment peaufiné dans le moindre détail, mais malheureusement pour l’éditeur, on risque d’avoir des exigences similaires pour le nouvel opus de cette saga… L’annale du destin ! Cette suite tant attendue arrivera-t-elle à la cheville de son prédécesseur ? On vous répond tout de suite.

Avant de commencer notre test, je fais un aparté sur la VF. Je n’ai pas vraiment d’avis sur ce qui s’est passé… Peut-être qu’Ubisoft aurait dû être plus souple sur les négociations, peut-être que les doubleurs ont été capricieux, mais le problème n’est pas là. Le fait que les voix ne soient pas officielles est gênant, mais je ne le prendrai pas en compte. Le problème est que la VF proposée est une catastrophe… On retrouve les mêmes personnes qui font plusieurs voix dans la même scène avec presque la même intonation, des personnages ayant des voix différentes en fonctions des phrases, des textes lus sans émotion et même des phrases coupées… Je pense qu’Ubisoft aurait dû attendre avant d’implémenter la VF, car c’est bâclé et ça se sent (petit bigup au doubleur de Cartman qui essaie vraiment d’être au plus proche du personnage).

Civil War

L’aventure de L’annale du destin démarre juste après les événements de The Stick Of Truth. Tandis que notre héros est devenu roi, il est confronté à un nouvel ennemi, mais il est loin de se douter de ce qui l’attend vraiment. En effet, alors que Cartman et le bâton de la vérité sont introuvables, le Coon (Cartman), un super héro venu du futur, apparaît pour mettre en garde les enfants d’une terrible menace. Afin de l’éradiquer, il aura besoin de monter une nouvelle bande de super héros dans lequel notre personnage devra se faire une place. Alors que j’avais vraiment adoré le scénario de The Stick Of Truth, je suis assez déçu par L’annale du Destin… En effet, la trame de ce nouvel opus est une copie conforme de son prédécesseur. On a vraiment l’impression que les scénaristes n’ont rien écrit et qu’ils se sont contentés de changer les gags sur l’univers medieval-fantasy par d’autres sur l’univers DC / Marvel, c’est assez dommage.


Bonne note, tout de même. Le jeu profite de son univers contemporain pour se moquer (en dénonçant) de sujets de société, comme le racisme, la corruption, les smartphones ou le phénomène LGBT. Tout au long de l’histoire, on est confronté à des situations ou des choix en rapport à ces sujets et si ça reste toujours sur le ton comique, ça provoque tout de même une petite prise de conscience… Évoluer en jouant aux jeux vidéo ? C’est faisable grâce à South Park, bien joué Ubisoft.

N’oublie pas, de grands pouvoirs, ça veut dire des meufs canons et beaucoup de pognon

Malgré une rejouabilité quasi inexistante, le jeu propose une durée de vie légèrement supérieure à celle de The Stick Of Truth et ça c’est un excellent point, car l’aventure n’offre pas le luxe de s’ennuyer. Encore une fois, on retrouvera les nombreux aspects qui ont fait le succès du jeu, à savoir des combats bien ficelés, des énigmes à résoudre grâce aux sorts de pets et aux amis et des bonus à trouver (affiches Yaoi et followers).

 

Dans L’annale du Destin, l’équipement devient purement esthétique (c’est pas plus mal) et la modification d’attributs se fera via des emplacements d’artefacts qu’on débloquera au fur et mesure des niveaux. Ce nouveau système offre une plus grande possibilité d’optimisation pour son personnage, en plus de laisser au joueur le choix de son costume, ce qui colle parfaitement avec le nouveau système de classe. En effet, dans The Stick Of Truth, on avait le choix entre 4 classes qui proposaient chacune un tas de compétences spécifiques, mais c’est fini. Maintenant, on a le choix entre 10 classes qui ne possèdent que 4 pouvoirs, mais la petite particularité, c’est qu’on pourra avoir 4 classes simultanément et donc créer sa barre de compétences avec les 4 sorts de son choix parmi les 16 disponibles. Ce système offre la possibilité au joueur d’optimiser son personnage et son expérience de jeu comme il l’entend, ce qui est vraiment un excellent point.

 

Avec cet opus, Ubisoft a complètement revu le système de combat afin de le rendre moins monotone. Les combats ont lieu sur des quadrillages. À chaque tour on pourra déplacer son personnage sur un nombre de cases défini (en fonction de vos classes / artefacts) et lancer un de ses quatre sorts (attaque, attaque de zone, soins, déplacement) qui sont soumis à des restrictions dimensionnelles et qui pourront appliquer des effets aux personnages touchés (saignement, gel, dégoût, ralentissement, collision). Avec ce système, le jeu se complexifie. Il oblige le joueur à réfléchir à l’avance au positionnement de ses personnages et permet de rendre les combats beaucoup moins répétitifs.

COON CINEMATIC UNIVERSE

En temps que fan d’univers medieval-fantasy, j’ai adoré l’interprétation parodique de The Stick Of Truth. Le jeu avait réussi à créer un jeu envoûtant et épique dans lequel on se laissait plonger et même si je suis également fan de Marvel et DC, je ne retrouve pas cela avec L’Annale du Destin. Je trouve le jeu classe, les passages dessinés en « Comics » sont géniaux, mais je coince vraiment avec la B.O. La musique est sympa et parfois originale, mais on tombe trop souvent dans la facilité en faisant de la copie de Marvel/DC… C’est dommage, car la B.O. de The Stick Of Truth était magique et participait grandement à l’immersion.

Super zero ?

L’Annale du Destin est un très bon jeu pour les fans de RPG, de South Park ou même de Super Héros, mais malheureusement, je ne le trouve pas à la cheville de The Stick Of Truth. Bien qu’on retrouve des mécaniques de jeu plus riches et une meilleure durée de vie, le jeu est beaucoup moins crédible à cause de sa B.O. (je passe sur le fait que le scénario soit une copie, par respect pour les gens n’ayant pas joué au premier jeu).

Dkpsuleurr

Points forts :

– Personnalisation complète du personnage
– Toujours aussi déjanté
– Aventure bien rythmée
– Partis pris contre le racisme, sexisme, etc.
– Le nouveau système de combat

Points faibles :

– Trame scénaristique copiée/collée sur The Stick Of Truth
– B.O. peu envoûtante

La note : 17/20

Développeur : Ubisoft
Éditeur : 
Ubisoft
Genre : 
RPG
Support : 
PC, PS4, Xbox One
Date de sortie :  17 octobre 2017

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