Test : Portal 2 (PS3)

Et c’est parti ! La suite de Portal (sorti en téléchargement en 2007) est enfin arrivée ! Vivement salué par la critique pour son gameplay unique et son humour noir, le premier opus avait en son temps marqué les esprits ! Toujours développé par Valve, le soft bénéficie cette fois d’une sortie sur support physique. C’est donc aujourd’hui à Portal 2 de faire ses preuves, histoire de voir s’il se révèle être un digne successeur…

Vous voulez savoir ? Allez, ouvrons tout de suite un portail vers la réponse avec le test qui suit !

Les matins difficiles…

Portal 2, c’est avant tout beaucoup de réflexion, mais avec une bonne dose d’humour et d’ironie en assaisonnement ! Rien de surprenant donc, si les zygomatiques sont très souvent sollicités au cours de l’aventure… Cet aspect comique du soft renforce d’ailleurs énormément le plaisir de jouer ! Par exemple, la première heure passée en compagnie de l’héroïne est tout simplement hilarante ! Le début du jeu solo commence donc avec un retour dans les locaux du centre d’Aperture Sciences, sorte de gigantesque complexe à expériences diverses et variées . À son réveil d’une stase qui a duré plusieurs années, Chell (l’héroïne) se verra secourue par un androïde sur rails absolument ridicule  : Wheatley. Ce dernier n’aura de cesse d’accumuler les maladresses en tous genres, comme par exemple quelques propos lâchés avec désinvolture: « Ils se peut qu’une durée prolongée en stase vous ait causé quelques petites lésions neurologiques irréversibles… mais ne paniquez pas ! » Des passages très drôles en compagnie du robot lourdingue, qui viennent vraiment provoquer plus que le simple sourire ! Mais tout ceci n’est rien comparé à l’attrait principal de Portal 2, la réflexion ! Rapidement, le générateur de portail en main, il s’agira de jongler avec ses neurones en ébullition…

En effet, Wheasley nous apprend que les autres sujets d’Aperture Science sont morts… S’engage alors une traversée périlleuse des salles de tests, avec pour projet la fuite ! Dès lors, l’observation et l’attention seront impérativement de mise. Car si dans les premiers niveaux créer un portail sur un mur pour rejoindre l’entrée du second sera suffisant, la progression dans le complexe se révèle plus ardue à chaque instant ! Pour autant, jamais une énigme ne paraîtra trop difficile et, fait notable, il est toujours agréable d’évoluer dans les décors épurés que proposent les développeurs de Valve ! Mais n’oublions pas un autre personnage important, déjà présent dans le premier opus et qui sera cette fois encore au rendez-vous : GlaDOS. En effet, cette entité robotique aux commandes du centre n’aura de cesse de vous tourmenter un peu plus tard dans l’aventure… Mais chut ! Oui, il est inutile d’aller plus loin dans le scénario, puisque ce dernier constitue également un très gros atout de Portal 2 ! Disons simplement que des rebondissements inattendus jalonnent l’intrigue… Et si nous parlions plutôt du plat le plus alléchant, à savoir le gameplay ?

Whaou, fallait y penser!

Telle pourrait être la formule la mieux adaptée pour décrire les phases de jeu de cette production très originale ! En effet, qu’il s’agisse de dévier la trajectoire d’un rayon laser en ouvrant un double portail, récupérer un cube dans une salle ou rebondir sur du gel répulsif, le soft exploite au maximum l’interactivité avec l’environnement. Ici pas de combats bourrins et explosifs, mais une vraie élaboration des étapes à franchir, comme ouvrir un portail pour que se déverse sur le sol une substance propulsive et s’en servir par la suite pour rebondir sur la plate-forme d’en face… Parfois même, certaines surfaces ne permettrons pas de créer de portail… et là, bonjour l’observation! Évidemment il est assez difficile de retranscrire avec des mots ce que l’expérience procure en plein jeu, mais quoi qu’il en soit il suffit de dire que l’on est souvent bluffé par le côté instinctif du gameplay. Tout repose en effet sur la logique et l’on se surprend parfois à trouver la bonne méthode pour franchir un obstacle, alors que l’on ne croyait absolument pas en sa réussite ! D’où un sentiment très agréable de fluidité dans le soft et un plaisir de jouer inégalable… Seul petit bémol : la durée de vie du mode solo ! Une dizaine d’heures maximum sera en effet nécessaire pour venir à bout de l’aventure, découpée en 10 chapitres. Heureusement Portal 2 sait vraiment nous surprendre puisqu’il dispose d’un mode coopération !

Quand il y en a pour un, il y en a pour...

Deux joueurs,  côte à côte, soudés dans l’adversité, envers et contre tous… Bon allez, ça fait un peu mélodramatique tout ça, disons plutôt qu’il y a de quoi s’amuser ! Car oui, le mode coopération n’est pas que poudre aux yeux ! Au moins aussi recherché que la  « campagne » solo , ce dernier en reprendra les éléments de réflexion. Quant aux protagonistes, il s’agit de deux robots, Atlas et P-Body ! Les deux compères devront donc se démener pour franchir les salles de test sous le regard acerbe de GlaDOS, encore présente dans ce mode. Naturellement chaque joueur possédera un générateur de portail, et l’un et l’autre pourront interagir. Dès lors, Portal 2 devient encore plus prenant, car l’aspect coopération ajoute une dimension supplémentaire aux défis proposés. De surcroît, tout un attirail de fonctions sont à disposition, comme un pointeur permettant d’indiquer une cible au partenaire, ou encore un chrono pour synchroniser les actions! Un mode dont on viendra à bout en un peu moins de dix heures et qui se révèle aussi complet que l’histoire principale… Alors alors, est-ce à ce stade le sans faute pour Portal 2?

Un jeu pas comme les autres…

La production de Valve n’a quasiment que des atouts en poche, et c’est peu dire… Un scénario inventif, prenant et plein de rebondissements (non vous ne saurez rien!), un gameplay unique et plus abouti encore que le premier opus, de l’humour, des personnages qui ne laissent pas indifférent… Bref, une recette de cuisine excellente sur le papier, et tout autant dans l’assiette! Seuls les grincheux pourraient pousser le vice en s’attaquant aux graphismes un peu datés du « soft ». Pourtant ils auraient tort, car Portal 2 va bien au delà de l’aspect visuel, c’est une expérience immersive à tous les niveaux : il nous fait réfléchir , rire et l’on s’attache à son univers décalé, teinté d’ironie! En définitive un jeu pas comme les autres… et nous on l’aime c’est pas notre faute!

Crall

 

 

Points forts :

– Gameplay sans égal

– Scénario inventif et surprenant

– Beaucoup d’humour

– Mode coopération très complet

– Les portails!

– Une difficulté très bien dosée

– Les méninges à contribution

– Procure du plaisir tout simplement!

Points faibles :

– Un chouïa trop court…

– Un peu dépassé graphiquement

– Ambiance parfois un peu glauque

 

 

La Note Le Mag Jeux Vidéo : 18/20

Editeur : Electronic Arts

Genre : Réflexion

Support : PS3, Xbox 360, PC.

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