Savez-vous quel est le point commun entre le Moyen Âge, le Japon féodal, la Grèce antique, l’épopée napoléonienne ou encore les conflits façon Warhammer ? Eh bien ce sont tous des univers / époques qui font partie de la longue liste visitée par Total War ! Et comme notre civilisation est plutôt ancienne, il est normal que la licence arrive encore à nous offrir des nouveautés avec son dernier opus : Pharaoh !

Voile sur le Nil

Comme on s’en doute au titre, Pharaoh prend place durant l’Égypte antique dans un contexte de succession au trône de Pharaon. Nous devrons choisir l’un des 7 commandants à notre disposition pour atteindre ce but et vous verrez qu’il existe de nombreux moyens d’y arriver.

Avant de parler de l’essence de Total War (à savoir la bagarre), j’aimerais faire l’éloge de la complexité / exhaustivité du jeu. Vous pouvez et devez gérer tous les aspects de votre empire jusque dans les moindres détails et je trouve que cela apporte une profondeur toute particulière au gameplay, bien loin d’un concurrent comme Age of Empire. En effet, vaincre des armées ne suffira pas, ou du moins pour les vaincre il vous faudra prospérer… Économie, religions, commerce, relations diplomatiques, popularité auprès du peuple, complots, ambitions sont autant de facteurs qu’il vous faudra gérer pour gagner la partie et autant vous dire que ça ne sera pas une mince affaire. Bien loin du simple RTS, Total War: Pharaoh nous entraîne dans une véritable simulation de civilisation.

La géopolitique, c’est cool, mais quid de la baston ?

La saga Total War est réputée pour son système de combat ultra stratégique et ce n’est pas Pharaoh qui y changera quelque chose. Avec un très grand nombre d’unités disponible, des variables météorologiques et territoriales à prendre en compte, il faudra se transformer en véritable chef de guerre pour vaincre ses ennemis !

Vous êtes en sous-nombre ? Préparez le terrain, utilisez votre cavalerie pour briser les flancs des troupes ennemies et remportez la victoire en positionnant vos archers en hauteur. Les RTS sont votre terrain de jeu ? Vous avez les APM d’un joueur de Starcraft ? Dommage que cela ne vous sauve pas … Pharaoh exige de la patience, de la réflexion, et surtout une bonne capacité d’adaptation, ce qui rend chaque bataille unique et épique à souhait !

Les lumières du phare d’Alexandrie

Bien que les cinématiques soient très propres, on ne peut vraiment pas dire qu’on joue à Total War pour sa beauté … Techniquement, le jeu est bien trop limité par son ampleur, et de toute façon je pense qu’il répond à un public qui aime les possibilités de gestion offertes par ce dernier plus que tout le reste.

Malgré tout, l’ambiance générale est quand même bien travaillée avec une bonne cohérence visuelle (UI / DA) et une bande son envoutante. Dommage, par contre, que la synchronisation labiale des cinématiques soit digne d’un doublage de vieux film de kung-fu.

Pas vraiment innovant ce Total War: Pharaoh, cependant il faut admettre que la formule fonctionne toujours aussi bien ! Le jeu est très addictif, plein de rebondissements et vous aspirera pendant des heures durant sans que vous ne vous en rendiez compte, si vous aimez l’Égypte, l’histoire ou les RTS… GO !

Dkpsuleurr

Points forts :

– Une époque pas souvent explorée dans les jeux
– Complet et complexe
– Durée de vie phénoménale

Points faibles :

– Visuellement pas au top
– La synchronisation labiale qui vient entacher des cinématiques pourtant sublimes

LA NOTE : 17/20

Éditeur / Développeur : SEGA / Creative Assembly
Genre : RTS, stratégie, tactique
Support : PC (Steam)
Date de sortie : 29 septembre 2023