Test : Tembo The Badass Elephant (PS4)

tembo-the-badass-elephant-jaquette-cover-01Si au-delà des logiciels Pokémon on a parfois eu l’occasion de découvrir Game Freak sous un autre jour, il est rare d’entendre parler de l’une des autres licences sur lesquelles le studio a pu travailler. Celle en question, Tembo The Badass Elephant éditée par SEGA, ne passant même pas par les consoles Nintendo, serait-ce le jeu de l’émancipation ?

Elephantom pain

Fusion entre Dumbo ou Jumbo, selon votre préférence, en tant qu’éléphant et Rambo pour son côté guerrier mais aussi dans le look : ce ruban rouge n’ayant pas été inspiré par Gizmo des Gremlins, Tembo est un pachyderme prêt à en découdre. Son but étant de sauver Shell City de l’armée Phantom. Ce n’est pas la peine d’en rajouter, TTBE ne faisant pas dans la parlote, mais clairement dans l’action qui fera souffrir plus d’un guerrier du camp d’en face !

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Elefun

Basé sur un système de jeu d’action 2D classique, le soft nous propose de prime abord d’aller d’un point A à un point B. Ceci en, nous vous prions de nous excuser du terme, défonçant tout sur notre passage car franchement Tembo n’est pas du genre à rater un éléphant dans un couloir. Mais heureusement pas uniquement, puisqu’il sera aussi nécessaire de résoudre de légères énigmes demandant l’utilisation d’une capacité donnée à un endroit précis, ainsi que le déclenchement de mécanismes. Cela nous permettant justement d’aborder les diverses actions attribuées à notre personnage.
En plus de ses courses effrénées, celui-ci pourra notamment sauter, flotter quelques instants dans les airs, donner de gros coups avec sa trompe, lancer de l’eau avec cette dernière, se transformer en boule ou encore frapper avec ses fesses.
Tous ces mouvements permettant, selon la situation, de venir à bout du menu fretin, des boss ou encore tout bonnement de fracasser les obstacles nous barrant la route. Notre gentil petit éléphant étant par exemple capable de détruire un immeuble du plafond au sol, si si, en l’attaquant par le toit avec son popotin. Aller à toute berzingue à la rencontre des soldats à pieds coule de source et cela fera partie de l’aventure, mais passer au travers d’un hélicoptère ou d’un char menaçant, ainsi que détruire un robot géant sera également au programme.

Cependant il n’y a pas que la castagne dans la vie, des civils ayant été pris en otage il sera nécessaire de les délivrer en débusquant des passages secrets. Ce mélange d’action frénétique et de libération dans un univers 2D rappelle alors plus que jamais Metal Slug, ce qui est loin d’être une mauvaise inspiration. La récolte de cacahuètes sera aussi essentielle pour votre vie, tandis que le nombre d’opposants vaincus vous octroiera ou non un passage vers le niveau supérieur. Cette spécificité apporte une bonne dose de défi et tord au passage le cou à notre pensée première, celle d’un soft où l’on déboule sans trop s’arrêter, peu importe notre réussite sur tel ou tel point. En somme, une pachydermique différence par rapport à un Sonic The Hedgehog, qui à la vue de la bande-annonce que nous avions partagé ici pouvait paraitre une comparaison viable. Même si des accessoires croisés dans les décors, comme des canons nous propulsant dans les airs ou encore des bumpers, nous rappelleront l’autre vedette animale bleue.

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Pas si terne

Evoluant dans un univers semblant tiré d’une bande-dessinée, tant par les fonds conçus à la manière d’un comic, que par les onomatopées à base de smash, bada, wham… s’affichant à l’écran, Tembo The Badass Elephant séduit par son style. Même si le revers de la médaille de ce choix graphique fait que l’on trouvera certains décors un peu vides et forcément encore plus vides de vie. Ce qui se déroule au premier plan est donc chargé de raviver ce monde et le fait très bien. Plus colorés et donc percutants au regard que les images au second plan, ces personnages et éléments possèdent une identité clairement plus cartoon que B.D. et ceci avant même de les regarder se mouvoir. Les voir justement en mouvement accentuant cette sensation, particulièrement concernant Tembo et toutes ses « petites » animations très bien détaillées, rigolotes et offrant un certain charme à l’animal. On relèvera avant tout son comportement durant ses instants de flottaison, où notre héros secouera vivement ses pattes à l’instar d’un Vil Coyote tentant de ne pas tomber d’une hauteur abracadabrantesque.
L’ambiance humoristique navigue d’ailleurs à peu près dans la même voie. Nous sommes dans un dessin animé jouable, la drôlerie est donc très visuelle, formée sur des clins d’œil et des gags dans les actions.

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Game Freak et SEGA possèdent avec Tembo The Badass Elephant une nouvelle franchise s’avérant très intéressante. Amusante de par son atmosphère et efficace avec ce gameplay que l’on connait si bien, elle pourrait véritablement déboucher sur une série, le potentiel étant présent. Il reste toutefois certains points pouvant être mieux exploités, comme les objectifs secondaires, de la personnalisation et surtout l’arrivé d’un mode multijoueur si essentiel dans le genre action. Mais on passera déjà un bon moment avec lui et ce pour moins de 15€, un ultime bon point.

Inod

Points forts :
– Efficace d’entrée
– Maniabilité
– Les animations de Tembo, des ennemis…

Points faibles :
– Absence de multijoueur
– Pas de possibilité de customisation de Tembo

La Note Gamingway : 15/20

Développeur : Game Freak Inc
Editeur : SEGA
Genre : Action
Supports : PlayStation 4, Windows (Steam) et Xbox One
Date de sortie : 21 juillet 2015

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