Test : Silent Hill Downpour (Xbox 360)

La saga Silent Hill est maintenant encrée dans la mémoire de beaucoup de joueurs comme étant la meilleur saga de survival horror de tout les temps! Du moins pour les épisode 2 et 3 sortis sur Ps2 qui représentent le summum de la peur et du stress oppressif qu’est capable de faire ressentir un jeu vidéo. En revanche les suivants, malgré qu’ils soient bon pour la plupart, n’excellent pas le duo de choc et sont considérés par beaucoup comme fuyant les règles fondamentales qui font des Silent Hill des jeux d’exceptions. Tout cela porte à débat étant donné qu’on ne discute pas les gouts et les couleurs mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui. Filons découvrir Silent Hill Downpour et tachons de voir s’il mérite une place sur le podium de la peur ou non.

C’est moi ou cette ville n’est pas très normale?

Vous êtes Murphy Pendleton un taulard en plein transfert entre 2 centres pénitenciers, lors du trajet un accident vous rend accidentellement votre liberté à proximité d’un ville dont on ne citera pas le nom (c’est inutile hein?). Difficile d’en dire plus concernant le scénario si on ne veut pas vous en dévoiler trop et vous gâcher la découverte de ce titre. Sachez juste que comme dans chaque épisodes, votre avancée dans le jeu vous en apprendra plus sur le passé de notre héros (anti héros?) et sur les démons qui l’habitent. On notera tout de même un défaut que beaucoup remarqueront, l’histoire se compose en quelque sortes de 2 parties et l’intrigue est plutôt stagnante lors de la première moitié, rien de gênant en soit sauf si l’on est habitué à l’avancé progressive des scénario dans la série SH.

Concernant l’ambiance, Downpour est un quasi retour au source et s’approche fortement de l’ambiance sale, désagréable et oppressante des 2 meilleurs épisodes de la saga. La brume, les zones sombres, les apparitions éclair et les personnages inquiétants que l’on rencontre au fil de l’aventure font un tout qui, à quelques ingrédients prés, est la recette parfaite pour un survival horror. La gestion de la lumière via les lampes torches renforce la peur de l’inconnu, d’autant plus que ces dernières ont des batteries limitées qui, une fois vidées, vous forceront à continuer votre périple à la lueur d’un simple briquet n’apportant que peu de lumière et donc peu de marge de manœuvre. On regrette cependant la disparition des filtres (les joueurs de longue date s’en souviennent) qui donnaient un rendu d’images sales et qui confortaient l’ambiance et l’univers graphique de Silent Hill.

Hum… c’était quoi ce bruit?

Vos oreilles seront aussi gâter que vos yeux car, s’il y a une chose que l’on ne peut pas critiquer facilement dans un Silent Hill, c’est bien sa bande son! L’univers sonore est tout aussi dérangeant que le reste, passant d’un brouhaha stressant à un silence glacial qui ne laisse rien présager de bon. Si vous touchez pour la première fois de votre vie un Silent Hill avec Downpour, alors dites vous bien que le meilleur moyen de profiter du jeu à 100% et de se plonger dans le noir le plus total avec, si possible, un casque vissé sur les oreilles, la sensation de peur et d’oppression n’en sera que plus réelle (pensez aussi à la couche si vous avez la fuite facile).

Mais tu vas lui exploser ta bouteille sur la tête oui?

Le gameplay de son côté se contente de suivre les anciens épisodes en se permettant d’innover un peu. Les armes, par exemple, se ramassent un peu partout et s’usent ou se cassent si on les utilise trop intensivement. Il faudra donc veiller à toujours jeter un œil à son environnement pour guetter le moindre objet permettant de casser de la bestioles, au cas où la planche avec laquelle vous frappez tout ce qui à le malheur de vous faire sursauter viendrait à casser. D’ailleurs, en parlant de casser du vilain pas super sympa, sachez que les phases de combat sont le plus gros point faible de cet opus : répétitives et peu précises ces moments créent des coupures ennuyeuses dans votre avancée (une fois l’instant de surprise passé). On vous conseillera donc de régler la difficulté des combat sur facile, notamment au début du jeu, et, pour compenser, de mettre celle des énigmes sur difficile.
On notera pour finir que les courses poursuites apparues dans Shattered Memories sont aussi présentent dans cet épisode. Certainement pensées par les développeurs dans le but de casser l’avancé ou de causer des montées de stress, ces dernières sont en fait complètement inutiles et sans intérêt.

Direction le revendeur ou pas?

En résumé, et puisqu’il faut savoir positiver, dites vous bien qu’il y a beaucoup de bon dans ce Silent Hill, que ce soit pour le système de choix (pouvant, par exemple, décider du sort d’un personnage), de certaines phases surprenantes tel que le train de la mine, les différentes fins ou les clins d’œil aux anciens épisodes, vous aurez vite fait d’oublier les défauts du jeu au profit de son ambiance et de son histoire. Un épisode qui signe un véritable retour aux sources malgré quelques maladresses et la disparitions de quelques ingrédients magiques (voir essentiels pour les puristes) qui font d’un Silent Hill un Silent Hill.

Djeks

Points forts :

– Une ambiance oppressive et dérangeante

– Un système de choix influant sur le déroulement du jeu et amenant à des fins multiples

– Le retour d’ingrédients ayant fait la gloire des épisodes 2 et 3

– Des innovations agréables

Points faibles :

– Un scénario en 2 temps rendant une partie du jeu un peu pauvre

– Des combats injouables dut à la mollesse de Murphy

– Des phases futiles et accessoires tel que les courses poursuites

– Environ 8 à 9h de durée de vie en difficulté moyenne

La Note Le Mag Jeux Video : 16/20

Éditeur : Konami
Genre : Survival horror
Support : Xbox 360, PlayStation 3
Date de sortie : 29 Mars 2012

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