Test : Ryse Son of Rome (Xbox One)
NDLR : Test effectué à partir d’une version du commerce. Gamingway n’a aucun contact éditeur avec Xbox – Microsoft.
Pour le lancement de sa nouvelle console, Microsoft bénéficie du soutien de Crytek avec Ryse Son of Rome, un beat’em all exclusif à ce support.
Après avoir alléché les joueurs du monde entier grâce à des trailers captivants, ce jeu va-t-il arriver à tenir toutes ses promesses ? Les charmes de la Rome antique vont-ils séduire les joueurs ? La réponse tout de suite.
Du grand spectacle
Véritable vitrine des capacités de la XBOX ONE, Ryse bénéficie de graphismes magnifiques pour un jeu sur console de salon. Effets de lumière somptueux et réalistes, animations fluides, environnements détaillés, on s’en prend plein les yeux. Les musiques et bruitages ravissent aussi les oreilles et le doublage (en version française !) est également très bien fait. On ne nous épargne rien pendant les combats : les tempêtes de sable, le feu, les tenues courtes et moulantes qui mettent en valeur les muscles des combattants (surtout leurs fessiers !), les membres découpés et le sang qui gicle et souille même le sol, ce qui vaut au jeu une interdiction au moins de 18 ans… le niveau de réalisme est assez élevé même si, malgré tout, cela reste perfectible. On apprécie beaucoup les animations faciales, vraiment parfaites. La qualité sonore et visuelle est vraiment au rendez-vous et n’augure que du bon pour les jeux XBOX ONE à venir.
Un petit God of War
Ryse Son of Rome est un beat’em up où le joueur incarne Marius, jeune soldat romain fils d’un sénateur qui, à peine arrivé chez ses parents, voit sa famille massacrée par des barbares qui veulent mettre Rome à feu et à sang. Marius doit donc accomplir sa tâche de défenseur de l’Empire sans se douter de ce qui l’attend.
Ainsi, on combat uniquement au glaive et au bouclier, avec parfois la possibilité d’utiliser un pilum ou un scorpion (grosse arbalète romaine). Marius sait donc frapper avec X, dévier les attaques avec son bouclier A, faire des attaques puissantes pour briser la garde de l’adversaire avec Y ou rouler avec B pour éviter les attaques lourdes que le bouclier ne peut contrer. Marius peut aussi utiliser sa rage pour effectuer des attaques spéciales en appuyant simultanément sur LT et RB. A chaque coup réussi, un compteur de combo augmente. Si Marius se fait frapper, le compteur repart à 0. Ce compteur détermine les points d’expérience et l’or gagné pendant les missions, ce qui permet par la suite d’améliorer les compétences et les exécutions du personnage.
Sous certaines conditions, pendant les combats, une tête de mort apparaît au-dessus de la tête d’un ennemi et signale qu’on peut déclencher une exécution en appuyant sur LT. Quand on active une exécution, la caméra se recentre sur l’adversaire visé et l’action ralentit pour permettre au joueur d’exécuter des QTE : l’ennemi est entouré d’un halo lumineux (jaune ou bleu) qui correspond à un bouton de la manette, il faut alors appuyer sur le bouton en question au bon moment pour démembrer l’adversaire et l’achever par un coup spécial. Les exécutions permettent d’augmenter rapidement le compteur de combo. Si les combats en temps réel sont assez dynamiques, les exécutions viennent un peu casser le rythme et même s’il existe de nombreux moyens d’achever ses opposants, on déplore l’absence d’enchaînements, de véritables coup spéciaux ou de pouvoirs magiques donnés par les dieux, même s’il est possible d’en utiliser pendant les parties multijoueur.
Ainsi, Ryse s’apparente à une sorte de God of War simplifié dont le gameplay manque de richesse et de profondeur.
Une campagne courte rattrapée par les modes multijoueurs
Comptez 5 à 10 h pour finir la campagne de Ryse Son or Rome, divisée en 8 chapitres qu’on peut rejouer à volonté. La rejouabilité du titre est augmentée par la possibilité de refaire la campagne dans un niveau de difficulté plus élevé afin de débloquer de nombreux succès ou simplement pour découvrir tous les parchemins et toutes les vues dispersés aux quatre coins des niveaux, ce qui oblige le joueur à ne pas foncer et à fouiller un peu pour découvrir tous les secrets. La recherche de tous ces éléments constitue la seule quête annexe du jeu et même si ce n’est pas indispensable, cela fait quand même un challenge sympathique. La campagne permet aussi, de temps en temps, de prendre la tête d’un petit groupe de Romains et d’utiliser leur célèbre formation de la « tortue » pour échapper aux flèches adverses.
En revanche, les modes multijoueur tiendront les joueurs en haleine de nombreuses heures. On peut jouer seul ou à deux en coopération dans des arènes qui reprennent les combats de gladiateurs de la Rome antique et consistent en une succession d’épreuves dans des lieux clos remplis de pièges. Il est fortement recommandé de retourner ces pièges contre les hordes de barbares et de veiller à amuser la foule par de nombreuses exécutions afin de marquer un maximum de points. Les objectifs des parties multijoueur sont un peu plus diversifiés que dans la campagne et l’ambiance est très réussie. Les performances en arène peuvent donner lieu à un classement au niveau mondial mais ce n’est pas encore possible actuellement.
L’expérience et l’or accumulés dans ces modes servent à personnaliser le gladiateur en achetant des packs avec l’argent du jeu (ou en passant par la case DLC si on veut même des skins supplémentaires !) mais le personnage ainsi créé ne peut pas être réutilisé dans le mode campagne, les personnages étant différents entre les deux modes de jeu.
Beau mais un peu vide
Si Ryse Son of Rome rend un bel hommage à la Rome Antique et sa barbarie, saupoudrée d’un soupçon de mysticisme, on déplore surtout le manque de contenu : peu d’attaque, pas de pouvoir, aucune classe de combattant même en multijoueur, aucun combat contre des animaux aussi sauvages que terrifiants. Dommage, car la réalisation est vraiment excellente ! On déplore aussi la quasi-inutilité des DLC, assez chers : dépenser plusieurs euros uniquement pour changer les habits du héros ne fait pas vraiment rêver ! On est loin de la palette de coups et des combats tactiques de Gladius, on n’arrive pas non plus à la jouissance bien bourine d’un God of War, mais on s’amuse bien quand même.
Au final, Ryse Son of Rome est une sorte de film interactif sur la Rome antique agrémenté de parties à plusieurs qui raviront les moins exigeants. Les amateurs de beat’em all nerveux resteront un peu sur leur faim. Dommage, car il ne manque pas grand chose pour en faire un excellent jeu.
Enguy
Points forts :
– Graphismes magnifiques
– La Rome Antique
– Facilement accessible
– Parties courtes
Points faibles :
– Jeu assez répétitif, surtout en solo
– Trop peu de coups et de pouvoirs
– Aucune classe de personnage
– Gameplay trop simplifié pour un beat’em all
– Campagne un peu courte
La note Gamingway : 14/20
La note Gamingway : 14/20
Editeur : Crytek
Genre : Beat’em all
Support : XBOX ONE
Date de sortie : 22 septembre 2013
Il faut responsabiliser le public et être un peu plus sérieux.
Elysis > Comprenez bien que la classification PEGI n’a aucune valeur tellement elle est mal faite ! Jouez à Ryse et vous constaterez qu’il n’y a aucune raison de le classer en 18+ ! Le jeu est réaliste pour les animations, les décors mais en ce qui concerne les exécutions c’est loin d’être gore ! Donc je maintiens qu’on peut y jouer assez jeune du moment qu’on aime les jeux d’action/beat’em all.
Inod > Mon petit, terrain glissant ! J’aurais dû dire les peplums et puis j’étais super fan de Gladius sur PS2, XBOX et Gamecube (je l’avais sur les 3 consoles) et franchement j’adorerais voir un remake de ce jeu qui serait certainement une tuerie !
Les développeurs & éditeurs jouent le jeu du PEGI ou CERO, en cochant les cases sans mentir, mais ça peut donner du grand n’importe quoi au final & ils en pâtissent.
Il y a aussi Spartacus Legends qui est sorti sur PS3 & 360 cette année. Je l’avais téléchargé, mais jamais joué.
J’ai l’impression ici que l’on se trouve en présence d’un problème de cohérence.
Il n’y a aucun problème de cohérence : je soulignais dans mon test que ce jeu était classé 18+ par PEGI pour un détail qui est loin d’être choquant car quand on joue, cela ne constitue pas l’essentiel de Ryse. J’étais loin de m’attendre à devoir disserter sur les maladresses de la classification PEGI. D’ailleurs je leur ai déjà envoyé des messages à ce sujet sans jamais obtenir de réponse !
Quand bien même VOUS n’etespas d’accord avec la classification, votre jugement ne concerne que vous alors que le parle ici d’une institution européenne qui a le merite d’exister.
Vous avez peut etre des enfants ? Vous devez peut etre les endormir le soir ? Evitez. Quils aient des nuits agites, quils deviennent plus aggressif a cause de l’excitation ? Loin de moi de parler de tireur fou d’avenir mais un enfant est tres sensible a ce quil recoit comme excitation et emotions.
J’ai un enfant de 8 ans et doit veiller un son cadre pour quil puisse dormir sereinement sans rever de bras decoupes comme cest le cas dans ce jeu.
Merci de regarder un peu plus loin que vos opinions tres personnels et vos jugements pretentieux sur le monde qui vous entoure. Vous gagnerez en maturité.
J’ai apprecié ce site pour sa légèreté je m’apercois qui s’agit d’irresponsabilité et d’amateurisme.
Cordialement,
Pendant ce temps, on perd de vu que Ryse montre le courage d’un homme qui se bat seul contre tous, qui essaie de redonner de l’espoir aux autres et met sa vie en jeu afin de sauver le plus de gens possible. C’est, encore une fois, la lutte du bien contre le mal, mise en valeur par les moyens techniques actuels. Je ne vois pas ce qu’il y a d’abominable là-dedans.
Nos écrits ont été changés dans ce sens car en effet cela n’était pas forcément approprié pour un jeu 18+.
Pour ce qui est d’un débat sur le PEGI c’est autre chose et en effet il ne sont pas toujours vraiment adaptés et souvent il ne sont pas non plus suivi par les consommateurs. Il faut savoir qu’ils sont là surtout à titre indicatif et que, comme vous le rappelez très bien, c’est aux parents de faire leur « travail » et de faire attention à ce qu’ils donnent à leurs enfants.
Si notre site vous parait malgré tout « prétentieux » et rempli « d’irresponsabilité et d’amateurisme » beaucoup d’autres sites standards seront répondre à vos besoins (mais peut-être qu’ils ne prendront pas la peine de vous répondre et de vous écouter comme nous le faisons par contre).
Je t’accorde par contre que la mention PEGI ne trouve nul crédit au près des parents qui sont censés y prêter le plus d’attention.
Mais le mieux, ça reste le PEGI 7+ sur les boites de consoles, alors qu’il y a des jeux 3+.