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Test : Petit Island (Switch)

Qui ici a besoin de vacances ? Ça fait longtemps que l’on est pas parti à l’aventure sur une île tropicale luxuriante et accueillante, non ? Embarquez avec nous, direction Petit Island, le jeu du studio philippin Xelo Games !

Île paradisiaque

Tout de suite plongé dans une atmosphère mignonne et feel good, Petit Island pose les bases après une rapide vidéo d’intro. On incarne Lily, une jeune chatonne intrépide qui regrette de voir son grand-père affaibli et perdre la mémoire. C’est alors qu’elle a une brillante idée : à l’aide du précieux carnet de souvenirs de Papichat, elle décide de se rendre à Petit Island, là où il a passé les meilleurs moments de sa jeunesse ! Ni une ni deux, après un rapide outil de customisation de personnage de chat (plutôt), direction l’aéroport. Lily est bien décidée à rencontrer toutes les personnes qui ont fait partie de la vie de son aîné et à découvrir les environs mais, malheureusement, ou peut-être heureusement pour le bien de l’histoire, un peu tête en l’air, elle a oublié son portable et son portefeuille !
Une fois arrivée sur l’île tropicale, elle va donc devoir se débrouiller pour rendre service aux locaux (tous sous la forme de mignons petits animaux, évidemment) pour récolter autant un ticket de tramway que des informations.

Commence alors votre quête pour renouer avec le passé de papy Papichat, explorer l’île et se rendre compte que certaines choses ont changées pendant toutes ces années d’absence.

Chat et Chill

Graphiquement, vous l’aurez compris, Petit Island est un vrai bonbon coloré et apaisant. La musique accompagne également bien cette ambiance bon enfant et les quelques commandes sont faciles à prendre en main. Munie de votre carte de l’île donnée à votre arrivée, vous allez devoir accomplir bon nombre de quêtes principales ou secondaires qui sont toujours très bien indiquées sur votre plan.
On regrettera malheureusement un décor minutieux, mais avec lequel quasi aucune interaction n’est possible (hors quêtes précises).
Malgré tout, les habitants de l’île et de nombreux petits détails sont là pour rendre le tout plus immersif et agréable. Touristes, visiteurs, habitants, travailleurs, tous vous rendront le séjour plus agréable. Rapidement, on trouvera une monture permettant de gagner un temps précieux en déplacements ; un Bananalama, rien que ça ! Je vous laisse imaginer la bête.
À vous de jouer afin de rencontrer tous les amis de votre Papichat.
Le jeu se parcourt en 5h ou 6h, sans oublier d’ajouter quelques heures de plus pour accomplir les quêtes secondaires ou capturer tous les insectes et les poissons.

La tête dans le sable

Si le jeu propose un monde ouvert où, dès le début, on a hâte de s’amuser et se promener, il faut avouer que l’histoire est malgré tout assez dirigiste et linéaire. Les personnages rencontrés sont d’ailleurs assez bavards et, si à première vue le jeu semble adapté à un jeune public, les longs monologues pas toujours simples pourraient freiner leur enthousiasme. En effet, les tirades parlent par exemple de techniques de peinture et de dessin, perspectives, décors, natures mortes, etc. Peut-être un peu trop de détails pour une aventure qui semble simple et accessible au premier abord.
Tout au long de l’histoire, on va débloquer des outils, largement inspirés d’Animal Crossing : filet à papillon, pelle, canne à pêche et j’en passe et il est difficile de les équiper car il faut tout le temps aller dans le menu pour les sélectionner ou pour les enlever, ce qui est vite fastidieux.
Autre point qui, malheureusement, nous sort du jeu et de son côté détente, c’est une baisse énorme de frame rate, en tous cas sur Switch, puisque nous y avons joué sur cette plateforme. Pour un petit jeu simple, coloré et mignon qui se veut agréable à jouer, se retrouver avec des énormes ralentissements très fréquents, c’est assez rédhibitoire.
Les mini jeux ou puzzles sont quant à eux assez variés mais sans réel chalenge. Armé de votre appareil photo, de votre curiosité et de votre envie de bien faire, vous allez découvrir une aventure douce amer pour aider Papychat resté à la maison.

Pas exempt de défauts qui, malheureusement, viennent casser l’ambiance, Petit Island vous fera découvrir une petite île charmante ainsi que ses habitants et ses coutumes dans une quête émouvante qui relie les générations.

Sironimo

Points forts :

– Graphismes mignons et colorés
Character design animalier adorable
– L’ile grande à explorer
– Musiques et ambiance agréables

Points faibles :

– Le menu rigide et complexe pour changer d’objet
– Pas beaucoup d’interactions avec le décor
– Des lags impressionnants qui empêchent l’immersion (sur la version Switch)
– D’autres soucis techniques…

LA NOTE : 13,5/20

Développeur : Xelo Games
Éditeur : SOEDESCO
Genre : Aventure, Simulation
Support : Nintendo Switch, PS5, PC, XBox Series
Date de sortie : 14 novembre 2024

Sironimo

Sironimo est tombée dedans dès l’age de 5 ans, dans le début des années 80. Elle a fait ses armes sur Amstrad (cpc 6128) et Atari avant d’avoir de quoi se payer sa première console de jeu, qui est arrivée bien tard par rapport à d’autres, la PSOne. Depuis elle n’arrête plus et joue sur toutes les consoles nouvelles générations jusqu’à parler d’une de ses passions ici, avec vous, sur gamingway. https://twitter.com/siro_nimo

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