Test : Omega Labyrinth Life (Switch)

Omega Labyrinth est une série de A-RPG de type rogue-like développée par D3 Publisher. Commencée sur PS Vita en 2015, la censure a empêché la sortie du deuxième épisode chez nous. On passe donc directement au troisième jeu de la série, sur PS4, PC et Switch.

Il faut sauver l’Académie Belles Fleurs !

Omega Labyrinth Life met en scène Hinata, lycéenne de 15-16 ans qui vient tout juste d’arriver à l’Académie Belles Fleurs, strictement réservée aux filles. Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, toute excitée à l’idée de voir le splendide jardin de l’académie. Ce jardin est exceptionnel : ses fleurs ne fanent jamais ! Mais, à peine arrivée, la jeune fille voit les superbes fleurs flétrir. Hinata est immédiatement accusée d’avoir détruit l’académie ! Pour redorer son blason, la jeune fille doit donc partir explorer les donjons, situés sous l’académie, pour trouver un moyen de sauver le jardin. Les autres jeunes filles, et même la directrice, proposent également de donner un coup de main.

Un dungeon crawler attrayant

Chaque donjon est généré aléatoirement et peut contenir jusqu’à 99 étages ! On choisit 2 personnages parmi toutes les demoiselles, on sélectionne la leader, et on part explorer les donjons. Chaque étage contient une succession de salles avec des objets à récolter, des monstres à éliminer, des pièges invisibles ou même des salles spéciales comme les sources chaudes. Ces dernières sont importantes, car non seulement elles donnent accès à un mini-jeu un peu grivois, mais surtout confèrent des bonus importants à la leader ! Seule la leader peut utiliser des capacités spéciales, mais on peut échanger les personnages à tout moment. Le personnage qui suit la leader ne reste d’ailleurs pas inactif : il attaque également les monstres en cas de besoin. On peut même croiser les autres filles dans les donjons : ces dernières aident aussi à éliminer les indésirables. On peut, en outre, tomber sur la directrice et sa boutique spéciale, mais il faut avoir suffisamment d’« omega » en sa possession. Attention à ne pas se faire passer pour une voleuse !

La spécificité d’Omega Labyrinth est de toujours revenir au niveau 1 quand on quitte un donjon. On doit d’ailleurs parcourir chaque donjon d’une traite, car on ne peut pas en sortir avant la fin. Bien se préparer est donc crucial, car si on meurt dans un donjon, on perd absolument tout son équipement ! La gestion de l’inventaire est également un élément à maîtriser, tout comme la puissance des personnages.

La puissance omega est au cœur du gameplay de la série. On en gagne en éliminant des monstres. Les ennemis vaincus donnent de l’expérience qui permet de monter en niveau et donc de devenir plus puissant, tout en soignant les personnages. On peut également se soigner en marchant, en utilisant des potions ou en prenant un bain. La puissance omega sert de monnaie, aussi bien pour acheter des objets que pour les renforcer. En explorant les donjons, on va découvrir tout un tas de merveilles (armes, armures, sorts, potions, etc.) qu’on peut équiper immédiatement, mais rien n’est aussi puissant que les objets créés soi-même. Cependant, pour cela, il faut cumuler de la puissance omega et des ingrédients spécifiques. Il faut donc faire des allers-retours réguliers entre les donjons et l’académie afin de trouver des graines de fleurs qu’on peut ensuite planter, voir pousser puis récolter pour obtenir des ingrédients indispensables à la synthèse d’objets ou au renforcement des personnages. La puissance omega s’accumule dans la poitrine des jeunes filles : quand on en a assez, les seins grossissent. Le but est donc d’essayer d’avoir la taille de bonnet la plus élevée possible ! Mais attention : à chaque étage, le nombre de pas est limité. Si un vent chaud commence à souffler, c’est signe qu’un montre invincible est en route pour exterminer l’équipe. Il faut donc vite passer à l’étage suivant, même si on a une forte poitrine ! Mais quand même, c’est bizarre cette histoire de poitrine qui grossit !

Un jeu très très coquin

Si vous pensiez que Senran Kagura était une série osée et que Reflexions allait trop loin, alors éloignez vite les enfants ! Dès le début du jeu, on remarque que les poitrines des jeunes filles sont mises en avant, même pendant les dialogues. Quand on passe d’un personnage à l’autre, les seins ballotent dans tous les sens, sans savoir pourquoi. C’est valable également dans les menus, quand on vérifie les statuts des personnages. C’est un indicateur du niveau de perversion des développeurs, qui sont certainement célibataires depuis trop longtemps !

Ainsi, le jeu n’épargne aucun détail gênant aux joueurs : on peut caresser les seins des filles qui prennent leur bain, on doit faire une branlette espagnole aux objets (oui, c’est bien le terme approprié !) récupérés dans les donjons pour libérer leur puissance, avec tous les détails liés à cette action (objet de forme phallique qui grossit en devenant de plus en plus rouge, puis explosion de matière blanche à la fin, que du bon goût !). Pour apprendre de nouvelles capacités spéciales aux jeunes filles, il faut passer par des séances torrides dont le but est de leur donner un orgasme. Au cours de ces séances, leurs tenues s’ouvrent de plus en plus et on a droit aux mimiques et cris qui vont bien avec les gestes effectués. D’ailleurs, les adolescentes font tout pour passer pour de grosses cochonnes : selon les parties du corps caressées, elles vont soit sourire et gémir de plaisir, soit montrer leur désaccord. Comme par hasard, ce sont les parties les plus érotiques sur lesquelles il faut se concentrer pour les faire jouir du mieux possible et récolter un liquide indispensable au système d’amélioration. Il vaut mieux ne pas se demander ce qu’est ce liquide… On a également des dialogues un peu équivoques avec parfois des scènes très gay friendly. Les lesbiennes font apparemment toujours fantasmer ! On ne parlera pas non plus de l’équipement revu et corrigé pour la série : si dans un RPG classique on trouve des armures, ici on doit s’équiper de soutiens-gorge et petites culottes ! C’est amusant cinq minutes, mais ensuite cela devient très lourd ! Le mieux, c’est de voir cela en action :

Un très bon rogue-like de mauvais goût !

C’est surprenant, mais malgré son côté fortement sexualisé, Omega Labyrinth Life est un très bon dungeon crawler. Il faut vraiment passer du temps dans les donjons pour trouver des objets et ingrédients à ramener à l’académie afin de pouvoir reconstruire cette dernière et renforcer les personnages, ce qui permet d’explorer des donjons plus difficiles. Le gameplay est bien pensé. Le jeu s’avère même très punitif au début, car on peut vite se faire tuer dans un donjon et pleurer la perte de toutes nos trouvailles. Le jeu comporte aussi des quêtes annexes, mais elles sont généralement peu intéressantes. On a aussi l’occasion de personnaliser l’académie en changeant absolument tous les éléments décoratifs (arbres, bancs, lampadaires, tables, haies, etc.) et en en débloquant de nouveaux.

Si l’aspect grivois de la série s’avère surtout un point négatif (bon, OK, certains vont sauter dessus rien que pour ça !), on regrette que le jeu ne propose pas de version française. En effet, Omega Labyrinth Life propose des voix japonaises et des sous-titres anglais. Les graphismes sont assez agréables, très colorés et surtout un peu kawaii, donc il faut aimer les jeux au style manga très prononcé.

Omega Labyrinth Life est un A-RPG de type rogue-like plutôt réussi, très prenant et à la durée de vie excellente. Il faut compter plusieurs dizaines d’heures pour le finir, et plus encore pour tout faire. Cependant, c’est un J-RPG avec des voix japonaises et des sous-titres anglais. Mais c’est surtout le côté « jeunes filles innocentes qui cachent de grosses chaudasses à tripoter sans retenue » qui peut rebuter. C’est dommage, car le jeu est bien pensé et le challenge à la hauteur, avec ses nombreux donjons aléatoires parfois gigantesques. En gros, il faut aimer les « japoniaiseries » ;D dont il est un parfait exemple. On signale aussi que la version PS4 est censurée, contrairement aux versions Switch et Steam.

Enguy

Points forts :

– Gameplay bien pensé et addictif
– Très bonne durée de vie
– A-RPG typiquement japonais
– Plusieurs personnages très différents
– Académie à reconstruire et personnaliser

Points faibles :

– Pas de version française
– Jeu très punitif
– Côté coquin très poussé
– Quêtes annexes peu passionnantes

La note Gamingway : 14/20

Développeurs / Éditeur : D3 Publisher
Genre :
A-RPG, J-RPG, rogue-like, dungeon crawler
Supports : PC (Steam), PS4 (censuré), Switch
Date de sortie : 1er août 2019

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *