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Test : Nobunaga’s Ambition Taishi (PS4)

La série Nobunaga’s Ambition continue son bonhomme de chemin et propose aux joueurs avides de simulation et de stratégie un quinzième titre qui embarque quelques changements. Voyons ensemble de quoi il retourne.

Toujours en route pour le sommet !

Il est encore une fois question de débuter avec un petit clan peu influent et de faire ses preuves pour conquérir le Japon et unifier le territoire sous notre bannière. Bien entendu, la tâche sera difficile et longue, avec un tas de paramètres à prendre en compte. Pour Nobunaga’s Ambition Taishi, la formule a toutefois été repensée afin de rendre le jeu plus accessible aux nouveaux joueurs.

Une fresque historique scénarisée

Nobunaga’s Ambition: Taishi propose, une fois n’est pas coutume, de choisir un scénario avant de se lancer dans la conquête du pays. Le jeu se passe toujours pendant l’ère Sengoku, une époque féodale vers 1500. Les équipes de Koei Tecmo sont toujours incroyablement documentées et le jeu regorge de détails historiques et de noms de personnages importants. On en apprend donc toujours beaucoup sur l’histoire du Japon et les développeurs tiennent à conserver un certain réalisme historique. Les changements sont donc ailleurs.

Des menus repensés

C’est toute l’ergonomie du jeu et l’interface qui ont été retravaillées. Dans les épisodes précédents, le joueur était noyé sous une avalanche de menus et sous-menus assez indigeste. On passait même beaucoup de temps à chercher comment faire une action simple. Là, un tutoriel clair et efficace explique au joueur chaque étape du jeu et chaque action importante. Les menus ont été regroupés différemment pour qu’on trouve plus rapidement les bonnes actions. Même s’il y a quand même toujours beaucoup d’actions à faire, de décisions à prendre et de paramètres à gérer, on sent une forte volonté de simplifier les choses afin de rendre le titre plus accessible au grand public.

Le jeu fonctionne toujours au tour par tour, avec des décisions à prendre dont on ne verra que les effets plus tard, une fois que le temps aura passé. Il faut gérer la politique, l’économie, l’armée, etc. et de façon approfondie. Par exemple, pour avoir une grande armée, il faut veiller à avoir beaucoup de nourriture, donc des récoltes suffisantes. Pour cela, on peut penser à l’irrigation, mais attention à la sécheresse ! Il y a plein de subtilités un peu partout, que ce soit dans le commerce ou dans la diplomatie, qui permettent de s’amuser tout en réfléchissant à un tas de stratégies. Si le jeu a été rendu plus accessible, en revanche certaines choses ont disparu.

Des combats moins sensationnels

Dans les deux opus précédents, personnellement j’avais bien apprécié la possibilité d’engager des batailles navales ou des sièges. Ces combats ont malheureusement disparu, ce que je trouve vraiment dommage, car cela donnait une grande variété dans les affrontements. Et puis, combattre sur l’eau permet aussi quelques beaux effets de lumière !

Sans être un gros défaut, les habitués seront certainement déçus de cette disparition assez tragique, même si les développeurs ont essayé de la compenser par un peu de nouveauté.

De nouvelles mécaniques

Sans entrer dans les détails, les fans de la série verront tout de suite que tout ne fonctionne plus vraiment comme avant. Je ne parle pas uniquement des tutoriels, mais bien du jeu en lui-même. S’il faut toujours veiller à étendre l’influence de son clan, la personnalité du daimyo est fortement mise en avant, obligeant le joueur à s’adapter à ses goûts. Par exemple, un daimyo pacifiste ne récompensera pas les joueurs agressifs qui combattent pour un rien.

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L’épisode du renouveau

Il est assez difficile de juger Nobunaga’s Ambition Taishi, car on sent une réelle volonté de donner un second souffle à la série sans la dénaturer. L’essentiel du jeu est toujours là : on alterne les phases de conseils où l’on doit prendre des décisions importantes qui concernent les mois, voire l’année à venir et on laisse le temps s’écouler (la deuxième phase) pour voir comment les choses se déroulent. Si l’ergonomie et les menus ont été repensés afin de simplifier la prise en main, le jeu n’en reste pas moins complet et complexe, avec un grand nombre de paramètres à prendre en considération. Le jeu n’est toujours pas en version française et les textes à l’écran encore un peu petits, mais c’est vraiment pour chercher la petite bête. Les graphismes s’améliorent, sans toutefois être à la hauteur de ce qu’on pourrait attendre. En revanche, la bande son est vraiment bien. Il y a donc du bon et du moins bon, de l’ancien et du nouveau, ce qui rend peut-être le jeu plus attrayant pour les nouveaux venus, mais un peu décevant pour les habitués.

Quoi qu’il en soit, on a toujours entre les mains un jeu de stratégie/simulation historique complet, bien documenté et qui occupe pendant de très nombreuses heures… à condition de maîtriser un minimum l’anglais ! Si vous ne connaissez pas la série, c’est l’épisode par lequel commencer !

Enguy

Points forts :

– Background historique bien documenté
– Graphismes améliorés
– Plusieurs scenarii de départ
– Musiques de qualité
– Commencer au bas de l’échelle pour finir au sommet !
– Jeu plus facile à prendre en main

Points faibles :

– Version anglaise intégrale
– Affichage des textes vraiment petit
– Un grand nombre d’informations et de paramètres à assimiler/gérer
– Aucune bataille navale, aucun siège
– Graphismes encore un peu dépassés

La note : 15/20

Éditeur / développeur : Koei Tecmo
Genre : stratégie, simulation historique, gestion
Plateforme : PC, PS4, Switch
Date de sortie : 8 juin 2018

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