Test : NBA 2K15 (PS3)
Le grand retour de la NBA s’est effectué cette semaine. Les entraineurs, joueurs et le public sont affutés, mais les gamers également, NBA 2K15 étant sorti juste avant la fin de la pré-saison. Mais une importante question se pose, cette version PS3 sera-t-elle juste une mise à jour du volet précédent ?
In your face
Afin de découvrir s’il s’agit d’un véritable nouveau jeu, les premiers instants d’un simple match devraient déjà pouvoir répondre, tout du moins en partie.
Aucun doute, une évolution graphique s’est opérée en tirant toujours vers le haut, mais finalement cela ne reste qu’esthétique. Cependant, durant ces mêmes prémices on ressent immédiatement quelque chose de différent dans la jouabilité.
Même si elle n’est peut-être pas aussi flagrante qu’entre certains épisodes de la franchise, la différence est néanmoins là et un joueur très régulier de NBA 2K14 la saisira forcément. On se sent davantage impliqué, comme si l’on était véritablement sur le parquet : tout est plus limpide et de nouvelles animations plus réalistes font leur apparition, comme lorsqu’un basketteur se jette au sol afin d’éviter que le ballon ne sorte, quelque chose de bien réalisé l’an dernier, mais totalement dépassé par celui-ci. Les plongeons semblent bien plus réels et s’exécutent de manière plus fluide.
Au même titre que les interceptions en pleine course, mieux maitrisées et plus dynamiques, on se prend facilement au jeu d’en tenter.
Slam dunk
La principale nouveauté dans le système de jeu, est l’arrivée d’une jauge placée sous votre joueur et concernant son tir. Durant la pression sur le bouton adéquat. En effet, si celle-ci est rouge le ballon ne devrait pas rentrer, mais si elle est jaune, le 50% de chances peut être évoqué. Dans le cas où elle devient verte ça rentrera, a priori. Cela peut déconcerter si l’on a l’habitude de NBA 2K14, on décide d’essayer de s’approprier cette barre, mais elle a tendance à nous faire perdre notre mécanique de shoot pourtant aiguisée depuis un an.
Les non-initiés devraient en revanche pouvoir s’en servir assez simplement afin de calibrer leur tir, bien qu’il s’agira d’être très réactif. Le timing étant plus bref que dans certains jeux de golf ou de tennis, où l’on peut regarder tranquillement la jauge arriver là où on le désire.
Cet apport permet également de découvrir une gamme de shoots ratés incroyables. Auparavant on arrivait à toucher l’arceau à peu près lors de chaque tentative, pour ne pas dire toujours, peu importe la distance, la position du tireur, la force mise…
Désormais, terminer dans le rouge verra votre joueur balancer de bonnes grosses briques, réaliser de l’air ball à la en veux-tu en voilà… Du gruyère time comme l’on en a rarement vu, rendant l’ensemble plus réaliste et non téléguidé.
Des modes et…
Si vous avez attentivement suivi les annonces concernant les modes de jeu de NBA 2K15, songez bien qu’une grande partie est exclusive à la dite « nouvelle génération ». Nous n’avons donc pas droit ici à Ma Ligue, Mon MG, Mon Parc, ni évidemment aux subtilités incluses en leur seins, comme le Jordan Rec Center.
Celui consacré à LeBron James présent l’an passé n’est plus là et l’on s’attendait donc à un remplaçant, pourquoi pas autour de la nouvelle figure de proue Kevin Durant. Il n’en est malheureusement rien, hormis tout de même l’ajout du 2K Heroes, exclusif à la PS3 et la 360, vous permettant d’incarner une équipe au choix, parmi huit préétablies.
Il s’agit uniquement d’affrontements en ligne et celle ayant remporté le maximum de victoires d’ici le week-end du All-Star Game, se verra remettre une somme d’argent pour l’œuvre caritative de son choix. Quelque chose de cher à la NBA par son programme NBA Cares.
Toutefois, cela reste des matchs en ligne tout ce qu’il y a de plus basique. Comprenant évidemment l’insupportable communauté dont on a l’habitude dans les jeux de simulation sportive, mais aussi de FPS, RTS…
Pour exemple, notre premier adversaire s’est déconnecté peu après la mi-temps, tandis que le suivant n’a même pas atteint les deux minutes de jeu. Si ce genre de comportements était plus sévèrement réprimandé, on aurait plaisir à voir nos concurrents prendre la poudre d’escampette. Cela n’étant pas le cas, on évite bien souvent de faire un tour en ligne.
Les modes Association, Bitume, En Ligne, Entrainement, Playoffs, Saison… sont toujours là, sans grand changement par rapport à son prédécesseur. On le regrette justement pour celui qui reste le plus intéressant : Ma Carrière ! Malheureusement toujours un seul match de pré-draft, suivi de trois entretiens avec à chaque fois deux questions, dont les quatre réponses proposées sont loin d’être toujours claires.
De nombreux affrontements entre rookies, des camps d’été comme cela est le cas dans la réalité, des MG vous contactant au fil du temps… Toutes ces idées pourraient faire de ce mode quelque chose d’incroyable. On doit se contenter de trop peu, alors qu’il serait tellement excitant de bénéficier de tant de possibilités pour se faire sa place parmi la sélection des nouveaux joueurs NBA.
In da mix
Après la sélection musicale de LeBron James il y a un an, ce n’est pas KD qui s’en est chargé pour cette nouvelle mouture mais Pharell Williams (la tracklist complète à retrouver ici). Si comme habituellement on retrouve beaucoup de hip-hop, notamment via des morceaux cultes et pas foncièrement récents (Lauryn Hill avec « Doo Wop », Snoop Dogg avec « Drop it like it’s hot »… ), le rock en fait de même par le biais de Depeche Mode, No Doubt, RHCP…
De la diversité certes, mais l’on passe tellement de temps sur NBA 2K15 que l’on en a rapidement fait le tour. On se souvient alors, comme en 2013, que sur ESPN NBA 2K5 version Xbox, on pouvait écouter nos propres musiques enregistrées sur le disque dur de la console.
Si l’on ne pourra que regretter l’absence de nombreux modes exclusifs à la nouvelle génération de consoles, NBA 2K15 n’en est pas moins le meilleur jeu de basket et peut-être même celui tous sports confondus. Du moins en ce qui concerne sa jouabilité, les absences au niveau du contenu ne pouvant que faire diminuer sa note par rapport au 2k14, qui reste néanmoins son unique concurrent sur ces machines. Réglant alors tout débat sur l’importance de se le procurer ou bien de se contenter du néant adverse.
Inod
Points forts :
– Nouvelles animations toujours plus fluides et réalistes
– Evolution graphique
– Davantage de clubs européens
– Equipes All-Stars
– Bande-son variée
Points faibles :
– Déconnexion des adversaires insuffisamment punie
– Pré-draft de Ma Carrière trop légère
– Manque de modes de jeu
– Pas de nouvelles équipes classiques
– Impossibilité d’inclure nos musiques
La Note Gamingway : 16/20
La Note Gamingway : 16/20
Développeur : Visual Concepts
Editeurs : 2K/Take-Two Interactive Software
Genres : Basketball/Sport
Supports : PlayStation 3, Xbox 360, Xbox One, PlayStation 4, PC, iOS et App Shop Amazon
Dates de sortie : En Europe, 10 octobre 2014 sur PlayStation 3, Xbox 360, Xbox One et PlayStation 4, 17 octobre 2014 sur iOS et App Shop Amazon