Test : Godus (Steam – Beta)
Si on vous dit : grand excentrique, bagou de folie, classe à la british, papa de Fable… Oui vous pensez tout de suite à Peter Molyneux, et vous êtes sans doute triste de son départ de Lionhead mais consolez vous puisqu’il revient chez ses premiers amours en réalisant Godus au seins de 22Cans !
ATTENTION : Ce test est réalisé à partir de l’accès anticipé à la Beta de Godus (seul 40% du contenu est accessible) les informations et réflexions sont donc susceptibles de changer à la sortie du jeu.
Pas d’histoire… On écrit l’histoire
Godus est un jeu de « Godmod » où on incarne dieu. Le but sera d’aider la vie à se développer sur terre en laissant le libre arbitre à la population. L’objectif principal sera donc de remplir toutes les conditions pour passer d’un âge à un autre devenant le dieu de toute une civilisation.
La main de dieu
Godus est plutôt un jeu de détente, pas besoin ici d’un gameplay nerveux ou agressif, quelques (nombreux ?!) clicks, des déplacement de caméra géré par les flèches, et c’est bien assez !
La partie la plus importante du gameplay sera la formation et déformation de la carte. En effet le pouvoir principal du joueur est de modifier les diverses couches de la croûte terrestre, ou encore de détruire les divers éléments (roche/végétation…) afin de créer des paysages uniques.
Pour pouvoir exercer notre devoir de dieu nous avons besoin de « foi ». Cette ressources s’accumule grâce aux foyers qui prient notre clémence, un peu à la façon d’un Farmville les orbes de foi réapparaissent au dessus des maisons suivant un timer plus au moins long en fonction de la taille du bâtiment.
L’emplacement et la taille des foyers sont calculés automatiquement en fonction de l’espace disponible. Le joueur ne choisi donc pas directement ses constructions. En revanche, pour lancer les « travaux », il aura besoin d’humains qui pourront être invoqués via les maisons déjà en place (suivant également un timer). Une fois invoqué un humain se lancera toujours dans la construction la plus proche de lui.
Bien entendu, en tant que dieu, on disposera de pouvoirs infinis… On pourra donc invoquer un rayon lumineux qui forcera les humains à courir à sa rencontre (idéal pour construire des bâtiments trop éloignés des point d’apparition d’humains), invoquer des statues qui pourront collecter le mana d’un village ou accélérer la vitesse de déplacement des unités proches. On pourra également disposer de pouvoirs dévastateurs comme le « doigt de dieu » qui pourra tout détruire d’un simple click, ou encore le « cataclysme » qui permet d’invoquer un volcan !
On trouvera également des bâtiments spéciaux qui auront pour but d’élargir le « brouillard de guerre », accélérer les timers, proposer un mode duel ou encore un mode multi-joueurs. Le mode duel vous emmènera sur divers autres mondes, le but sera d’atteindre les objectifs dans le temps imparti et, bien sûr, avant le dieu adverse.
Afin de faire évoluer votre civilisation vous disposerez d’un livre contenant les cartes de dieu, chacune ayant un but précis… Carte d’action, carte de ressources, carte d’amélioration… Le but principal du jeu semble lié de très près à cette collection. Les cartes s’acquièrent en remplissant des objectifs de population, en ramassant des coffres, en gagnant des duels, ou en construisant les bâtiments spéciaux.
Un petit pixel pour l’homme, un grand pixel pour l’humanité
Jeu indépendant, god-mode… vous l’aurez comprit on ne s’attend pas ici à la claque graphique de cette génération, mais pour autant l’univers cartoon en cellsheling est plutôt réussi et colle bien au jeu, les textures sont propres et l’ambiance sonore agréable (pas encore de musique en revanche). Seul petit problème : la distance d’affichage relativement réduite par rapport à la taille de la carte, quand votre civilisation devient immense il faudra défiler de plus en plus afin de retrouver vos petits… dommage quand on a un PC optimisé pour le jeu.
L’évolution façon Darwin
Comme on l’a annoncé, le jeu est encore en Beta, et d’après ce qui est annoncé on ne dispose ici que de 40% du contenu… on peut donc facilement dire qu’il risque d’être terrible ! Vous rêviez d’un Farmville pour gamer? Pas de soucis Godus arrive prochainement !
Dkpsuleurr
Ce test a été réalisé à partir d’une version du commerce.
Points forts :
– Un renouveau du genre
– Direction artistique sympathique
– Gameplay très riche
– Carte immense à explorer
Points faibles :
– Progression assez lente au début
– Vision de la carte trop réduite quand on avance dans le jeu !
La note Gamingway : 17/20
Editeur : 22Cans
Développeur : 22Cans
Genre : Godmod
Support : Steam et mobiles
Date de sortie : N/A