Test : Deus Ex Human Revolutions – Director’s Cut edition (Xbox 360)
Déjà sorti il y a quelques temps Deus Ex Human Revolutions (3ème opus de la saga, rappelez-vous notre test du jeu version standard) s’offre un petit lifting avec une nouvelle édition « Director’s Cut » qui inclut tous les DLCs et pas moins de 6h de jeu supplémentaires ! De quoi assurer une durée de vie légendaire donc, mais le reste du jeu est il à la hauteur ? C’est ce que nous allons voir tout de suite.
Est ce que c’est toi Robocop, ou est ce que c’est moi ?
Deus Ex est un jeu de tir subjectif mêlant habillement jeu de rôle et infiltration.
L’histoire prend place en 2027, 25 ans avant les événements de Deus Ex, pendant l’émergence de la cybernétique et du transhumanisme. L’homme peut désormais remplacer les membres de son corps à sa guise, il est ainsi possible de se faire greffer des prothèses pour se déplacer plus rapidement ou bien voir à travers les murs. Dans ce contexte naît un conflit entre Sarif Industries, une multinationale productrice de ce nouveau concept, et ses détracteurs. Sarif Industries prétend que ce procédé pourrait améliorer la vie des gens, mais ses opposants affirment qu’en devenant un cyborg, l’être humain devient dépendant d’une substance coûteuse, la neuropozyne, censée les aider à éviter tout rejet de la prothèse cybernétique.
Le joueur incarnera Adam Jensen, un ancien agent du SWAT, qui s’est reconverti dans la sécurité privée à la suite de l’échec d’une mission qui a abouti à un massacre. Il travaille alors comme chef de la sécurité pour Sarif Industries. Lors d’une attaque menée par un groupe de mercenaires dans un des laboratoire , son ex-compagne Megan Reed, scientifique de génie, est tuée avec son équipe de chercheurs. Adam est quant à lui gravement blessé, notamment d’une balle à la tête. Pour le sauver, Sarif va devoir lui greffer des augmentations, afin de remplacer ses bras, ses jambes, et une partie importante de sa cage thoracique. Ils en profitent aussi pour lui rajouter des implants neuraux, lui permettant d’amplifier ses capacités d’analyse. Après six mois de convalescence, Adam Jensen est de nouveau sur pied… nous vous laisserons découvrir le reste pas vous même.
On peut le reconstruire, nous en avons la technologie
L’aventure est divisé en plusieurs quêtes principales, et de nombreuses quêtes annexes (qui écarteront bien souvent le joueur de la trame initiale). Chacune de ces quêtes sera agrémentée d’objectifs secondaires qui apporteront des bonus d’expériences.
Le gameplay est assez riche et on aura pas mal d’actions à effectuer. La progression se fera toujours de différentes façons, les moins patients d’entre vous pourrons utiliser l’arsenal proposé pour foncer dans le tas et dézinguer tout ce qui bouge tandis que les amateurs d’infiltration pourrons toujours trouver les chemins cachés et assassiner discrètement les ennemis au corps à corps. On aura notamment la possibilité de cacher les cadavres ou déplacer certain objet afin d’éviter d’être repéré. Attention tout de même si vous choisissez l’infiltration car de nombreuses caméras et tourelles armées seront la pour vous barrer le chemin. Durant les phases de combat il faudra s’abriter derrière les obstacles tout en tirant ou alors faire une roulade d’esquive d’un mur à un autre, afin d’éviter une mort absurde, ou tout simplement pour assurer des combats bien plus dynamiques.
Comme on peut s’en douter les implants bioniques sont des éléments majeurs du gameplay. Notre héros pourra gagner des niveaux grâce à l’expérience acquise durant le jeu … Il sera alors possible d’améliorer ces implants via un arbre de compétences dont chaque branche est associée à une partie du corps. La diversité de cette arbre permet de créer son propre style de jeu, selon les choix faits ou pourra devenir de plus en plus furtif ou alors une vrai machine de guerre.
Les armes seront aussi améliorables via les trafiquants (dégâts, cadence de tirs… etc), en revanche l’inventaire sera réduit, il faudra faire un choix pour son arsenal… et autant dire qu’il sera préférable d’adapter les armes choisis en rapport a l’arbre de compétence choisit.
Un autre grand aspect du jeu est le piratage ! Il se déroule sous forme de mini jeu ou il faudra suivre un chemin sur le serveur pour arriver à la source avant que le virus ne se propage, un vrai petit plus qui permet quelques moment de réflexions durant une partie. En revanche en cas d’échecs les conséquences peuvent être minime comme catastrophique, il peu s’agir d’une porte qui se verrouille pendant 30 secondes ou une bombe qui tuera un groupe d’otage.
Et le poussin piou
Un soin tout particulier a été accordé au design de l’ensemble. Que ce soit les vêtements, les bâtiments, les tableaux ou même les décors intérieurs, le tout a été pensé pour coller à cet univers futuriste tout en restant réaliste. En revanche il y a un énorme hic… le jaune est présent PARTOUT ! On pourrait comprendre que l’interface soit jaune et que donc certain objets soit en surbrillance jaune (ce qui est désactivable au passage) mais tous les décors en pâtissent aussi… tous les écrans d’ordinateurs sont jaunes, il y a un nombre incalculable de lumière jaune, et la plupart des pièces sont envahies par un halo jaunâtre… un vrai suicide pour daltonien !
En revanche la cinématique d’introduction (jaune aussi) est super réussie. On assiste à l’opération de notre héros le tout en HD avec un super rendu (de quoi justifier le second DVD ?), petit plus également pour l’interface qui est très réussie.
I’ll be back
En conclusion ce Deus Ex human Revolutions – Director’s Cut edition proposera des heures et des heures de divertissements, avec un gameplay riche et dynamique qui s’adaptera à tous les styles de joueurs… dommage en revanche les chargements assez longs, la couleur jaune sur-dominante et le changement de DVD pourront devenir lassant à la longue.
Dkpsuleurr
Points forts :
– Durée de vie / Contenu
– Un Gameplay assez riche
– Diréction artistique
– Scénario
Points faibles :
– 2 DVD
– Trop de jaune
– Chargements !
La Note Gamingway : 17/20
La Note Gamingway : 17/20
Développeur : Eidos Montréal
Editeur : Square Enix
Genre : Jeu de tire subjectif/ RPG / Infiltration
Supports : PS3, Xbox 360, PC, Wii U
Dates de sortie : 25 octobre 2013