Test : Code of Princess (3DS eShop)
Le beat’em all, littéralement « frappez les tous » désigne les jeux de combat dans lesquels le personnage incarné par le joueur progresse dans des niveaux en combattant de nombreux ennemis à la fois, c’est un type de jeu très populaire depuis les années 80. Le premier jeu à avoir comme élément le combat au poing est un jeu de boxe de Sega , Heavyweight champ (1976), le combat et la vue de côté étaient nés. Après ce petit rappel historique, passons au FIGHT !
Une histoire épique
Commençons tout de suite par le sujet qui fâche : le jeu est exclusivement en anglais et bien qu’il ne faille pas un niveau très élevé, cela reste toujours un peu handicapant. Pour vous mes petits amis, je vais résumer l’histoire.
Vous incarnez la jeune et jolie princesse Solange, vêtue d’un bikini et d’une énorme épée, dont le royaume est envahi par des monstres. Votre père, le roi, vous assigne la noble quête de terrasser les ennemis du royaume. Voila en quelques mots l’histoire de Code of Princess.
Mais que serait une quête sans compagnon digne de ce nom comme Ali la voleuse et Zozo la nécromancienne ? D’autres personnages viendront également se greffer au groupe au fur et à mesure.
Des choix judicieux … ou pas
Certains choix des développeurs ne m’ont pas vraiment convaincu. Le titre comporte une trentaine de missions, hélas trop souvent calquées sur le même principe : une arène fermée qui scrolle sur deux ou trois écrans, où il faudra trancher des monstres par centaine répartis en deux ou trois vagues d’ennemis, parfois accompagnés d’un boss. Les stages sont d’ailleurs extrêmement courts (quasiment jamais plus de cinq minutes par level). Dommage.
Une fois le niveau terminé, des points d’xp sont à répartir pour booster de nombreuses stats. Les personnages débloqués dans l’aventure permettront de terminer des quêtes spéciales ou de parcourir à nouveau toutes les missions avec des personnages aussi variés qu’un squelette, une vieille dame ou encore un dragon. De quoi rallonger la durée de vie faiblarde du titre (3 heures environ)
Un gameplay au ralenti mais de jolis graphismes
Le jeu dispose de plusieurs classes, représentées par de nombreux personnages (une cinquantaine). Ainsi, à chaque début de stage, on vous offre la possibilité de choisir votre personnage et son équipement. Intéressant vous me direz, oui, si le plaisir n’était pas boudé par le manque de diversité des combos, les développeurs ayant tout misé sur l’éventail de combattant.
Des mouvements de haut en bas permettront d’esquiver les masses d’ennemis prêts à tout pour étriper notre chère Solange. Mais gardez bien à l’esprit que tous vos mouvements demanderont un certain temps avant de faire mouche, car le plus gros défaut de ce jeu reste vraiment les personnages sous Tranxene (anxiolytique). Pour résumer, ils sont vraiment au ralenti…
On peut trouver quelques défauts à Code of Princess mais coté graphisme ça envoie du bois : personnages soignés, décors colorés et détaillés mais la 3D est presque inexistante. Heureusement les cinematiques « façon manga » sont de toute beauté.
Pour finir, je ne toucherai que deux mots sur le mode multi composé d’un mode local et online, en coop comme en versus, rien de bien original.
Code of Princess est un jeu bourré de bonne intention, voulant renouer avec un genre un peu mis de coté, beaucoup de personnages, des cinématiques sympas mais les qualités graphiques sont vites rattraper par des choix plus ou moins judicieux : les missions trop courtes et répétitives, le gameplay au ralentit et le temps de jeu très court et en anglais, tout ça pour presque trente euros. Je n’ai, hélas, pas été totalement convaincu par un jeu qui aurait pu devenir un petit bijou fleurant bon la nostalgie.
Guiz
Points forts :
– Les cinématiques
– Plein de bonnes intentions
Points Faibles :
– In english
– Lent, très lent
– court (3 heures environs)
– répétitif
– Prix élevé
La note de GamingWay 10/20
La note de GamingWay 10/20
Editeur :Agashima Entertainment
Genre : Beat’em all
Supports : 3DS (eShop)
Prix : 30 euros
Date de sortie : 28 mars 2013