Il est temps d’aiguiser ses lames secrètes situées sous les poignets, de mettre de la poudre dans les canons et de se préparer à hisser la grand-voile car voici le test du très célèbre Assassin’s Creed 4 Black Flag ! Après Altaïr, Ezio et Connor, c’est au tour des histoires d’Edward Kenway le pirate ! Espérons que vous n’avez pas le mal de mer moussaillon ! Ça va secouer !

Je demande le pourparler !

Après de nombreuses années, c’est avec un peu de retenue, mais beaucoup de curiosité, que je me penche sur le quatrième volet principal de la plus grande licence d’Ubisoft. Films, livres, apps, jeux sur PC, consoles de salon et consoles portables, c’est un véritable raz-de-marée et depuis le premier volet et rien ne me semblait bien nouveau.

Alors, certes, les héros (appelons-les ainsi) gagnent en souplesse, en armement et capacités, mais le concept restait principalement le même : aller à un point en hauteur pour repérer les différents centres d’intérêt et compléter les 6-7 missions qui se répètent dans chacune des villes (et ce, plusieurs fois dans chaque ville).

 

Assassin’s creed 4 ne sera pas bien différent malheureusement. C’est sans doute pour ça qu’Ubisoft met le paquet au niveau ambiance et étendue du terrain de jeu. Donc si vous n’avez pas aimé les autres Assassins à cause de leur répétitivité, passez votre chemin.

Si par contre vous n’avez pas touché à un jeu bac-à-sable depuis quelques années et que les pirates et les bateaux c’est votre truc, alors je crois que ce voyage au centre des Caraïbes est fait pour vous.

Petit bateau !

L’élément que je retiendrai de cet Assassin’s Creed, c’est bien le terrain de jeu ! Après Venise, Florence, Boston ou encore Jérusalem ce sont les Caraïbes qui s’ouvrent à vous à bord de votre navire de guerre (en tout cas, en devenir) errant d’île-en-île, de la plus petite, déserte, avec une simple caisse pleine de rhum, à la grande, montagneuse, envahie par la jungle ou par les cités des plus fortunées

Vous passerez d’ailleurs la plus grande partie de votre temps en mer à voguer au gré du vent en compagnie de votre équipage qui chante de vive voix des hymnes, de quoi vous prendre pour l’un des plus grands pirates de tous les temps.

Edward Kenway, le héro de cet épisode, affalé sur la table au coin d’une taverne, divaguant sous l’emprise du rhum, rêve de fortune et de gloire. Tous les moyens sont donc bons pour parvenir à ses fins et peut-être regagner le cœur de sa bien aimée. Il va donc s’infiltrer chez les templiers de l’époque et va se retrouver malgré lui pris dans la course au Sage, personne que les Espagnols et autres British cherchent désespérément pour leur donner accès à « l’Observatoire », le lieu où l’on dit qu’il est possible d’y trouver le pouvoir suprême.

 

Chaque « île », « cité » et « mer » est remplie de quêtes secondaires comme des assassinats, de nouveaux chants à récupérer, des animaux à chasser qui vous donnent des matière premières pour vous faire de nouveaux étuis ou armures, des fragments d’Animus et des coffres à trouver. Sans oublier, bien sûr, des cartes au trésor contenant 2 coordonnées et un croquis qui vous mèneront souvent à un beau butin.

« Avez-vous PEUR de la MORT monsieur Turner? »

Toutes ces missions vous permettront de vous enrichir et de (selon votre guise) renforcer votre équipement, votre navire, voire votre propre cité.

Libre à vous, après coup, de partir à la conquête des Caraïbes, de jouer l’explorateur (terrestre et sous marin), de vous confronter aux plus gros navires adverses afin de récupérer leur cargaison et, si vous en avez les tripes, d’affronter les 3 navires légendaires dans des batailles dont vous vous souviendrez longtemps. Ajoutez à ça des forts à capturer, des tempêtes à braver le tout enrobé d’un visuel relativement exquis.

 

Il est clair que techniquement c’est un jeu très solide. Agréable, chaleureux et fluide. On grimpe, on cours, on saute, on assassine avec la plus grande des aisances. A comparer avec la version PS4, cette version current gen n’a pas à rougir car la différence n’est pas si (black) flagrante ( LOL !).

A noter aussi que le multi est toujours présent avec son mode Meute et son mode plus classique d’assassinats depuis Brotherhood. Une très bonne alternative au jeu en ligne qui tourne souvent autour du « poum-poum pan-pan » et qui est très bien pensé avec le principe de proie/cible qui vous met tout le temps sous pression et des systèmes de points qui vous poussent à rester le plus longtemps possible près de votre cible avant de sortir les griffes au risque de vous faire démasquer.

Qu’on le couvre d’or !

 

En conclusion, cet Assassin’s Creed 4 Black Flag est très classique dans son déroulement et dans ses quêtes annexes mais il brille par ses phases de piraterie qui, entre chants et combats en pleine tempête, vous plonge dans une ambiance « Pirates des Caraïbes » des plus agréable. Un jeu qu’il serait dommage de rater mais qui ne change pas sa recette vieillissante. Il se pourrait bien que ça soit finalement votre dernière chance de jouer à un Assassin’s Creed avec une telle ambiance.

Et pour continuer le plaisir, une App iOs vient de sortir sous le nom d’Assassin’s Creed Pirates (oui , ils ne vont pas chercher loin) pour continuer ses batailles navales même aux toilettes ou dans le métro (à voir bientôt dans un prochain GamingTouch ;) )

Biglova

Les plus

– Des affrontements intenses en mer
– Toujours aussi jouissif de réussir un assassinat discret
– Excellente ambiance
– Bon doublage Français
– Très dense…

Les moins

– … mais pas si nouveau
– Répétitif

 

La note Gamingway : 17/20

Éditeur : Ubisoft
Développeurs : Ubisoft Montréal
Genre : Action / Aventure / Historique
Plateformes : PS3 / Xbox360 / WiiU / PC / PS4 / XboxOne
Date de sortie : 29 octobre 2013 (current gen) 15 novembre 2013 (PS4)  19 novembre 2013 (PC)  22 novembre 2013 (XboxOne)