Présentation : The last of us
Sony et Naughty dog nous ont donné la chance de mettre les mains sur l’un des plus gros titre attendu cette année et en ce qui nous concerne, il semble que ce soit bien LE jeu de l’année. Nos impressions sur The Last of us les voici…
A l’entrée on vous appelle les survivants, on vous propose un ver nature, un ver à soie ou un grillon. Le temps d’une photo et on passe aux choses sérieuses. Sous une verrière, une bonne vingtaine de consoles avec 2 niveaux au choix, l’un concernant l’aspect action du jeu, et l’autre l’aspect survie bien que les deux soient intimement liés en permanence.
Première bonne surprise : la présence d’une barre de vie, une vraie, pas une qui remonte quand on est caché pendant quelques secondes. Rien que par ce détail la pression est permanente. Quelques balles encaissées et c’est la mort assurée. Alors plutôt que d’y aller comme un bourrin à travers la rue qui s’offre devant nous, passons par la cuisine sur la droite en fouillant les placards. On y trouve les balles et packs de soins traditionnels mais aussi des matériaux du type : bandages, pilules, chiffons, bouteilles et autres éléments combinables pour constituer à notre guise l’équipement de survie de nos rêves. Libre à nous de choisir de faire le plein de munition, de trousse de soin ou encore de cocktail Molotov avant d’aller au combat.
Un homme entre dans la pièce. Caché derrière le plan de travail, on attend qu’il ai le dos tourné pour lui loger une balle dans la tête. Les autres vilains sont alertés et entrent par toutes les portes ! L’un deux vous attrape par derrière et vous étrangle. Reflex de la petite Ellie : elle lui saute dessus et lui plante un couteau dans le dos pour vous libérer de son étreinte et l’achever à coup de batte de base-ball. Voilà le genre de phase de jeu que propose ce jeu de survie signé par les créateurs d’Uncharted.
Personnage au caractère bien trempé , Ellie, la fille que vous êtes chargés de protéger (malgré vous) se lâche complètement sur les insultes et les grossièretés et tout a été mis en place pour qu’elle ne soit pas un boulet. Contrôlée par l’IA, elle ne se fait pas repérer par les ennemis. De ce fait, si elle se retrouve de l’autre côté de la pièce où vous les affrontez, elle peut vous rejoindre en la traversant en plein milieu sans être la cible vivante, et heureusement ! Comme ça , pas de mauvaise surprise. Elle pourra aussi trouver des trousses de soins pour vous lorsque vous fouillez une pièce, et vous aider avec des briques et des bouteilles qu’elle lancera avec grand plaisir sur la tronche des ennemis pour les étourdir et vous faciliter la tâche.
Cette présentation nous a aussi permis d’en apprendre un peu plus sur l’entité « zombiesque » du jeu : les claqueurs, des humains infectés par un virus qui ont mutés et qui ont soif de sang. La première rencontre est très perturbante car on tombe nez-à-nez avec une de ces bestioles mais elle ne réagissent pas, alors par sûreté on tente la balle dans la tête mais ça ne suffit pas et elle se met à courir vers nous alors on tente la deuxième balle dans la tête et le corps s’effondre. le problème, c’est que le coup de feu à alerté tous les autres, et pris de vitesse un autre infecté nous tombe dessus et c’est fini , ils nous arrache la trachée et on est bon pour recommencer. Impossible de se défaire de leur emprise, il faut les abattre avant qu’elles ne vous atteignent ou alors réussir à les tuer de façon silencieuse en utilisant un ciseau fixé au bout d’une barre de fer par exemple et en plantant ce pied de biche improvisé directement dans ce qui leur sert de tête.
On finit avec l’arrivée de Christophe Balestra, co-président de Naughty Dog, qui explique brièvement que le jeu a commencé à être développé après uncharted 2 et que l’accent a été mis sur la relation entre les personnages, avant de mettre la main sur la même démo que celle à laquelle nous avons joué. Nous avons aussi pu apprendre des choses sur la survie comme le tir à l’arc , les outils et les pièges classiques pour attraper de petits animaux grâce à un expert en survie.
Au final, le jeu est sanglant, brutal, mais sans être gratuit avec un rythme relativement soutenu, les deux niveaux que l’on a pu tester sont vraiment bluffant, beaux, rythmés, et bourrés de situations différentes. Avec une Mise en scène maîtrisée, un jeu d’acteur de haut niveau (pour la VO uniquement) et une patte graphique très efficace, les cinématiques et échanges entre personnages surprennent et emportent comme dans un bon film. Espérons que l’ensemble du jeu soit tout aussi maîtrisé et diversifié car il semble être tout droit destiné à être le meilleur jeu de cette année 2013.
Biglova