Test : Streets of Rage 3D (3DS)

Streets_of_Rage_12Nous ne parlons pas là du triste remake HD fait par des fans pour les fans qui a été jeté aux ordures d’un coup de massue par SEGA mais de la ressortie sur 3DS de l’une des plus grosses baffes du Beat them all. Une hérésie pour les fanatiques de la guerre SEGA/NINTENDO de l’époque mais, pour beaucoup, une joie de pouvoir rejouer à ce mythe sur console portable de façon légale.

Nintendo est bien connu pour être la marque aux jeux roses bonbons où tout le monde il est gentil (hormis les exceptions du genre Resident Evil 4 ou MadWorld). C’est donc toujours un plaisir de voir des jeux de bastonnades sur la petite portable du grand japonais. Allons-y comme pour un test classique pour ensuite parler des particularités de cette réédition.

C’est un jeu d’une autre époque, où le scénario tient sur deux lignes : des ex-flics voyant leur ville souillée par « Le syndicat » décident d’aller leur botter le cul.

Streets_of_Rage_11 Streets_of_Rage_09

Le gameplay lui aussi aussi tient sur quelques lignes. 3 boutons : coup de pied, coup de poing, appel des renforts (lourdement armés) pour nettoyer la zone en un coup de bazooka (bien que particulier comme type de bazooka cf image ci-dessous). Ajoutons à cela un saut, qui combiné avec les deux touches de frappe vous donnent deux possibilités de plus. Voilà !

Streets_of_Rage_10 Streets_of_Rage_03

Et c’est là que GameDesignMan débarque ! Tout le talent des développeurs de l’époque était de partir d’une petite palette pour en sortir des centaines de nuances. Ainsi malgré un « bestiaire » très limité (à peine une dizaine d’ennemis) et un gameplay léger, le Game design permettait un nombre assez surprenant de situations.

En Scrolling Horizontal, Adam, Axel et Blaze nettoient chaque zone de gauche à droite avec des ennemis qui surgissent de chaque côté de l’écran (droite/gauche uniquement) et peuvent s’aider d’une bouteille de verre, d’un couteau ou encore de tuyaux trouvés ça-et-là avec en guise de revitalisant, le classique morceau de poulet ou de pomme.

Chaque ennemi possède des caractéristiques qui leurs sont propre, ainsi certains tenteront de vous poignarder, d’autres sauteront au-dessus de vous pour vous asséner un coup de pied tendu dans le dos, des femmes viendront vous mettre des coups de fouets ou se protégeront en se mettant au sol au moindre coup direct porté.

Streets_of_Rage_02 Streets_of_Rage_07

Chaque fin de niveau vous opposera à un Boss, bien plus coriace (il est d’ailleurs conseillé de gardé le renfort pour ces affrontements) et au terme de ces 8 niveaux ils vous faudra affronter le patron du syndicat. De quoi plier le jeu en une bonne demi-heure mais l’ambiance retransmise par les graphismes et la musique de Yuzo Koshiro vous donnera envie d’en reprendre une petite goutte.

Streets_of_Rage_08 Streets_of_Rage_01

Pour justifier un rachat d’un jeu si facilement emulable aujourd’hui (sous conditions d’avoir l’original bien entendu), Nintendo offre la possibilité de mettre le jeu en japonais (c’est inutile à part que l’on comprend encore moins la question fatidique que nous pose le boss de fin dont je vous laisse la surprise si la réponse ne lui convient pas ;) ), la possibilité d’avoir un rendu « old fashion TV » (cf image ci-dessous) inutile aussi, une mise en relief du décor qui est plutôt bienvenue et participe à l’immersion (on en demande pas vraiment plus) et un mode « poing de la mort » qui vous permet de one-shot tout le monde (boss compris).

 Streets_of_Rage_13

Si cette pratique de la réédition sans ajout me donne de plus en plus envie de vomir, je ne peux cracher sur ce qui semble être l’un des meilleurs jeux de voyous de tous les temps. Que ceux qui ne l’ont pas découvert et qui ne sont pas réfractaires aux anciennes maniabilités foncent et que les autres lui donnent sa chance.

Un jeu à découvrir si possible avec un pote car le multijoueur local est possible et il vous surprendra encore si vous avez épuisé le mode Solo.

Biglova

Points forts :
– Le mythe sur console portable
– Une composition musicale extraordinaire
– Bref, intense, efficace
– Une 3D agréable

 

Points faibles :
– De l’exploitation de licence
– Des ajouts faiblards
– un peu trop court

La Note Gamingway : 16/20

Développeur : M2
Editeur : Sega
Genre : Beat them all 
Support : 3DS (eShop)
Date de sortie : 19 décembre 2013

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *