Test : Saints Row : The Third (Xbox 360)

Au pays… de Candy… ya des animaux et des personnes avec des gros biscotaux armés de tronçonneuses et de mitraillettes, PRÊTS A TOUT FAIRE PÉTER ! Musique , maestro ! On envoie la fu%$ing purée sur fond de néon, de gros son et de gros délire!

Il était une fois le concurrent de GTA…

THQ et Volition, bien décidés à se démarquer de Rockstar dans le monde du GTA-like, posent leurs cou*$# sur la table avec un 3e volet, nommé avec beaucoup d’humilité Saints Row : The third. Alors que le premier restait simplement un GTA à la tendance un peu plus arcade, THQ avait déjà pris un sacré virage avec Saints Row 2 qui proposait de faire tout et n’importe quoi dans une ville ouverte avec le plus de débilité possible. The third garde cette empreinte complètement barrée mais en y ajoutant le côté spectaculaire des situations. Immoral à souhait et fun à en devenir fou, le délire est le maître mot de ce jeu bac-à-sable qui regorge de références et d’auto-dérision.

The Saints motherfuc$%^ !

Première mission, les Saints sont devenus une marque de fabrique, ils passent leur temps à faire de la pub et des films à cascades ultra débiles. Vous incarnez un de ces cascadeurs, équipé d’une énorme tête en carton pâte qui va devoir dérober un coffre à l’aide de ses acolytes et de leur hélicoptère, mais tout dégénère… Les hélicos ennemis débarquent alors que vous êtes sur le dessus du coffre qui est suspendu par des câbles à votre propre hélico et il va falloir descendre les ennemis qui ne cessent d’arriver et tirent sur le coffre-fort à coup de roquettes.

Voilà le type de dingueries que l’on peut avoir à subir pendant Saints Row : The Third, et je ne parle pas des missions destructions tank ou autres défis du genki (dans lequel il ne faut pas abattre les pandas c’est contraire à votre éthique !) ou encore du personnage qui se ballade toujours avec un micro qui lui tune sa voix pour parler comme Akon ou je ne sais quelle star du RnB américain. Toutes ces folies ne sont que prétexte pour faire dominer les Saints sur tout Stilllwater, ville envahie par 3 gangs rivaux bien caricaturaux eux aussi et prêts à tout pour en prendre le contrôle.

C’est comme ça qu’on fait la loi !

En terme de gameplay, les bases sont les mêmes. Le personnage que vous aurez créé de toute pièce grâce au système de personnalisation très très fourni aura le droit de porter une version de chaque type d’arme : arme de poing, pistolet, mitrailleuse, fusil à pompe etc… La voiture sera votre principal moyen de locomotion, très arcade et très fun, leur maniabilité les rend très faciles à contrôler et ce sera le moyen le plus simple pour aller d’un endroit à l’autre de la ville (bien qu’un hélicoptère est encore plus pratique). La grande idée de ce Saints Row est d’avoir tout intégré dans votre portable. Missions, carte, options, contacts ,défis, statistiques, tout y est ! On peut d’ailleurs lancer les missions directement depuis ce téléphone, de quoi éviter des heures de traversées inutiles d’un bout à l’autre de la ville.

L’autre point très important qui différencie Saints Row de son rival sont les améliorations. Depuis le téléphone toujours, vous pourrez booster votre vie, vos munitions max, votre résistance aux balles, aux explosions, aux dégâts de collision avec le trafic. Vous pourrez agrandir le nombre de personnes de votre gang qui viendront vous aider, faire en sorte que tout un quartier vous appartienne contre un pot-de-vin, obtenir un service de livraison de voiture ou d’hélicoptère peu importe où vous êtes, et des centaines d’améliorations encore qui vous demanderont argent et respect. Votre respect auprès des Saints sera à gagner tout au long de la partie en exécutant des actions (tir dans les parties intimes, dans la tête, deux roues, tuer un membre d’un gang rival…), en réussissant des missions et des activités telles que : fraude à l’assurance (se jeter sous les voitures pour se faire le plus mal possible), faire un maximum de dégâts dans une zone, permettre du trafic de drogue etc. L’argent ne sera donc pas très difficile à récupérer mais les améliorations sont si nombreuses qu’il va vous falloir un sacré paquet de fric pour obtenir les plus forts avantages.

L’ode à la joie

Toutes les missions seront donc accessibles par votre téléphone, un coup de bigot et l’objectif premier apparaît. L’indicateur de chemin à suivre sur la mini-map, se voit rappelé à l’écran par de grandes flèches vertes qui vous indique la direction à prendre, ce qui évite de passer tout le trajet les yeux rivés sur les pointillés de la carte pour savoir à quelle rue tourner. Contrairement à GTA, les phases de trajet seront beaucoup moins long ! Les voitures sont rapides et on n’a pas à manoeuvrer de façon réaliste pour se sortir de petits pétrins. Un petit coup de frein à main suffira à prendre n’importe quel virage. Les véhicules peuvent tous être améliorés, non-pas façon tuning mais façon efficace : renforcement de carrosserie, nitro, ailes coupantes sur les jantes pour crever des pneus ou bien couper des jambes… tout ceci vous rapportera un peu plus de respect auprès de votre gang, et la même loi s’applique pour les vêtements.

Pour prendre le contrôle des quartiers ils vous sera possible d’acheter de nombreux bâtiments qui vous rapporteront de l’argent et/ou vous feront bénéficier de réductions sur les produits qu’ils vendent. Des activités disséminées un peu partout vous permettront aussi de montrer qu’ici c’est les Saints qui font la loi.

Enfin, pour ceux qui n’en auront toujours pas eu assez avec la campagne, sachez qu’il sera possible de faire tout le solo en coopération en LAN ou sur Le Xbox live. De plus un petit mode horde très sympa qui vous met dans différentes situations vous propose de survivre à un maximum de vagues possible. Pour finir, le jeu comporte deux fins différentes donc pour ne pas être rassasié il faut vraiment le vouloir !

Le jeu vidéo dans ce qu’il a de plus mature

Vous l’aurez compris, Saints Row : The Third n’est pas à mettre dans toutes les mains, surtout les plus jeunes. Du trip SM hardcore au tronçonnage de gens, avec une écriture loin de la langue de molière, l’extrême caricatural domine ce jeu bac-à-sable où tout est bon pour être graveleux et immoral. Certains trouveront cette surenchère permanente lourdingue mais il faut avouer que si l’on prend ça avec un bon second degré, on hallucine juste sur le délire de certaines missions et de certaines réflexions des personnages. Techniquement le jeu n’est pas au mieux de sa forme et est même plutôt laid et bourrin, remarquez… c’est logique, et franchement… on s’en fiche. La bande originale quant-à-elle est plutôt bien fournie avec du gros son US qui est tout à fait en accord avec l’univers et les radios vous feront bouger comme au temps d’un bon vieux GTA : VICE CITY. Un très bon jeu donc, amusant et différent qui se finira en une petite dizaine d’heures pour l’histoire principale, 10 heures que vous n’êtes pas prêt d’oublier croyez-moi !

Neo


Les points forts :

– Enfin un jeu de ce style qui ne se prend pas au sérieux !

– Une bande-son qui donne la pèche

– Prise en main très facile

Les points faibles :

– Vraiment pas beau par moment

– Un jeu qui s’adresse à un public que rien ne choque

– Certains ennemis énervants


La Note Le Mag Jeux Vidéo : 18/20

Développeur : Volition
Éditeur : THQ
Genre : Action
Support : XBOX 360-PS3-PC
Date de sortie : 15 novembre 2011

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