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Test : Ni no kuni II : L’Avènement d’un Nouveau Royaume (PS4)

Qui n’a jamais rêvé de se promener dans des décors à la Miyazaki ? Même si cette phrase fait très “accroche de presse généraliste”, c’est bien ce que propose Ni no Kuni, depuis le premier épisode (Ni no kuni : La Vengeance de la Sorcière Céleste dont on vous a déjà parlé), en recréant l’enchantement des animés du studio Ghibli, ainsi qu’un monde bien à part.
Si, pour le premier volet de Level 5, les 2 studios avaient collaborés, ce n’est plus vraiment le cas ici (même si, sont toujours du voyage : Joe Hisaishi, célèbre compositeur, et Yoshiyuki Momose le character designer).

Sans plus attendre, partons ensemble explorer les terres de Ni no Kuni II : L’Avènement d’un Nouveau Royaume.

La chanson de Roland

Avant toute chose, sachez que vous n’avez aucunement besoin d’avoir joué au 1 pour commencer ce Ni No Kuni II, les histoires ainsi que les personnages étant totalement différents. Si le premier était sorti sur PS3 ainsi que sur DS, L’Avènement d’un nouveau royaume est disponible uniquement sur PS4 et PC.
Tout commence lorsque Roland, qui semble être un président de notre monde et qui roule dans sa berline noire aux vitres teintées, se retrouve par magie et sans explication transporté dans un autre monde : le monde d’Evan, petite prince blond aux oreilles de chat du Royaume de Carabas. Roland se retrouve alors au milieu du coup d’état orchestré par Ratoléon (un rat pas très sympa), le vil conseiller du défunt roi.
La guerre est déclarée entre les ratocrates et les mistigris !
Tous deux doivent alors fuir le château afin de s’exiler ensemble et de rassembler de loyaux sujets pour recréer un royaume de toute pièce.
Avec ce postulat de départ assez simple démarre une belle aventure avec des gameplays bien différents selon plusieurs étapes dans le jeu, mais nous y reviendrons.

Nous avons affaire ici à un action-RPG tout ce qu’il y a de plus classique (au premier abord) avec des combats dynamiques, des personnages à recruter et à faire progresser, des armes et autres compétences à utiliser, mais également des parties en SD sur une map globale et des zones peuplées de monstres de plus en plus puissants selon la progression de notre équipe dans le scénario principal. Rien de bien neuf à l’horizon. Sachez que dès le début du jeu, on se retrouve rapidement à parcourir les galeries labyrinthiques et sombres des égouts. Cela sonne forcément comme du « déjà vu » pour quiconque à déjà joué à un J-RPG, mais en même temps c’est assez logique et attendu.

La mousse qui pète

Et puis, rapidement, le jeu prend peu à peu une nouvelle tournure. Tout d’abord, des petits “mousses” pourront être enrôlés et vous aideront en invoquant des éléments, en vous soignant et en effectuant toutes sortes d’actions durant les combats. Les “mousses” que l’on peut différencier par leur couleurs sont tout mignons et ajoutent également une couche un peu plus technique au combat !
Je trouve d’ailleurs les affrontement beaucoup plus dynamiques que dans le premier volet, mais également plus faciles. Il ne faudra donc pas hésiter à aller se frotter à des monstres un peu plus forts que ceux rencontrés sur le chemin principal.

Si au début tout commence dans la plus pure tradition du J-RPG de base avec comme dans Ni no Kuni premier du nom la quête initiatique d’un jeune héros qui se retrouve tout à coup livré à lui-même et aidé de nouveau personnages un peu télescopés dans l’histoire, ici les choses changent assez rapidement. Notamment car il va falloir en parallèle de sa progression reconstruire un royaume entier, rien que ça ! Pour cela il faudra d’abord se familiariser avec une nouvelle phase de combat, un peu plus tactique afin de gagner du terrain : le mode Bataille, qui fait penser à un Musô (Dynasty Warriors).
Ici il va falloir gérer ses bataillons avec stratégie et faire en sorte de conquérir des territoires. Si cette partie est assez technique, elle peut s’avérer également un brin rébarbative et aurait pu être plus passionnante, malgré un certain dynamisme.

Un cheval ! Mon royaume pour un cheval !

Outre la partie J-RPG classique, et les batailles dont je parlais plus haut, on a également le mode Royaume qui arrive un peu plus tard dans l’histoire et qui permet de bâtir, en partant de rien, son propre empire  : Espérance.
Pour cela on pourra recruter bons nombre de partisans avec des habilités différentes qui pourront vous aider à maintenir les finances du royaume ou même élargir vos recherches. Il faudra alors placer bon nombre de bâtiments afin de faire progresser la ville et faire fructifier les nouvelles acquisitions. Un genre de Sim City intégré dans le jeu. Mais là où c’est assez bien trouvé c’est que cette partie très stratégique du jeu vous aidera ensuite dans votre progression générale. Tout s’imbrique alors parfaitement et vous promets des heures de jeu palpitantes, et des heures de jeu il y en a puisque le tout se termine en une bonne cinquantaine d’heures.

Graphiquement le jeu est toujours au top, avec de sublimes musiques et des environnements enchanteurs. Les cinématiques animées sont à la hauteur et la magie opère. Même si l’histoire est parfois un peu niaise et les tâches à accomplir simplistes, on se laisse quand même emporter par l’ensemble de l’œuvre.
Notons que dès le début du jeu, on peut choisir la langue entre l’Anglais ou le Japonais, ce qui est toujours un petit plus appréciable.

De son côté, la traduction n’est pas en reste, avec bon nombre de petits clins d’œils (à la chanson française par exemple) et des jeux de mots bien sentis, par exemple pour les noms des monstres très “Pokémonesque” (Groincheux, Hamstergaster, Moussquetaire etc…). Autre point rigolo, le Mécabook, sorte de Facebook réinventé avec plein de posts aussi inutiles que sympathiques qui en révèle un peu plus sur le monde qui nous entoure.
Par contre, certaines indications et textes à l’écran sont carrément trop petits, et si ça passe peut-être sur PC, sur PS4 c’est illisible, ce qui est bien dommage.

Si Ni no kuni II : L’Avènement d’un Nouveau Royaume nous propose un scénario plutôt linéaire et sans énorme surprise, les 3 phases de gameplay différentes, les décors ainsi que la musique magnifique, le tout accompagné de personnages réussis et attachants, en font un J-RPG que nous ne pouvons que vous conseiller ! A quand un Ni no Kuni 3 ?

sironimo

Points forts :

  • Ambiance magique
  • Environnements soignés et originaux
  • 3 types de gameplay différents
  • Les combats dynamiques
  • La musique et la patte « Ghibli »

Points faibles :

  • Un J-RPG assez classique
  • Des textes souvent trop petits et illisibles
  • Un peu niais et simpliste par moment

LA NOTE : 17/20

Développeur : Level 5
Éditeur : Bandai Namco
Genre : Action-RPG / J-RPG
Supports : PS4, PC
Date de sortie : 23 Mars 2018

Sironimo

Sironimo est tombée dedans dès l’age de 5 ans, dans le début des années 80. Elle a fait ses armes sur Amstrad (cpc 6128) et Atari avant d’avoir de quoi se payer sa première console de jeu, qui est arrivée bien tard par rapport à d’autres, la PSOne. Depuis elle n’arrête plus et joue sur toutes les consoles nouvelles générations jusqu’à parler d’une de ses passions ici, avec vous, sur gamingway. https://twitter.com/siro_nimo

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