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Test : LEGO Worlds (PS4)

Les LEGO ont la cote ! Alors que le film LEGO Batman vient de sortir en salles, les jeux vidéo estampillés LEGO sont déjà eux aussi une institution. Avec leur humour décoiffant et décomplexé, de Star Wars à Harry Potter, on a toujours eu droit à de grandes aventures, mais jamais vraiment à un “jeu de construction”, finalement. C’est d’ailleurs plus de la destruction, vu qu’il est possible de “tout casser” afin de récupérer des pièces de monnaie.
LEGO Worlds nous promet une approche différente. Voyons sans plus attendre de quoi il en retourne.

Les mondes de LEGO

Dans LEGO Worlds on dirige un petit personnage LEGO (comme c’est original), un cosmonaute plus précisément, embarqué à bord d’un petit vaisseau. Bien vite, notre fusée se crashe sur une planète inconnue qu’on pourra alors explorer. Armé d’un “outil de découverte”, sorte de gros pistolet qui permet de scanner les objets qui nous entourent afin de pouvoir ensuite (moyennant finance) les dupliquer à l’infini, on cherche nos marques dans le “Monde des pirates” qui sert de tutorial…
On découvre également que notre fusée à besoin de briques dorées pour être réparée afin de pouvoir repartir dans l’espace à la découverte de nouveaux mondes.


Pour trouver ces briques rares, ainsi que pour débloquer tous les bonus du jeu, 3 possibilités :
:

  • D’abord, plusieurs personnages vous proposeront des missions simples comme : rassembler 3 poules, niveler le terrain pour libérer leur compagnon, les prendre en photo devant un bâtiment ou autre. Bien évidemment, ils vous remercieront, dans le meilleur des cas avec une brique dorée, ou, au pire avec quelques pièces.
  • Dans un second temps, de nombreux coffres aux trésors sont disséminés un peu partout et indiqués par une colonne de lumière. Dedans, de différents bonus, du plans de construction, aux pièces de monnaies et, parfois, une brique dorée.
  • Dernière possibilité, attraper des créatures (vertes) fourbes et rapides qui volent des briques et partent en courant et qui transportent parfois les briques convoitées.

 

Dans un premier temps donc, on se retrouve à : scanner tout ce qui nous entoure, accepter les quêtes des PNJ et, bien sûr, faire la chasse aux briques dorées. Et vous allez me dire : et la construction dans tout ça ?

Just another brick in the wall

Assez rapidement, d’autres outils de jeu font leur apparition : l’outil de paysagisme, l’outil de construction, celui de copie ou encore celui de peinture. Ainsi armé, vous pourrez niveler le terrain, creuser, dupliquer des bâtiments ou objets, construire, faire apparaître/disparaître toutes sortes d’éléments et j’en passe. Mais dans la pratique, on ne s’en sert que lorsque cela nous ait demandé pour une mission précises, car l’envie de construction ne se fait pas sentir dans le jeu.
Le maître mot du titre est plus volontiers l’exportation que la construction.

Si, au début, la découverte des mondes générés de manière procédurale est assez prenante, cela ne dure malheureusement pas. Certes, on peut explorer les fonds-marins, se promener un peu partout et même trouver l’entrée de grottes souterraines, mais la disposition de l’ensemble n’est pas vraiment au top (car le tout est aléatoire d’un monde à l’autre) et l’agacement face à des situations improbables est vite au rendez-vous. Ainsi, on passera plus volontiers son temps à faire surgir au-dessus de la surface des coffres au trésor (signalés par une colonne de lumière) grâce à l’outil de nivellement de terrain, que de trouver l’entrée de la grotte dans laquelle ils sont cachés, l’ergonomie du jeu n’étant pas au top. D’ailleurs, le menu principal est assez illisible et incompréhensible et rapidement, on commence à se demander quel est le but du jeu… Même en ayant la possibilité de jouer en coop.

Ça casse pas des briques…

Une fois qu’on a réussi à dompter quelques animaux qui passaient dans le coin (cheval, cochon, chien, etc.), à scanner tous les éléments croisés et qu’on commence à avoir des menus (et les poches) bien rempli(e)s, on se demande quoi faire et on se demande où est le mode de création libre. Et là, on se rend compte que le titre comporte plus de 275 briques dorées, dont 100 seront nécessaires pour débloquer le monde libre !!
Mais, on nous avait promis un Minecraft-like orienté sur la construction, alors qu’en fait il s’agit d’un titre qui prône l’exploration de mondes procéduraux un peu bancals ? Est-ce plutôt un No Man’s Sky-Like dans le monde LEGO ou on parcourt des terres sans but précis ? Il semblerait, oui…

LEGO Wolrds est malheureusement une déception, malgré le melting-pot de gammes issus des différents univers LEGO et une exploration assez exaltante dans ces premiers instants, on s’y ennuie et on peine carrément à créer des constructions brique par brique. En espérant qu’une suite soit prévue et qu’elle corrige tous les défauts du titre qui pourrait se révéler être un vrai jeu monde-ouvert/bac-à-sable réussi un jour. Moi, j’y crois !

Sironimo

Points forts :
Plein de gammes LEGO représentées
– Une liberté assez grisante au début
– L’humour toujours plus ou moins présent
– Plein de possibilités…

Points faibles :
– … Mais on s’ennuie vite
Menu principal illisible
– Pas de mode de création libre au début
– Trop de bugs
– Manque d’ergonomie générale

La Note : 13,5/20

Développeur : Warner Bros Games
Éditeur : TT Games
Genre : Action / Aventure / LEGO / Création
Supports :  PC – PS4 – Xbox ONE – Switch
Date de sortie : 08 mars 2017

Sironimo

Sironimo est tombée dedans dès l’age de 5 ans, dans le début des années 80. Elle a fait ses armes sur Amstrad (cpc 6128) et Atari avant d’avoir de quoi se payer sa première console de jeu, qui est arrivée bien tard par rapport à d’autres, la PSOne. Depuis elle n’arrête plus et joue sur toutes les consoles nouvelles générations jusqu’à parler d’une de ses passions ici, avec vous, sur gamingway. https://twitter.com/siro_nimo

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