Test : (Eve) Gunjack (Playstation VR)

gunjack-logoGunjack (ou Eve : Gunjack) est l’un des deux titres disponibles pour le lancement du Playstation VR. Développé par le studio CCP Games, qui le distribue également sur Vive, Oculus et Samsung VR, ce titre a la lourde tâche de montrer ce qu’un jeu en réalité virtuelle peut offrir aux joueurs. Et nous, on a la lourde tâche de le tester, alors qu’on manque de recul et de repère sur ces jeux. Mais cela ne nous empêchera pas de vous faire découvrir ce que Gunjack propose (on avait déjà eut un avant goût l’année dernière).

La VR, c’est vraiment personnel !

Avant de commencer ce texte, je préfère préciser que l’appréciation de l’immersion dans un jeu en réalité virtuelle dépend fortement du joueur et de son état au moment où il joue. Cela varie donc fortement d’un joueur à l’autre, et même en faisant plusieurs parties. Les avis seront donc forcément très différents sur ces points. De même, le manque de recul face aux jeux VR ne permet pas de juger des aspects techniques, notamment les graphismes, de façon précise par manque d’éléments de comparaison. Ceci dit, passons au test.

Un shoot spatial vu de l’intérieur

Les vétérans des jeux vidéo se sont certainement souvent demandé ce que pouvait voir le pilote dans Gradius ou R-Type. Ça tombe bien,  Gunjack permet d’en avoir une très bonne idée en proposant au joueur d’incarner un pilote qui doit partir combattre dans l’espace avec donc une vue depuis le cockpit. C’est pourquoi Gunjack est si intéressant car c’est la première fois qu’on peut vivre cette expérience de façon aussi immersive et réaliste. En plus, Gunjack est aussi réussi que les meilleurs shooters : ennemis qui arrivent de tous côtés, missiles qui envahissent l’écran, bonus variés (bombe intelligente, laser, toile de stase qui ralentit tous les ennemis pendant un long moment, missiles à tête chercheuse, outil de réparation, bouclier etc), combats contre des boss résistants mais aussi destruction d’astéroïdes et bien plus encore. Vraiment tout est fait pour mettre les nerfs du joueur à rude épreuve et tester ses réflexes mais aussi son sens tactique.

Les munitions sont l’élément à surveiller de près : il est toujours jouissif d’arroser les ennemis pour les faire exploser, mais cela consomme énormément. Il faut donc veiller à économiser ses balles et trouver le meilleur moment pour recharger. Cela nécessite donc de bien connaître les niveaux car le bon moment n’est pas forcément celui qu’on croit au départ. Cette gestion des munitions génère un petit stress salutaire qui rend Gunjack captivant. La vue y est également pour beaucoup.

Gunjack 1 Gunjack 2

Des commandes intuitives

Afin d’immerger un peu plus le joueur dans l’action intense du titre, le choix des commandes a été très simple : il suffit simplement de bouger la tête pour regarder tout autour de soi, à droite, à gauche, mais aussi en haut comme en bas. Les ennemis peuvent vraiment arriver de n’importe quelle direction donc il faut rester vigilant et regarder partout. Heureusement, des flèches rouges indiquent d’où viennent les ennemis afin d’éviter de trop mauvaises surprises.  Ensuite, on leur tire dessus avec « croix », on recharge avec « carré » et on utilise les armes secondaires avec les boutons gâchette car oui, le jeu se joue à la manette. Des commandes intuitives qui permettent une action assez intense. Parfois, un boss apparaît. Une fois détruit, on peut le retrouver comme ennemi de base dans les niveaux suivants, augmentant ainsi progressivement la difficulté du jeu. Cette vision à 360°, qui suit parfaitement les mouvements de la tête, est ce que les fans de Descent 2 attendaient depuis longtemps !

La beauté glacée de l’immensité sidérale

Si Gunjack permet de nombreux combats dans l’espace, les arrières plans ne sont pas tous les mêmes et sont plutôt variés : vide sidéral, énorme lune, nébuleuse, astéroïdes… Il y a beaucoup de chose dans l’océan spatial ! L’impression de profondeur est plutôt bon ce qui permet aux ennemis de donner l’impression qu’ils vont s’écraser sur notre engin en venant aussi bien de face que d’en haut ou d’en bas, offrant de bonnes sensations. On constate ainsi un bon niveau technique pour l’un des premiers jeux Playstation VR, niveau technique qu’on aimerait bien retrouver dans beaucoup de jeux PS4 récents ! L’ambiance sonore n’est pas oubliée non plus: notre vaillant pilote est en contact audio permanent avec sa base, renforçant une immersion déjà très bonne. La voix anglaise est parfaitement dans le ton, et les sous-titres français viennent aider à mieux comprendre les ordres.

Gunjack 3  Gunjack 4

Une rejouabilité élevée

Comme tout bon shoot’em up, Gunjack évalue les performances du joueur à la fin de chaque mission. Il y a jusqu’à 3 étoiles à décrocher par niveau, selon le nombre de combos, les continues utilisés, le pourcentage d’ennemis abattus etc. Bien entendu, décrocher toutes les étoiles du premier coup n’est pas évident : il va falloir refaire les niveaux pour améliorer son score et avoir la satisfaction de monter au classement mondial. Car le score total de chaque joueur est automatiquement publié avec son rang, ce qui constitue une motivation supplémentaire pour viser la perfection. Décrocher les 3 étoiles à chaque niveau permet également de déverrouiller plus facilement les missions suivantes. Ainsi, on va passer un long moment à chercher la meilleure façon de dégommer tout ce beau monde pour augmenter son score et viser le sommet !

 Une ergonomie bien pensée

Parce que l’ergonomie est un sujet sensible pour les jeux en réalité virtuelle, il est bon de souligner que Gunjack ne nécessite pas de jouer debout mais bien assis, limitant les risques de collision avec notre entourage. Gunjack ne demande pas non plus de secouer la tête comme un sauvage donc son utilisation fne ait pas mal au cou ou à la tête. Néanmoins, on ne peut que conseiller des parties courtes. D’ailleurs, Gunjack est parfait pour ça : les missions durent entre 5 et 15 minutes et le menu options permet de quitter ou recommencer à tout moment. C’est un jeu idéal pour se détendre en faisant des sessions courtes. Néanmoins, il arrive qu’à force de tourner la tête pour tirer sur les ennemis la position neutre change pour une position « de côté » et non plus face à la caméra, ce qui est moins pratique pour jouer. Mais je pense que cela vient plus de la caméra que du jeu lui-même.

gunjack-6 Gunjack 5

Un très bon début sur Playstation VR

Alors qu’on ne dispose de presque aucun élément de comparaison pour juger la qualité d’un jeu Playstation VR, on est agréablement surpris par ce Gunjack qui a tout d’un hit : beaux graphismes, bonnes sensations, gameplay impeccable et bonne durée de vie. On a vraiment l’impression de vivre un Gradius ou un R-Type de l’intérieur, à la manière d’un Descent 2 mais bien plus immersif. CCP Games a eu la bonne idée d’inclure des sous-titres français, pour ceux qui ne comprennent pas les ordres en anglais donnés dans les écouteurs, mais ces derniers ne suivent pas les mouvements de la tête : on peut donc les manquer rien qu’en regardant tout autour de nous. Gunjack permet des parties courtes afin de ménager le joueur, ce qui est une excellente initiative. Un titre à essayer d’urgence.

 

Enguy

 

Manette compatible :

manette-ps4

Position pour jouer :

Assis

Points forts :

– Jeu en VOST FR
– Bonne immersion
– Parties courtes
– Grande rejouabilité
– Les sensations des meilleurs shoot cette fois en VR !

Points faibles :

– La position neutre change parfois
– Un seul bonus à la fois
– On a dû mal à lui trouver de gros défauts !

 

LA NOTE : 18/20

Développeur : CCP Games
Genre : tir / shoot
Supports : Playstation VR, Oculus, Vive, Samsung Gear
Date de sortie : 4 décembre 2015 (Samsung Gear), 28 mars 2016 (Oculus), 13 octobre 2016 (Playstation VR)

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