Test : Catherine (PS3)

Ça y est le jeu Catherine est disponible ! il faut avouer qu’Atlus a réussi son coup en créant un énorme de buzz sur internet. Avec ses images et vidéos aguichantes qui ont fait le tour du web, un grand nombre de joueurs attendait la sortie de ce jeu intrigant! Et là, messieurs, je vous arrête tout de suite, « Catherine » n’est absolument pas un jeu érotique comme les images auraient pu le laisser penser…. Eh !!! revenez !!! « Catherine » est quand même un bon coup, euh….,  vaut quand même le coup!

Vous avez 30 ans, le jeu est pour vous !

Le titre de ce chapitre est intrigant, n’est ce pas ? Et oui, je vous confirme que ce jeu est particulièrement adapté aux trentenaires car il traite d’un sujet pour eux : la crise de la trentaine. Là, je pense que j’ai éveillé votre curiosité, comment un jeu peut-il avoir comme thème la crise de 30 ans ?! En voici l’explication : vous incarnez Vincent, un jeune homme ayant une petite amie Katherine et une petite vie tranquille qui se résume en : je me lève, je vais bosser, puis je prend un pot avec mes potes, avant de rentrer bourré (ou pas) chez moi. De temps en temps, je vois ma copine, et je me prend pas la tête pour le futur!!! Ah, là je vois que certaines personnes commencent à se reconnaître : la vie de jeune travailleur pépère quoi!! Quand soudain, la fameuse Katherine commence à vous mettre la pression pour le mariage. D’autant plus que le soir même, une bombe pulpeuse du nom de Catherine (drôle de hasard) vous drague et bien sûr, vous vous réveillez le lendemain à ses cotés. Voila le dilemme de Vincent, qui est maintenant le votre : vous marier avec Katherine ou céder devant une blonde pulpeuse vous promettant tous les plaisirs !!!

Un puzzle game, si, si, c’est bien un puzzle game!

Catherine aurait pu être un vulgaire jeu de réflexion, mais Atlus réalise un coup de maître en scénarisant ce puzzle game. En voici le pitch :

Il se trouve que plusieurs hommes infidèles meurent de façon étrange et le bruit d’une malédiction commence à apparaitre. Le problème, c’est que vous, vous faites le même cauchemar tous les soirs  vous devez monter en haut d’une structure en déplaçant des blocs avant que sol ne disparaisse sous vos pieds. Et une voix répète que si vous mourrez dans votre mauvais rêve, vous mourrez également dans le monde réel.
Ces phases de cauchemar lance donc la partie « jeu de réflexion » où vous devez déplacer des blocs pour former un escalier et pouvoir monter au sommet le plus vite possible. Cela aurait pu être simple, mais c’est sans compter sur le caractère vicieux des développeurs qui ont ajouté quelques caractéristiques « amusantes » à certains blocs. On trouve donc des blocs lourds, qui se déplacent lentement, des blocs très lourds qui ne déplacent pas du tout, des blocs affaiblis, qui s’écrouleront après votre passage, des blocs pièges qui laisseront sortir des lames acérées sur votre passage, des blocs glissants qui vous feront tomber jusqu’à ce que vous rencontriez un bloc non glissant, des blocs explosifs qui affaiblissent les blocs autour de vous, etc… Un autre aspect qui rajoute encore du piquant au challenge, c’est que vous rencontrerez dans cette phase d’autres personnes dans le même cas que vous, sous forme de mouton, qui essaient également de monter. Le problème, c’est qu’il ne peut y avoir qu’un seul homme sur un bloc, donc forcement, vous allez mutuellement vous gêner, et malheureusement, dans ce cas, il faudra ne pas hésiter à pousser le pauvre bougre. Pas de pitié, car lui n’hésitera pas et vous risquez de retomber tout en bas, voire de vous écraser sur le sol et de d’essuyer un cuisant Game-Over.

Une autre très bonne surprise est de voir que chaque nuit (ou niveaux) se termine par un boss de fin. Quoi?! un boss de fin dans un puzzle game, Kesako? Et ben, voila, pour vous mettre encore plus de pression, pendant ces phases, vous serez poursuivi par un monstre géant représentant votre terreur du moment comme une robe de mariée ou un bébé… Ce monstre vous poursuivra pour vous tuer, et aura une attaque spéciale pour vous faire tomber, glisser… Déjà qu’on s’arrache les cheveux avec le puzzle-game « classique », là, on se retrouve carrément à paniquer! Mais, le plus drôle, c ‘est qu’on aime ça avoir un peu de pression. Et quel bonheur d’arriver au bout du tableau malgré tout.

Donc, au bout du compte, on obtient un jeu de réflexion plutôt riche, qui en plus vous tient en haleine avec un scénario dont vous voulez connaitre la fin!

Un jeu pour les vrais hardcore gamers

Dégagez les casuals gamers !!! Ici,on parle de jeu difficile où il n y a pas de vies infinies. On meurt, on meurt et on remeurt! Mais on apprend de ses erreurs à chaque mort! Autant les premiers niveaux font office de didacticiels pour vous apprendre les caractéristiques des différents blocs ainsi que quelques techniques astucieuses, autant, à partir de la 5e nuit (ou 5e niveau), il faudra vous torturer les méninges pour attraper toutes les pièces d’or des niveaux, pour ensuite devenir vers la fin, un vrai cauchemar pour le joueur où vous perdrez des vies à la pelle, même si elles ne sont pas infinies!!!
Heureusement on peut choisir dès le début du jeu, et ensuite revenir sur son choix plus tard dans la partie, si on veut arpenter le jeu en mode « Easy, Normal ou Hard ». Ne vous surestimez donc pas trop au départ car le challenge est vraiment relevé et la difficulté croissante!

Et le scenar dans tout ça?

Catherine arrive à nous captiver, je parle du jeu bien sûr pas de la demoiselle…quoique, car ce jeu a un vrai scenario, certes très à la japonaise, avec des personnages qui ont une vraie profondeur. Un système de dialogue à choix multiples nous demande de choisir quel va être la réponse à une question, et là, en fonction de la réponse, une jauge de morale évoluera entre votre coté infidèle ou plutôt vertueux. Il faudra également répondre à des SMS envoyés par votre…euh… vos copines :-) Toutes ces actions, dialogues, messages et j’en passe auront un impact sur la suite de l’histoire et il existe plusieurs fins possibles au jeu!

De temps en temps, entre 2 puzzles, une question vous est posée directement à vous (au joueur). La réponse fera évoluer votre jauge de morale, mais surtout le plus drôle est de voir comment les autres joueurs ont répondu car votre réponse est envoyée à un serveur sur internet qui calculera les statistiques de réponses. Et il est intéressant de voir le pourcentage de personne qui ont trompé leur conjoint, ceux qui leur ont menti etc… je ne vous donne pas les chiffres pour vous laisser la surprise !!!

Et la technique alors?

Catherine est plutôt joli, c’est au masculin car je parle toujours du jeu, mais elle aussi est plutôt jolie !!! En effet, le style manga est vraiment bien rendu. On regrettera les animations un peu saccadée qui rappelle les dessins animés japonais !

Les musiques sont agréables et collent bien à l’esprit puzzle-game.

On trouvera un mode coopération qui prolongera un peu la durée de vie et qui obligera 2 joueurs à jouer de concert s’ils veulent résoudre les puzzles.

D’ailleurs, la durée de vie est difficile à estimer car personnellement, je suis resté plusieurs fois bloqué dans un niveau que j’ai recommencé des dizaines de fois, et finalement, j’ai terminé le jeu en mode facile en 10 heures.

Un mauvais point cependant concerne la maniabilité. En effet, plusieurs fois, on se retrouve accrocher derrière un bloc car le système de direction change. Résultat, il n’est pas rare lorsqu’on est accroché à un bloc de vouloir aller sur un des cotés du bloc et de se retrouver à l’opposé !!! Cela nous fait rarement perdre une vie mais plutôt un peu de temps, qui est crucial lorsqu’on a un boss qui nous cours après !!!

Un puzzle game dont on veux connaitre la fin! Etrange non?

Pour conclure, Catherine est un puzzle game vraiment sympa et bien stressant (vous remarquerez que je ne vous ai pas fait pour la 3e fois la blague vaseuse de confondre Catherine « le jeu » et Catherine « la fille du jeu »).

On accroche vite car l’histoire est prenante et les personnages sont attachants. Le scénario est un peu tordu mais reprend les classiques du genre très japonais. Et réellement, le jeu est à peine fini qu’on a envie de recommencer pour voir une autre fin!

Acerico

Points forts :

– le scénario de crise de la trentaine et la profondeur des personnages

– Les graphismes bien mignons

– Les boss de fin de niveau

– Les puzzles vraiment bien foutu

Points faibles :

– La maniabilité qui laisse parfois à désirer

– la pochette du jeu… bah oui, elle est tellement provocante que vous aurez tout de suite un regard accusateur de votre conjoint

– la difficulté, c’est bien, mais perso, j’ai abandonné le mode difficile.

La Note Le Mag Jeux Vidéo 16/20

Editeur : Koch Media
Genre : Puzzle Game
Support : PS3, Xbox 360, PC ( bientôt )

Date de sortie : 9 Février 2012

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