[Spécial Jeux Olympiques] Gamingday : Sochi partout !

sochi-2014-mascottesVous n’y avez certainement pas échappé, les Jeux Olympiques d’hiver ont démarré. On n’entend plus parler que de ça. Sochi par-ci, Sochi par-là, Sochi partout et avec des orthographes différentes, selon si vous souhaitez franciser la ville hôte, avec un T pour Sotchi.

Mais la plus grande compétition omnisports hivernale, signifie également, pour nous gamers, un jeu officiel tous les quatre ans et de même pour les J.O. d’été.
Malheureusement, la donne a changé en ce qui concerne le jeu officiel, puisque l’on était habitué auparavant à des simulations plutôt réalistes. Ces dernières rejointes depuis 2008 par Mario, Sonic et consorts, pour quelque chose de plus funky.
Que les deux voies existent étaient tout simplement génial, mais désormais la seule adaptation officielle est Mario & Sonic aux Jeux Olympiques d’Hiver de Sotchi 2014 et sur Wii U uniquement.

Cette restriction au final pour nous les joueurs, nous donne une bonne occasion pour revenir sur une adaptation de chaque type, des J.O. hivernaux.

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Ici à Nagano où il ne se passe rien du tout

Nagano Winter Olympics 98 sur PlayStation marque un certain évènement et un évènement certain dans nos « Jeux Vidéo Olympiques ». Tout simplement car ce n’est plus le mythique US Gold qui s’en charge, mais Konami avec son XXL Sports Series. Amusant comme nom, car de l’autre côté on retrouvait EA Big pour les jeux de sports dits extrêmes ou arcades de chez Electronic Arts. Et quand on connait la lutte entre les deux sur un certain jeu de futebol… Mais nous ne sommes pas là pour ça.

Dix épreuves dans ce jeu estampillé officiel, même si à l’instar des autres sorties en rapport avec l’olympisme, on ne retrouve pas de réels athlètes. On attendra International Track & Field 2 et International Track & Field 2000, selon la console et toujours chez Konami, pour voir apparaitre Maurice Greene. L’éditeur ne possédant pas la licence Sydney 2000, récupérée par Eidos Interactive, il tenta donc tout de même de contrer le jeu officiel.

Revenons à Nagano comme dirait Pierre Fulla, avec son épreuve assurément la plus intéressante : le curling ! Ceci n’est pas une blague et n’importe qui ayant déjà pratiqué le curling en JV, du moins lorsqu’une bonne jouabilité est présente, sait de quoi je parle. On s’y amuse beaucoup, tout en prenant le défi très au sérieux, en se concentrant sur l’effet, la force, le balayage… Ce dernier point ayant grandement participé à la démocratisation de la pratique du jeu vidéo chez les femmes.
Déjà bien agréable face à l’intelligence artificielle, cette pétanque sur glace devient un divertissement de grande qualité en multijoueurs.

Le patinage de vitesse, sur deux longueurs différentes, fonctionne également très bien et permet de savoir qui possède le meilleur coup de poignet dans sa bande.

Les autres épreuves sont plus anecdotiques. On arrive à apprécier le bobsleigh lorsque l’on se penche un peu plus dessus. Cela affinant notre technique, on arrive à sortir de belles performances. Alors que l’on peste contre tous ces chocs lors de nos premiers essais.

Les épreuves de ski alpin ne sont pas transcendantes, mais c’est malheureusement le cas sur à peu près tous les jeux que j’ai pu essayer.

Sympathique donc, pas incroyable, mais il ne souffre d’aucune concurrence multisports de ce type. Si l’on ne veut que du snowboard, on lui préfèrera évidemment Cool Boarders, mais il n’y a pas de curling dans ce soft.

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Vive les porcs et vive les Jeux Olymcheaps

Dans Mario & Sonic aux Jeux Olympiques d’Hiver sur Wii, on risque d’avoir un peu de mal à imaginer que Peach n’est autre que Nastasia Noens ou que Knuckles est en réalité Florent Amodio. Et pourtant, les cliques de Mario et Sonic sont de retour aux J.O. et pour la première fois en hiver, dans le port de Vancouver.

Pouvant employer Wiimote, Nunchuk et Wii Balance Board, s’amuser avec nos héros et vilains favoris reste amusant, mais moins qu’avec celui de Pékin 2008 sur lequel j’ai passé des heures et des heures sur DS.

Ses nombreux bonus décoratifs apportent en revanche un gros plus. En particulier des combinaisons à l’effigie des personnages de Nintendo et Sega, dans lesquelles nos Miis peuvent se glisser. Bien sûr, on peut jouer avec ces mêmes Miis et il n’y a pas à dire, c’est vraiment cool !

Ces moult bonus, dont des personnages et épreuves à débloquer, feront que l’on y passera du temps en solo. Mais l’amusement y est vraiment moindre. En revanche à plusieurs, ça fonctionne toujours. On peut même s’organiser pour se mettre en réelle situation de bobsleigh lors de cette épreuve. Et ainsi effectuer quelques rapprochements lors d’une longue soirée d’hiver à quatre. C’était mon petit tip drague IRL, mais pas irréel.

La reconnaissance de mouvements permet de jouer au curling ou bien encore de skier comme si on y était, mais finalement pour les épreuves de glisse, il sera préférable de se la jouer tranquillement. Comme l’on peut faire sur le tennis dans Wii Sports par exemple. Où celles et ceux tentant d’imiter Sorana Cirstea ou Cédric Pioline perdent vite face aux p’tits malins dans mon genre, qui restent tranquillement assis.

La Wiimote sera également mise à contribution, afin de vérifier si une dizaine d’années plus tard, c’est toujours le même membre de la bande qui détient le meilleur coup de poignet.

Finalement déçu, après m’être éclaté en 2008 avec le tout premier plombier et hérisson aux Jeux Olympiques. La console joue probablement un rôle là-dedans, il est possible que la version DS soit aussi efficace que son ainée. Mais comme je disais précédemment, il reste divertissant, surtout en communauté.

***

Voilà pour ce léger retour en arrière. Rendez-vous dans quatre ans, où je parlerai de Winter Olympics : Lillehammer ’94 sur Mega Drive, ainsi que de Mario & Sonic aux Jeux Olympiques d’Hiver sur DS.

Inod

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