Preview : P.A.M.E.L.A. (Steam)

Parmi les nombreux jeux de survie, peu sont ceux qui proposent un environnement sci-fi. P.A.M.E.L.A semble être là pour combler ce manque, reste à voir ce qu’il a à offrir.

En avant-propos, je souhaiterais préciser que l’accès anticipé est disponible depuis mars 2017 et que j’ai volontairement attendu avant d’écrire quelques lignes à son sujet. En effet, les premières versions du titre étaient affreusement instables et en faire une preview à ce moment là n’aurait pas été très pertinent de ma part. Même si le studio prend le risque de mauvais retours avec un accès trop anticipé, il reste préférable de prendre du recul sur le projet avec un contenu plus abouti. Donc voilà, quelques mises à jour plus tard, il est temps de faire un point sur ce que le jeu a à nous offrir.

Bio choc

Après un profond sommeil en cryostase, le joueur (ou plutôt son avatar) se réveille dans une chambre d’Eden, ville utopique perdue au beau milieu de l’océan. La cité parait déserte et la seule forme de « vie » encore présente semble être P.A.M.E.L.A, l’intelligence artificielle qui maintient l’activité des lieux. Le joueur se rendra vite compte qu’il reste d’autres survivants (si l’on peut dire) fort peu amicaux et qu’il lui faudra trouver un moyen de survivre à un environnement hostile.
À partir de là, on retrouve toutes les mécaniques classiques du genre : exploration, craft, survie et combat. Après avoir exploré les premières zones, il faudra vite trouver de quoi s’alimenter et s’hydrater (l’eau étant à ce stade du développement une denrée assez rare). Une fois la santé revigorée, il sera temps d’avancer, affronter quelques infectés et rassembler du matériel permettant d’améliorer le quotidien.
Il y a fort à faire et on se sent vite perdu dans l’interface et l’utilisation des menus, qui sacrifient la praticité au profit de l’immersion. En effet, tout est géré un peu à la façon d’un Dead Space et le joueur devra s’adapter aux menus affichés à l’écran de façon dynamique. La dernière grosse mise à jour a d’ailleurs simplifié grandement les outils et a surtout introduit un tutoriel fort bienvenu.
Outre les classiques interfaces d’inventaire et de gestion de la santé, l’avatar a à sa disposition un pistolet/scan permettant de recueillir des ressources (une grande partie des objets à l’écran), puis de matérialiser de nouveaux objets. Il pourra également utiliser un outil de décryptage lui offrant la possibilité d’ouvrir des coffres ou tout autre conteneur verrouillé.

 

Moi ce que j’aime chez Pamela

Au milieu de la foison de jeux de survie sortis ces deux ou trois dernières années, P.A.M.E.L.A s’apparente plus à un The Long Dark qu’à un DayZ. Le titre est radicalement orienté solo et joue essentiellement sur une ambiance oppressante. Là où il se différencie de bon nombre de ses semblables, c’est sur son aspect claustrophobe et son absence de monde ouvert (une formule qui ne plaira clairement pas à tous). Le côté un peu hermétique de son gameplay lors des premières minutes de jeu peut également être un élément clivant. J’ignore si c’est un choix des développeurs ou quelque chose qui sera modifié par la suite, mais en l’état, c’est plutôt une approche qui me plait. Ajouter du flou à la survie rend l’immersion beaucoup plus intense à mon sens. Cela s’imbrique totalement dans l’objectif plus global de l’aventure consistant à découvrir ce qui est arrivé à la ville d’Eden.

 

Si le jeu est encore loin d’être complet, il est déjà très jouable et offre une ambiance réellement pesante. Sur cet aspect, le pari de NVYVE Studios est clairement réussi. Maintenant, il faut reconnaître que la promesse est plutôt ambitieuse : une IA dynamique, l’interaction avec les différentes factions ou encore la gestion des ressources de la cité. Reste à voir si le cahier des charges sera respecté ou si le jeu se transformera, comme beaucoup de ces camarades, en usine à gaz géante. Pour le moment, les mises à jour sont très régulières et laissent tout de même espérer un aboutissement du projet.
Encore une fois, je vous rappelle qu’il s’agit d’un jeu en early access et qu’il est donc soumis à un certain nombre de bugs/crashes et des temps de chargement parfois outrageusement longs. En l’état, son prix (23 euros), si il est dans la moyenne de celui des titres du genre, peut aussi être un frein. Peut-être vaut-il mieux attendre une version plus aboutie, mais si le développeur continue dans cette voie, le produit final pourrait tout à fait valoir le détour.

Ominae

 

Développeur : NVYVE Studios
Éditeur : NVYVE Studios
Genre : Survie – Horreur – FPS
Date de sortie : en early access depuis le 9 mars 2017
Support : PC
Configuration machine de test : i7-4790K, GeForce GTX970, 16GB RAM

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