Game’in Reims 2021 : le salon incontournable de cette fin d’année

Salon de la culture pop et geek, Game’in Reims s’est tenu les 4 et 5 décembre 2021 au Parc des Expositions de Reims. Petit compte-rendu de ce que nous avons pu faire en une demi-journée, en attendant la prochaine édition.

Il y avait énormément à faire et à voir à Game’in Reims. Les deux années de pause n’ont en rien amoindri l’intérêt du salon, et le samedi après-midi est passé vraiment très vite. Les conditions sanitaires étaient respectées autant que possible, même lors des photos. On pouvait retirer le masque uniquement pour ces dernières, mais la plupart du temps les invités préféraient le garder. Dans ce compte-rendu, si vous voyez des photos ou vidéos de personnes sans masque, c’est que c’était avec leur accord et très temporaire, ou en respectant une distance suffisante.

Des activités, stands et animations variées

Comme dans beaucoup de salon, il y avait un hall plutôt réservé aux boutiques. On y trouvait de tout : armes, goodies, accessoires, manga, BD, figurines et bien plus encore. De quoi ravir petits et grands, et pour tous les budgets. On a ramené un pin’s officiel Pikachu volant qui a la particularité d’avoir une partie mobile, le genre de petit accessoire tout bête mais qui fait toujours son petit effet, et de très bonne qualité.

Outre les boutiques, on trouvait des expositions LEGO ou sur le thème des mangas, avec par exemple de superbes dessins et figurines de Berserk, Full Metal Alchemist ou Naruto.

On pouvait participer à des tournois de jeux vidéo, jouer à des jeux de cartes ou de société, s’adonner au retrogaming sur console ou borne d’arcade. De nombreuses associations avaient fait le déplacement. Toute la famille pouvait trouver une occupation, pour tous les âges et tous les goûts. D’ailleurs, les bornes d’arcade personnalisées étaient superbes. Si vous avez envie d’en posséder une, c’est vraiment le salon pour savoir comment faire !

Il y avait aussi le classique stand Star Wars pour prendre de superbes photos, des droïdes, des combats de sabre laser et bien plus encore. Le cosplay était aussi à l’honneur, avec des invités talentueux, mais nous n’avons pas eu le temps d’aller y jeter un œil. Game’in Reims, ce n’est pas uniquement du divertissement : les visiteurs qui ne savent pas encore vers quel métier se tourner pouvaient se renseigner sur les métiers de l’armée ou des nouvelles technologie. En effet, des militaires tenaient des stands pour tenter de susciter des vocations. Il y avait aussi un stand d’une entreprise locale qui montrait des métiers liés aux nouvelles technologies : impression 3D, imagerie, holographie…

Game’in Reims, c’est aussi l’occasion pour des artistes de divers horizons, et surtout locaux, de venir, soit à la rencontre du public, soit se faire connaître. De nombreuses séances de dédicaces étaient organisées, en plus des BD et mangas des différents auteurs ou des œuvres des artistes. De superbes tableaux étaient disséminés un peu partout ! Zelda, Dragon Ball, Sonic ou encore Street Fighter restent des valeurs sûres et inspirent toujours autant ! On n’oublie pas non plus la danse avec des animations sur Just Dance 2021 animées par Of Hugo.

Mais ça, c’est juste un petit aperçu de ce qui se passait le samedi après-midi ! On n’a pas parlé des youtubeurs et des invités de la « génération 80 », car on n’avait pas le temps ! Ce qui nous intéressait particulièrement, c’étaient les comédiens présents.

Des ateliers de doublage et des dédicaces

Le samedi, on pouvait croiser Jacques Chambon (Merlin de Kaamelott), Audrey Sourdive (Assassin’s Creed Odyssey, Cyberpunk 2077), Philippe Ariotti (Dragon Ball) et Benjamin Bollen (Tintin et le Secret de La Licorne, The Seven Deadly Sins, Final Fantasy VII Remake). Tous sont des comédiens connus, soit pour leurs personnages de séries, soit pour leurs participations à des animés ou des jeux vidéo. Ils sont tous adorables et très accessibles. En leur parlant, on constate une différence énorme entre les générations. Par exemple, Jacques Chambon et Philippe Ariotti travaillent moins sur des jeux vidéo, non pas parce qu’ils n’aiment pas ça, mais parce qu’ils n’ont pas grandi avec. Ils n’ont pas l’habitude de « se vendre » et attendent qu’on leur fasse des propositions, donc n’hésitez pas ! On remarque aussi qu’en travaillant depuis longtemps sur les mêmes séries, il arrive à un moment qu’on comprenne moins les personnages, car ils sont remis au goût du jour régulièrement afin de s’adapter aux jeunes générations. Une sorte de « choc des générations » qui n’a heureusement aucune incidence sur la qualité du doublage.

D’ailleurs, j’ai pu poser quelques questions en privé à Jacques Chambon, qui a donné son avis sur son métier :

Ces comédiens expérimentés organisaient aussi des ateliers de doublage. Le public pouvait monter sur scène pour tenter sa chance sur des extraits de films ou séries connus comme Dragon Ball Super, The Last of Us ou Miraculous. On pouvait également leur poser des questions : Audrey Sourdive a ainsi expliqué pourquoi la VF de House of Gucci n’a pas de personnage à l’accent italien et Philippe Ariotti a évoqué sa participation à un prochain jeu Star Wars, mais il n’a pas le droit d’en dire plus.

Bien sûr, je n’ai pas manqué de faire dédicacer un maximum de jeux vidéo. Certains d’ailleurs n’ont plus de place pour des dédicaces ! On a vraiment passé un très bon samedi après-midi, très court, mais on en a tiré le meilleur. Et, comme je l’ai déjà dit, ce n’est qu’un tout petit aperçu de ce qu’il y avait ! En plus, le dimanche, les invités et le programme étaient différents, donc Game’in Reims est vraiment un salon sur la culture geek et pop incontournable, qui n’a rien à envier aux autres gros salons, et qui met aussi l’accent sur les talents nationaux et/ou locaux. Je remercie vivement les organisateurs et tout le personnel pour les accréditations, les interviews, leur patience et leur gentillesse. On a hâte d’y retourner l’année prochaine !

Comme il y aurait encore beaucoup de photos et de vidéos à montrer, notamment en ce qui concerne les ateliers de doublage et que l’article devient un peu long, je vous invite à voir cette vidéo qui condense un peu tout et qui explique comment Audrey Sourdive s’est orientée vers le doublage :

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