Test : Silent Hill : Book of Memories (PS Vita)
Un jeu Silent Hill est toujours une grande nouvelle pour moi, étant fan des premiers épisodes .
Alors quand notre graaaaannnnde chef à tous, Maître vénérée Sironimo m’a dit , « allez Acerico, c’est pas tout ça, de fragger du noob sur CounterStrike GO, et fais moi ce test de Silent Hill : Book of memories » j’ai été tout excité en prévoyant des soirées à jouer dans le noir en sursautant à chaque bruit !!! Alors, est ce le cas avec ce nouvel épisode sur PS Vita ? Réponse ci-dessous .
Le synopsis pour commencer
Après avoir commencé par la création d’un personnage , on se retrouve dans la peau d’un étudiant qui reçoit un livre de Silent Hill. Ce livre est magique car il décrit votre propre vie, vous décidez donc d’en écrire la suite. Et c’est là que je n’ai pas vraiment compris l’histoire. Soit notre héros est masochiste, soit il est complètement fou, car la suite du livre, qui est présumée être ce que le héros a écrit, raconte son évolution dans un labyrinthe avec les monstres de Silent Hill que nous connaissons bien… Bizarre cette histoire… Dommage, car le pitch avait l’air sympa. Enfin, n’ayant pas encore fait le tour complet du jeu peut être , reste-t-il encore une explication?
Pas un survival horror, mais un Hack’n Slash
Une autre surprise est que le jeu n’est pas du tout un survival horror, c’est un hack’n slash… oui, je sais c’est le titre du chapitre, mais cela traduit vraiment ma grande surprise. Du coup, on a affaire à un jeu vue du dessus, où le but est de traverser un labyrinthe constitué de pièces pleines de monstres qu’il faut éliminer. En fait, chaque niveau se termine par une porte bloquée par une énigme dans laquelle il faut placer des objets dans le bon ordre. Et le but du niveau est de fouiller toutes les pièces du labyrinthe afin de trouver les objets pour l’énigme. Il existe globalement 3 types de pièces :
- les pièces où il y a des monstres à tuer
- les pièces à contexte ( boutique / armurerie / sauvegarde …)
- les pièces avec une boule bleue. Lorsque cette boule est détruite, une mission apparaît, et lorsqu’elle est finie, un objet utile pour l’énigme apparaît.
Une fois toutes les pièces du puzzle réunies, il faut aller à la porte de fin de niveau. Guidé par un petit poème trouvé dans le labyrinthe, il faudra ensuite placer les pièces dans le bon ordre.
Il y a des caractéristiques, de l’xp et du loot alors?
En ce qui concerne les trésors à trouver, le jeu reste sommaire. En effet, on peut trouver de l’argent, des armes et munitions, des artéfacts qui boostent les caractéristiques, des medikits et… c’est tout. Donc, l’ensemble du jeu reste très simple. Comme dans tout RPG, il y a bien sûr les caractéristiques de personnages, et toute la subtilité du jeu est de trouver la meilleure combinaison d’artéfact pour avoir un personnage adapté à sa façon de jouer.
A la fin d’un chapitre, on doit faire face à un gros boss et c’est l’occasion de se creuser un peu plus la tête pour trouver le moyen de l’éliminer mais surtout de récupérer une arme destructrice.
Alors, un bon jeu ?
Après, quelques heures de jeu, force est de constater que Konami déçoit avec Silent Hill : Book of memory. En effet, malgré une idée qui aurait pu être vraiment sympa : créer un hack’n slash dans le monde de Silent Hill, le jeu reste trop basique pour être intéressant et l’ennui s’installe rapidement. Les niveaux se ressemblent tous car ce ne sont finalement que des successions de pièces qui constituent un vaste labyrinthe. Les monstres sont peu variés et la méthode pour les tuer est sensiblement la même pour tous. Les quelques « gros monstres » de fin de chapitre ne sont pas très originaux et ne requièrent presque pas de technique particulière pour les éliminer. Les armes s’usent trop vite, et du coup, il n’est presque pas utile de se spécialiser. Personnellement, je changeais régulièrement d’arme pour être sûr d’en avoir une neuve avant de rentrer dans une salle.
De plus, un point vraiment pénalisant, surtout pour un RPG, c’est qu’il est impossible de connaître les caractéristique des armes. Résultat, le seul moyen de voir si une arme est efficace, c’est de l’essayer sur un monstre et voir combien de points de dégâts sont réalisés ! Pas génial, vous en conviendrez.
Un autre point décevant est la diversité des énigmes de fin de niveau. En effet, l’énigme se compose toujours de 3 phrases : une pour expliquer quel type d’objet il faut utiliser, une pour donner le concept de placement et la dernière phrase pour donner le sens de placement. Résultat, quand on a compris le mécanisme, toutes les énigmes sont identiques !
De bonnes idées …
Il y a malgré tout quelques bonnes idées dans ce jeu qui font qu’on ne peut pas vraiment être virulent. En effet, Konami a fait l’effort de gérer les 2 écrans tactiles, avant et arrière. L’écran avant sert pour activer les medikit, gérer ses armes, et utiliser ses munitions, alors que l’écran arrière est utilisé pour cibler les monstres avec les sorts. D’ailleurs, une autre bonne idée est l’utilisation de sorts. En effet, certains monstres font, soit partie de la lumière, soit des ténèbres. Selon, cet alignement, ils généreront des points de magie qui nous permettront d’utiliser soit de la magie de lumière, soit de la magie de ténèbres.
Un autre point sympa, est l’implémentation d’un mode multijoueurs. Il est en effet possible de parcourir les labyrinthe à plusieurs, il suffit d’une liaison internet et c’est parti pour jouer avec des inconnus. C’est vrai que le jeu devient vraiment plus fun, lorsqu’on retrouve des amis. En effet, lorsqu’on atteint le niveau 10, les monstres deviennent sacrément difficile à tuer et la coopération entre joueur devient cruciale pour terminer le labyrinthe.
D’un point de vue technique, le jeu exploite bien les capacités graphiques et la PSVita et on retrouve certains décors dérangeant du village de Silent Hill. L’ambiance sonore est correcte et la maniabilité est plutôt bonne.
Pour conclure…
Finalement, Silent Hill: Book of Memories, sans être franchement mauvais, ne parvient pas à transcender la licence qu’on adore tant. Les fans retrouveront l’ambiance et les monstres qui les ont fait tant de fois sursauter. Les personnes qui aiment Silent Hill et les jeux d’action se satisferont d’un hack’n slash orienté baston, sans se prendre la tête avec tout la gestion des RPG.
Acerico
Points forts :
– Un Hack’n Slash dans le monde de Silent Hill
– Un jeu super accessible
– Un mode multijoueurs
Points faibles :
– Gestion trop simple pour un RPG
– Enigmes sans intérêt
– Level design très pauvre.
La Note de Gamingway : 11/20
La Note de Gamingway : 11/20
Editeur : Konami
Genre : RPG – Hack’n Slash
Support : PS Vita
Date de sortie : 2 Novembre 2012