Test : Rhythm Paradise Megamix (3DS)
Vous êtes sujet au syndrome de la musique qui reste dans la tête ? Vous détestez ça ? Rhythm Paradise Megamix va vous rendre dingue et ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose.
Enfin, dans la tête, pas seulement, les doigts aussi. Rhythm Paradise Megamix est de ces jeux qui vous marquent physiquement, surtout lorsque vous refaites la même épreuve en boucle pour décrocher le meilleur score possible.
Si l’on doit faire un résumé rapide pourceux qui ne connaîtraient pas la série de Nintendo, il s’agit d’une compilation de mini jeux de rythme avec des gameplays différents, une espèce de Warioware rythmique.
Tendez le cou !
Comme son nom l’indique, Megamix est avant tout une compilation, plus qu’un vrai nouveau titre. Ceux qui ont tâté les précédents épisodes, que ce soit sur Nintendo DS ou Gameboy Advance, seront en terrain connu.
Les nouveautés seront à aller chercher du côté du café qui propose ce coup-ci des objets à acheter ou avec la monnaie gagnée durant les épreuves. Un système de monnaie intéressant, car cette dernière sera nécessaire afin de franchir certaines étapes du jeu. Une astuce évidemment destinée à étirer la durée de vie, mais franchement cohérente avec l’essence même du titre. C’est également en passant par le café que vous irez nourrir une chèvre (oui, pourquoi pas) au travers d’un Pachinko qui vous permettra d’obtenir là aussi des objets pour assouvir votre collectionnite aiguë.
Les plus acharnés (ou talentueux) d’entre vous pourront également débloquer des orbes en effectuant des défis imposés ; ces orbes donnant accès à de nouveaux mini jeux.
C’est certain
Oubliées, les critiques à l’encontre du second épisode et de ses contrôles au stylet. Ici, le mode de jeu par défaut fait appel aux boutons (même si le tactile est toujours sélectionnable dans le menu).
La difficulté est quant à elle toujours au rendez-vous, même si ce n’est pas forcément là où on l’attend. En effet, cette dernière, assez étrangement dosée, vous laissera passer des épreuves que vous penserez avoir bâclé et vous arrêtera net à des moments qui vous semblaient corrects. Par exemple, le badminton extrême qui est un véritable enfer peut finalement être passé en mashant les boutons, alors que la Chorale ne supporte pas l’erreur. Ce n’est pas nécessairement un défaut, mais cela peut toujours surprendre, voire frustrer les plus pointilleux.
Cela étant dit, en dehors de quelques épreuves vraiment tendues sur lesquelles il faudra s’accrocher, le joueur lambda peut tout à fait voir le bout de l’histoire. La différence se fera essentiellement sur la qualité de l’exécution, entre ceux/celles qui désirent juste terminer les épreuves et ceux/celles qui souhaitent décrocher toutes les médailles d’or.
Menu Best of
Le jeu n’est pas seulement une grosse compilation, il ajoute un élément qui manquait (ou pas) aux épisodes précédents : un scénario. Alors, l’avantage c’est que cela permet de jouer sur certains codes de la narration et offrir des rebondissements amusants, mais cet ajout a un prix, l’ensemble est terriblement bavard. Vous allez être amené à rencontrer un wagon de personnages qui vous pousseront bien vite à tapoter frénétiquement le bouton A de façon à passer aux jeux. Si l’histoire est amusante cinq minutes, elle devient vite pénible et, bien entendu, il est impossible de zapper les séquences de parlote.
Maintenant, il n’en reste pas moins qu’une fois ces palabres passés, le jeu reste toujours aussi barré et addictif.
Ominae
Points forts :
- La recette Rhythm Paradise
- Les musiques toujours excellentes
- Les portes et leurs gardiens
- Le contenu généreux
Point faibles :
- Blablablablablablablablabla….
- La difficulté étrangement dosée
- On aurait aimé un vrai nouvel épisode
La Note : 17/20
La Note : 17/20
Développeur : Nintendo
Éditeur : Nintendo
Genre : Jeu de rythme
Supports : 3DS
Date de sortie : 21 octobre 2016 (11 juin 2015 au Japon)