Test : Octodad: Dadliest Catch (Wii U)

Vous le savez peut-être, le poulpe est une des espèces animales les plus intelligentes et certains reportages scientifiques tendent même à affirmer que si les pieuvres pouvaient transmettre leur savoir à leur descendance et se déplacer sur la terre ferme, elles domineraient le monde ! C’est de ce constat simple que semble partir Octodad: Dadliest Catch, ce jeu complètement déjanté que j’avais pu tester au lancement de la PS4 et qui débarque aujourd’hui sur Wii U. Après les calmars de Splatoon, bienvenue chez le déjanté père de famille : Octodad !

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Papa poulpe

Après le succès du jeu indépendant Octodad, le jeune studio Young Horses, Inc. lance un Kickstarter pour lancer la suite du jeu. Octodad: Dadliest Catch récolte donc 24 000 dollars et se crée en 2 ans, avant de sortir sur les différentes consoles du marché ainsi que sur PC.
Ici, tout est normal : vous incarnez un poulpe jaune en costume qui va se marier avec une jeune femme humaine. Pas vraiment d’autre explication pour le contexte, si ce n’est le générique d’intro dont la chanson “Nobody Suspects a Thing” semble nous informer que vous êtes un poulpe incognito et ne devez jamais vous faire prendre en tant que tel. Le slogan du jeu également n’est autre que « Loving Father. Caring husband. Secret Octopus » ce qui veut tout dire ! Et pour ceux qui iront au bout du titre, un flash-back vous permettra d’en savoir plus sur ce qui vous a conduit dans cette situation…Mais je vous laisse découvrir ça par vous-même.

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Gamepad et céphalopode

Jusque-là, tout semble un brin décalé, mais simple et facile. Que nenni ! En réalité, tout réside dans la difficulté des déplacements ainsi que pour les différentes actions à effectuer par notre céphalopode… Car c’est bien là que tout se corse. En effet, le stick gauche de votre gamepad vous servira à lever vos tentacules ou les baisser, alors que le stick droit les déplacera de la gauche vers la droite et inversement. Les gâchettes, quant à elles, vous permettent d’avancer une “jambe” (un tentacule) gauche et droite à tour de rôle, afin d’essayer d’avancer. Le tout est brouillon et désordonné, et, le pire, c’est que c’est fait exprès !! En gros, le but du jeu sera de réaliser des actions simples du quotidien, comme mettre un nœud papillon ou faire cuire des steaks au barbecue, sans tout casser dans la pièce ou les différents environnements, et tout en essayant d’arborer des déplacements les plus normaux possibles. Mais je vous préviens, c’est le chaos… et c’est très drôle !

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Day of the Tentacule

Si le début de l’histoire nous présente le mariage du poulpe, on se retrouve ensuite plongé dans sa vie quotidienne avec sa femme et ses enfants. Chaque mouvement devient un véritable parcours du combattant, d’autant plus que vos ventouses s’accrochent au moindre objet ou élément de décors, ce qui rend le tout encore plus compliqué. Mais personne ne semble se rendre compte de la supercherie, et il ne faudra en aucun cas se comporter bizarrement et encore moins attirer le regards des gens au supermarché ou à l’aquarium par exemple, et comme si ce n’était pas déjà assez difficile comme ça, on retrouve parfois des peaux de banane par terre ou d’autres obstacles afin de nous compliquer un peu plus la tâche. Dès qu’une action n’est pas vraiment coordonnée, les personnes présentes commencent à nous regarder de travers et notre jauge de “mauvais regards” et de suspicion se met à augmenter. Si elle arrive à son maximum, vous avez perdu et vous devez reprendre la partie un peu plus tôt.  Heureusement, ici pas de limite de vie et on pourra recommencer autant de fois que nécessaire en cas d’échec.
Il vaut mieux donc parfois prendre son temps plutôt que de foncer toutes ventouses déployées dans le tas ! Notons également qu’à chaque fin de niveau, le chef Fujimoto qui pense nous avoir démasqué, fera tout pour nous attraper et nous réduire à néant (ou plutôt en délicieux sushi). Il faudra donc à chaque fois compter sur cette phase un peu stressante dont le but sera de lui échapper en fuyant d’une manière ou d’une autre. Ces parties un peu plus dures de fin de stage constituent bien évidement la partie “Boss” des niveaux.
Un mode multijoueur permet de jouer jusqu’à 4, chacun contrôlant un tentacule de notre cher papa poulpe à l’aide d’une Wiimote ou autre manette. Les déplacements n’en deviennent qu’encore plus fous ! Notons également les nombreux trophées, cravates à trouver ainsi que 2 histoires supplémentaires intitulées “Shorts” qui permettent d’allonger la durée de jeu initiale qui se situe entre 3 et 5h.
Si graphiquement le jeu n’est pas fou, il est tout de même assez appréciable pour un “petit jeu” de ce type et la musique ainsi que les bruitages et la doses d’humour qui va avec le design très mignon du protagoniste ajoutent à son coté décalé et original.

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Octodad: Dadliest Catch est un jeu rafraîchissant et très original. Attention toutefois, on a l’impression d’être complètement saoul quand on y joue tellement les actions simples du quotidien sont impossibles à réaliser, voire deviennent vraiment étranges. En gros, c’est le chaos et il vous faudra énormément de patience et de coordination, mais c’est avec beaucoup de satisfaction que vous arriverez à…acheter une pizza, par exemple. Certains aimeront ce gros décalage, d’autres détesteront sûrement. Bref, à ne pas mettre entre toutes les ventouses… Euuh mains !

Sironimo

Points forts :

– Ambiance complètement décalée
– Humour bien présent
– Personnage d’Octodad très attachant
– Les 2 histoires bonus

Points faibles :

– Quelques bugs
– Graphismes assez faibles
– Durée de vie de 5h maximum

La note Gamingway : 15/20

Développeurs : Young Horses
Éditeur : Young Horses
Genre : RPG / action
Supports : PC – PS4 – ONE – WiiU – Vita – iOS – Android – Mac
Date de sortie : 26 août 2015 Xbox One et PC, 23 avril 2014 PS4, 30 octobre 2015 Wii U

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