Quand on me parle de Shigeru Miyamoto, les mots « génie », « artiste » et « visionnaire » résonnent tout de suite à mes oreilles. Mario, Donkey et autres Zelda sont nés de l’imagination fertile de ce Japonais. Mais en 1997, sur la console de mon enfance -la Gameboy-, un petit jeu ne payant pas de mine au premier abord voit le jour : son nom, Mole mania.

Une histoire de derrière les fagots

Mole mania ne jouit malheureusement pas d’un scénario Hollywoodien, il est simple mais efficace.
Notre héros Muddy Mole doit sauver sa famille des griffes du méchant fermier planteur de choux Jinbei. Certes, l’histoire pourrait tenir sur un timbre poste mais le concept reste bigrement addictif. Jinbei ne sera pas le seul à vouloir votre défaite. En effet, des lézards ou des kangourous, ainsi que  d’autres créatures non identifiées dotées d’une énorme bouche, voudront aussi vous voir disparaitre. Mais Muddy est prêt à passer au dessus de tous les obstacles pour secourir ses proches.

Un gameplay bien rodé 

D’une simplicité qui frise le génie, chaque monde de Mole Mania est divisé en plusieurs minis énigmes sous forme de labyrinthes bourrés d’ennemis. À vous de jongler astucieusement entre resté sur la terre ou être sous terre. Muddy étant une taupe, creuser est pour lui aussi facile que de voler une sucette à un bébé. Mais attention Jinbei et ses sous-fifres seront là pour vous mettre des bâtons dans les roues à grand coups de pioche. Comptez moins d’une dizaines d’heures (temps réglementaire à l’époque) pour faire le tour des 8 mondes et sauver votre petite famille.

C’était mieux à l’époque 

On ne va pas se mentir, ce sont des graphismes de la Gameboy dont on parle. Alors effectivement à l’époque c’était mieux, mais c’est à ce moment précis que le talent de Miyamoto explose ! En effet, on reconnait bien la griffe du papa de Zelda car on ne peut s’empêcher de remarquer des similitudes avec The Legend of Zelda: Link’s Awakening sorti en 1993. Les personnages ont le même coup de pinceau. Côté musique, le style rétro est excellent, rythmé et entraînant. Les petits bruits stressant de la 8 bit deviennent aussi mélodieux qu’une symphonie de Mozart (et pas l’Opéra Rock évidemment).

En conclusion 

Mole Mania est, peut-être, vieillot pour les générations de joueurs n’ayant jamais connu les consoles qui fonctionnaient avec des piles, mais le petit parfum de nostalgie qui se dégage de ce jeu est comme un bol d’air frais. Addictif et surprenant, Mole Mania mérite bien un investissement de 2,99 euros.

Guiz

Points forts :

– Un peu de rétro dans ce monde de brutes
– Addictif
– Le rapport qualité prix

Points faibles :

– La durée de vie
– L’histoire et les graphismes qui pourraient en rebuter plus d’un

Note de Gamingway : 15/20

Editeur : Nintendo
Genre : Reflexion
Support : 3DS – Nintendo eShop – 2,99€
Date de sortie : 4 octobre 2012