Avec les moult applications dites « gratuites » sur téléphones et tablettes, il est souvent compliqué de mettre en lumière la sienne si l’on n’a pas orchestré un buzz racoleur ou si l’on n’est pas un clone surfant sur une mode déjà pressée comme un citron. Nous allons, a contrario, évoquer HiLight, un jeu qui a désiré proposer sa propre identité autour d’un système connu, sans pour autant être éculé en ce moment.

Et la lumière fut

Que vous soyez une lumière ou non, vous ne devriez pas avoir de mal à comprendre le but d’HiLight. Il s’avère tout simplement de suivre le cheminement de la lumière et de le répéter dans la foulée en touchant les cercles à l’écran.
Si cela vous parait encore abstrait, sachez que votre première partie vous rappellera le Simon, du moins si vous connaissez ce jeu mythique.
Contrairement à son illustre inspiration, aucune couleur n’est présente. Les cercles à l’écran ne se remplissant que de blanc. On n’emploiera alors pas la technique du souvenir des coloris, mais celle des positions, soit déjà une difficulté supplémentaire.

Les conquérants de la lumière

Si le début du jeu ne vous demandera qu’une répétition du passage de la lumière dans un temps limité, avec une pression sur l’un des cercles, puis un autre… avec six ronds prévus à cet effet, la suite vous proposera une richesse continuant à vous accrocher à son système.
Au fil du parcours, vous devrez appuyer toujours sur un cercle, puis deux simultanément, puis réaliser un parcours entre les formes en glissant votre doigt sur l’écran… Avec également un plateau de jeu augmentant en conséquence.

La difficulté évolue donc comme l’on pouvait s’y attendre tout au long des 75 niveaux, mais avec une subtilité importante et très intéressante. A savoir que si vous ratez un des défis, vous pourrez évidemment le retenter, mais il ne s’agira pas de la même combinaison, mais alors absolument pas la même. De quoi offrir une rejouabilité importante, car l’on ne pourra pas apprendre un niveau en le rejouant X fois, celui-ci changeant d’un essai à l’autre. Une idée brillante, se rapprochant de la génération de donjons aléatoires dans certains RPG.

Vivre dans ta lumière

En plus de votre avancée personnelle dans HiLight, reproduire le parcours de la lumière n’est pas vain. Celle-ci éclairant au fur et à mesure de votre réussite les paysages faisant figure de niveaux. Epurés, ceux-ci sont à mi-chemin entre l’illustration pour enfants et un côté mystérieux, que l’on pourrait qualifier de Burtonien. De la même manière, les sons apparaissent progressivement et renforcent ces aspects, puisque l’on y découvre des chants d’oiseaux beaux et poétiques, en somme : la vie.
Parmi ce qui entoure le jeu, on retrouve également des phrases soulignant le succès ou la défaite du joueur sur un niveau. Elles ont été bien choisies, certaines arrivant à décrocher un sourire de par leur ton excessif ou par une référence, par exemple à la fameuse chanson « Il est vraiment phénoménal ». Tandis que les petits tacles suite à un échec sont tout aussi savoureux.

Facile d’accès, accrocheur et bénéficiant d’une difficulté progressive, HiLight possède tout pour devenir l’un de ces jeux que l’on peut sortir à chaque instant. Que ce soit pour une brève partie, qui finalement dure longtemps car l’on désire aller toujours plus loin, ou pour tenter de tout réussir d’une traite. Il fait aussi partie de ceux que l’on aura envie de conseiller à tout le monde, car il s’adresse véritablement à tout le monde, joueur ou non.

Inod

Points forts :
– L’atmosphère très nature
– Accessible à tout âge
– Pas de répétitivité suite à la perte d’un niveau

Points faibles :
– Pas assez de phrases différentes après la réussite/l’échec d’un niveau

La Note Gamingway : 15/20

Développeur : Infinite Square
Editeur : Infinite Square
Genre : Rythme
Supports : Android, iOS et Windows Phone
Date de sortie : Septembre 2014