Test : Farming Simulator 15 (PS4)
Déjà disponible sur Mac et PC, Farming Simulator 15 a enfin réussi à se tracter jusqu’aux consoles, ou tout du moins vers quatre d’entre elles et uniquement dites de salon. Ces versions arriveront-elles à contenter autant les agriculteurs en herbe que sur ordinateur ?
La ferme en folie
Vous n’êtes assurément pas sans savoir qu’un agriculteur peut brasser, voire moissonner, large, très large. Cela passant par les animaux, le travail de la terre, cultiver, vendre ses produits… parfois en se spécialisant, parfois en s’impliquant dans chacune de ces activités.
Après avoir sélectionné sa parcelle de terroir, à Westbridge avec un seul champ ou à Bjornholm avec un domaine bien plus vaste, il sera donc envisageable de s’occuper de moutons, de poules et autres vaches, soit des animaux très différents et rendant donc encore plus intéressant le fait de s’en occuper.
Mais il sera tout aussi possible de se concentrer sur sa semence et ses multiples cultures aussi bien céréalières que végétales. Puis de jouer à Karine la marchande en vendant vos récoltes, en analysant comme il se doit les données de vos potentiels acheteurs afin de déterminer ce qui rapporterait le plus.
Cependant, avant de songer à devenir un vil commerçant, il sera primordial de respecter la marche à suivre afin de sortir de bons produits de chez soi. Ce qui comprend l’ordre des tâches et la minutie, mais également savoir traiter avec les aléas de la vie, en l’occurrence ici du climat. Si la sécheresse est de mise, il faudra arroser en conséquence ses plantations afin d’y éviter les petits problèmes.
La bonne tenue de son entreprise est dûment récompensée, puisqu’avec l’argent gagné vous pourrez acquérir de quoi être toujours plus performant et vous faire à la fois un petit plaisir en achetant cet impressionnant tracteur qui vous a fait de l’effet dès que vous l’avez aperçu.
Libre à vous de suivre ce menu à la lettre ou bien de faire tout et n’importe quoi, FS 15 s’avérant un véritable jeu bac à sable ou plus précisément bac à terre. Ce qui fait en même temps se soulever un détail pouvant devenir un manque : la non présence d’un mode campagne ou des scénarios, dont il résulterait un défi très intéressant et à n’en pas douter vraiment prenant.
Bien que nous n’ayons pas encore eu l’occasion de l’essayer, on notera tout de même la présence du multijoueur en ligne sur PS4 et Xbox One, offrant la possibilité de gérer une ferme en coopératif. Mais étant donné que l’on peut faire un peu tout ce que l’on veut dans ce jeu, il est facile d’imaginer trouver des amusements à plusieurs n’ayant rien à voir avec ce dur labeur. S’il est besoin de le préciser, le multi n’est donc pas présent sur PS3 et Xbox 360.
Sylvie la forêt et Didier des champs
Le petit dernier de la série Farming Simulator propose évidemment un contenu assez large, afin de remplir les différentes tâches. L’atout principal s’avérant la centaine d’engins et accessoires disponibles et leur(s) fonction(s) propre(s). Ceux-ci sont issus des marques que l’on a l’habitude de croiser sur les routes, ainsi que dans les fermes et forêts beauceronnes et d’ailleurs telles que Man, Husqvarna, New Holland… Avec au programme de nombreux tracteurs, mais également du pick-up, de la citerne, des pneus, de la tronçonneuse, des remorques, divers accessoires pour équiper vos véhicules selon le travail à effectuer… Ce à quoi l’ajout de la sylviculture, rien à voir avec l’élevage de jeunes femmes se prénommant Sylvie, offre un nouvel avantage, avec l’apport de machines dédiées à cet espace forestier.
Un aspect faisant indéniablement la force de ce volet. Cela permettant de renouveler les activités et de s’amuser par un autre biais en découpant, transportant et vendant le bois. Le souci venant de cette double facette est finalement le regret de ne pas en retrouver davantage. Clairement, le futur de Farming Simulator passera par cette multiplicité, comme les mods peuvent l’apporter. Tant par d’autres univers, mais également des époques, voire d’autres planètes, à l’instar de ce que certains logiciels de gestion ont pu faire afin de ne pas devenir redondants et d’inclure du contenu toujours plus varié. On espère juste que cela n’arrivera pas via des DLC hors de prix.
Le bonheur est dans la ferme
Si l’on aurait pu imaginer que les graphismes seraient laissés en jachères par rapport à la riche activité du jeu, il n’en est rien. On le remarque tout d’abord par la modélisation des engins très plaisante qui ravira les esthètes certes, mais également les enfants ayant l’habitude de créer leurs propres histoires avec leurs véhicules de la ferme et des travaux, se faisant alors une joie de venir regarder toutes vos parties, notamment afin d’admirer les tracteurs et autres. Un très bon point pour Farming Simulator 15 cet attrait qu’ont les plus jeunes pour lui, on les laisse faire leur petite tambouille, en leur indiquant certains points pour savoir ce que cela peut signifier. Concernant le reste ils sauront se débrouiller eux-mêmes, les images étant suffisamment parlantes.
Heureusement, les machines ne sont pas ses seuls atouts graphiques. Découvrir la terre retournée ou encore les tronçons apportant toujours sa touche de plaisir pour les yeux, surtout au début car bien sûr on s’y fait au fur et à mesure. Le reste et notamment les étendues d’herbe font moins dans le tape-à-l’œil, ce qui n’est pas étonnant car on ne peut y trouver les même détails que dans la terre fraîchement remuée. Néanmoins cela reste joli et l’on se plait à s’y balader à bord de son bolide rural en regardant le paysage, l’une des joies de ce métier passion en plein air.
Techniquement, c’est la physique des véhicules qui laisse davantage à désirer. Si à la rigueur on est capable d’imaginer que le soft n’est pas rendu hautement compliqué par leur lourdeur, on pourrait tout de même s’attendre à ne pas valdinguer avec ses machines. En plus d’un contenu que l’on désirerait évidemment toujours plus grand, voici le seul point que l’on peut considérer comme un véritable défaut. Ceci dit il est loin d’être un simple détail, bien que cela n’entrave aucunement l’avancée dans le jeu, il ne s’agit pas non plus de savonnettes incontrôlables comme certains jeux de course.
Avec sa riche palette et un dépaysement amené par la sylviculture, Farming Simulator 15 comblera sans aucun problème les adeptes des jeux de gestion, surtout s’ils recherchent un certain réalisme dans le processus de l’activité concernée. On peut facilement y passer des heures sans se lasser, notamment en tentant différentes approches. On relèvera juste qu’un contenu encore plus grand pourrait être apporté, ainsi qu’une meilleure physique des véhicules. Les joueurs hors PC et Mac savent donc désormais qu’ils possèdent une simulation de niveau équivalent.
Inod
Points forts :
– Les diverses facettes des agriculteurs
– La sylviculture
– Contenu conséquent
– Vite chronophage
– Modélisation des engins
Points faibles :
– Pas de multijoueur en ligne pour les « anciennes » consoles
– Manque d’un mode campagne
– Pas tant d’univers que cela
– Où est Karine Lemarchand ?
La Note Gamingway : 14/20
La Note Gamingway : 14/20
Développeur : Giants Software
Editeur : Focus Home Interactive
Genre : Gestion
Supports : PC, PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox One et Xbox 360
Dates de sortie : 30 octobre 2014 sur PC et Mac et 19 mai 2015 sur consoles
J’avais essayé la démo 3DS, et en fait, c’est très vite lassant. Ok, il y a l’aspect gestion, avec presque de la spéculation pour revendre sa récolte au meilleur prix, ok aussi, il y a divers engins, et pas mal de possibilités (surtout si Sylvie des bois arrive), mais ce jeu ne s’adresse définitivement pas à moi, je n’ai pas envie de faire une activité aussi barbante pour me détendre.
Oui, j’ai tendance à dire des choses limites paradoxales, et j’ai surement tort, je ne le nie pas, c’est un jeu qui mérite d’exister, semblant être de qualité (sic), et qui est aussi utile qu’un The Sims, pourtant je préfère cette dernière série de jeu, m’amusant plus, rien que par la côté construction, bon, il me faut reconnaître que là la test est sur console, et que Les Sims console, bah c’est caca, mais malgré tout je préfère le jeu chronophage de ches Maxis.
Excellent test en tout, avec des petits jeux de mot sympathiques ^^.
Rien de plus normal que ça plaise à des agriculteurs, je peux le remarquer autour de moi : les footballeurs pros jouent à PES & Foot Manager, les militaires à BF & Call of, moi-même après une journée éreintante je me replonge dans mon milieu quotidien en lançant BMX XXX & 7 Sins…
Des jeux de mots ? Des gens évoquent ce terme à mon égard mais j’ignore totalement ce dont il s’agit, j’ai envie de leur dire « la ferme ! ».