Test du ManO’War, le casque multi-plateformes de Razer
Après le succès incontournable de son Kraken, Razer se devait de créer un nouveau modèle pour combler les joueurs les plus exigeants et pour faire face à une concurrence toujours plus féroce. Le ManO’War veut offrir à tous les joueurs des performances brutes, quelle que soit la plateforme, mais que vaut-il vraiment ? Est-il toujours bon sans sa carte son USB ? On vous répond tout de suite.
Caractéristiques
- Réponse en fréquence écouteurs : 20 – 20 000 Hz
- Impédance : 32 Ω ¬ à 1 kHz
- Sensibilité (@1kHz) : 118 dB
- Puissance nominale en entrée : 30 mW
- Pilotes : 50 mm, avec aimants en Neodymium
- Diamètre intérieur de l’oreillette : 60 mm
- Type de connexion : 3,5 mm analogique
- Poids approximatif : 332 g
- Réponse en fréquence micro : 100 – 10 000 Hz
- Rapport signal/bruit : > 55 dB
- Sensibilité (@1 kHz) : -42 ± 3 dB
- Carte son USB pour le 7.1
Déballage
L’emballage du ManO’War propose une ouverture à scratch afin de présenter le produit, mais cette dernière nécessite d’avoir au préalable retiré le scotch de fermeture. C’est dommage, car pour le coup, ça devient inutile. Le carton contient : un casque ManO’War, deux stickers Razer, une rallonge jack 3,5 mm, une carte son USB et un mode d’emploi.
Le design du casque est plutôt passe partout. Ses courbes rondes lui donnent un côté chic, malgré un format vraiment imposant. On retrouve des matériaux de très bonne facture sur la globalité du produit, qu’on parle de plastique ou de tissu. De plus, les finitions sont vraiment propres, notamment avec une gaine d’attache pour le câble, une connectique USB vert/plaqué or et des caches vis pour l’arceau.
Prise en main
Malgré des dimensions hors normes et un arceau rigide, le ManO’War est vraiment confortable. Le poids n’est pas si excessif et au final, les énormes coussins en similicuir permettent au casque d’épouser les formes du visage et c’est un régal. Même après des heures de jeu, on ne ressent aucune douleur. De plus, l’isolation est top, on entend presque rien de ce qui nous entoure, idéal pour jouer tranquillement lorsqu’on vie en centre ville.
Pour commencer, j’ai testé le casque sur PC avec la carte son USB. Le 7.1 en jette vraiment un max sur un jeu comme Battlefield 1. Les basses sont profondes, les aiguës sont claires, on entend bien les ennemis, les coups de feux, bref, le son est puissant et très immersif. L’avantage du ManO’War, c’est aussi sa connectique analogique 3,5 mm qui permet de profiter d’un excellent son stéréo sur de nombreuses plateformes. J’ai testé le casque sur mon smartphone pour la musique et sur mes consoles 3DS et Xbox One pour les jeux, et même sans 7.1, il offre de très bonnes performances, un véritable produit tout terrain.
Le micro rétractable est performant, mais loin d’être parfait. Même rangé, il dépasse encore pas mal, ce qui est dommage pour les gens qui veulent utiliser le casque dans la rue sans subir les regards. Côté audio, il offre une voix très claire, mais il nécessitera de très nombreux réglages pour ne plus laisser passer les bruits parasites (porte qui claque, clavier, bruits de fond), ce qui est marrant quand on connait la réputation légendaire des switchs Razer en ce qui concerne le bruit.
En parlant de réglages… Il faudra passer par Razer Synapse. Ce dernier permettra de gérer la qualité du son, mixer les diverses fréquences ou encore paramétrer le micro. Avec tous les produits Chroma proposés par la marque ces derniers temps, on se demande tout de même pourquoi ce modèle ne possède pas de rétroéclairage (au moins quand il est branché via la carte son). Pour info, c’est une fonctionnalité proposée par le Sibera 650.
En conclusion, le Razer ManO’War est un casque de très bonne facture. Les finitions sont top, il est compatible sur de nombreuses plateformes et offre tout ce qu’il faut pour profiter d’une expérience audio optimale une fois en jeu. Je le recommande chaudement, malgré un prix plutôt élevé.
Dkpsuleurr
Les points forts :
– Excellente isolation
– Confort
– Son 7.1 puissant
– Micro rétractable offrant une voix nette
Les points faibles :
– Pas de rétroéclairage
– Micro nécessitant des réglages