Test : Blazblue : Continuum Shift II (3DS)
Il y a des licences qui ne sont pas nées de la dernière pluie, et blazblue est un membre de cette grande famille. Les gars d’Arc System Works s’acharne à conquérir les diverses plate formes disponibles, à l’instar d’un street fighter ou autres dead or alive, en s’efforçant d’améliorer chaque nouvel opus via des modes ou personnages inédits. L’autoproclamé « meilleur jeu de combat sur consoles portables » mérite-t-il son titre ? Réponse dans la suite…
Blazblue… ACTIVATE !!!
Le jeu démarre sur une cinématique d’introduction dans le pure style animé japonais. Musique rock, pouvoirs, effets spéciaux, tout y est. Un aperçu esthétique de l’univers du jeu, ainsi que des personnages qui le composent, plutôt agréable et bienvenue.
Le menu sobre et clair de ce titre vous donne accès aux différents modes de jeux, allant des modes basiques du jeu de combat comme le mode « arcade », « entraînement » et « challenge », jusqu’aux nouveaux modes « legion 1.5 » et « Abyss »
Ces deux derniers apporteront leur lot de fun et de challenges. En effet le mode abyss vous demandera de combattre à la chaîne des ennemis de plus en plus coriaces tout en améliorant les compétences de votre personnage via l’achat d’item, alors que le mode legion 1.5 vous emmènera au cœur de combats en équipe où il vous sera possible de recruter des coéquipiers parmi les ennemis vaincus tout en veillant attentivement à votre barre de vie… Mais arrêtons-nous là, vous en dire trop serait gâcher votre plaisir.
Blazblue nous offre donc un éventail de 9 modes de jeux auxquelles s’ajoutent les options, le multijoueurs (uniquement disponible en local) et la galerie qui vous permettra d’avoir accès à des cinématiques, sons et artworks du jeu. Ces derniers se débloqueront parallèlement à vos montées de niveaux via l’XP remporté pendant vos parties, puis il vous faudra les acheter avec l’argent remporté de la même façon. Ajoutez à tout ça, 18 personnages jouables (dont 3 DLC des versions HD) et un système de trophées et vous obtenez un bien beau menu qui laisse présager de longues heures de gaming acharnées.
Seule ombre au tableau, le menu ainsi que tous les textes du jeu ne sont disponibles qu’en anglais, le mode histoire devient donc un vrai cauchemar pour les anglophobes car ils leur faudra fermer les yeux sur 5 à 10 min de dialogues et de narrations entre chaque combat, qui eux, si vous n’êtes pas trop mauvais, ne devraient pas durer plus de 2 minutes.
Les combos qui font mal aux doigts
Comme tout bon jeu de baston, les combos sont multiples et différents d’un personnage à l’autre, mais il ne sera pas forcement aisé de les sortir à tous les coups. En effet le stick analogique n’est pas pris en compte, il vous faudra donc user de la croix directionnelle et seulement de cette dernière.
Un choix discutable étant donné la position de cette dernière sur la 3DS et la présence d’un stick analogique, cela cause un problème d’ergonomie empêchant de profiter pleinement du jeu.
Pour parer à ce problème, les développeurs ont inclus le mode stylish facilitant le travail pour sortir les attaques les plus dévastatrices. Il vous suffira en gros d’appuyer sur une touche et une direction pour effectuer des attaques de pro et pour réduire à néant votre adversaire. Une idée qui, en fin de compte, simplifie beaucoup trop la tâche, rend les combats beaucoup trop faciles et le jeu ennuyeux. Une option à éviter à tout prix si vous voulez prendre du plaisir à combattre
3D = 3 fois plus de plaisir ?
Loin d’utiliser entièrement les capacités graphique de la 3DS, Blazblue s’en sort plutôt bien, la modélisation des personnages et des décors sont jolies et agréables à l’œil. Cependant tout n’est pas rose, les décors sont à la frontière du fixe, seul quelques détails s’animent et se répètent avec un effet de ralenti désagréable, un peu à la manière d’un GIF.
Les animations au combat sont bien faites ainsi que les effets de certaines attaques spéciales, malheureusement quelques rares ralentissements surviennent de temps à autres sans crier gare. Un défaut de fluidité que l’on aurait préféré savoir inexistant.
Concernant la 3D, elle a son petit effet dans les menus mais est complètement gadget pour les phases de jeu. Cette dernière se contente d’afficher le décor et les combattants sur 2 plans différents, ce qui en plus d’être inutile, est inesthétique au plus haut point.
Direct dans le tympan
Loin du top moumoute auditif, les musiques et autres effets sonores restent correctes et sont adaptés au style de jeu. Elles ont le mérite d’être agréables et plus ou moins variées. Cependant des grésillements se font entendre de temps à autres, aussi bien sur les musiques que sur certains bruitages. Un défaut aussi gênant qu’inacceptable, qui sans tarder viendra chatouiller votre oreille interne d’audiophile vidéoludique.
Néanmoins la présence des voix originales japonaises fera plaisir aux otaku et leur fera peut-être oublier les défauts du titre, qu’ils soient ergonomiques, visuels ou sonores.
Pour résumer, Blazblue est un bon jeu de baston comme on les aime, bourré de contenu et de modes de jeu qui lui confère une durée de vie plus qu’acceptable. Il n’atteint pourtant pas le titre de meilleur jeu de combat sur console portable à cause de ses différents défauts, que ce soit l’absence de mode en ligne ou de traduction française, les manquements sont nombreux et le jeu en subit forcement les frais.
Djeks
Points forts :
– Un paquet de modes de jeu
– Contenu bonus à débloquer
– 18 personnages jouables
– Voix japonaises
Points faible :
– Qualité sonores (grésillements)
– Effet 3D inutile
– Pas de traduction française!!
– Stick analogique non utilisé
La note Le Mag Jeux Video : 15/20
Éditeur : Arc System Works / Koch Media
Genre : Combat
Support : 3DS
Date de sortie : 4 novembre 2011
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