Test : 3D After Burner II (3DS – eShop)‏‏‏

3d-after-burner-ii-3ds-jaquette-cover-01Souvenez-vous début 2014 nous avions critiqué quasiment tous les jeux de la première salve 3D Classics de Sega. Comme nous vous l’annoncions à cette époque, la seconde avait déjà débuté au Japon avec 3D After Burner II. Cette nouvelle collection se pose désormais en Occident et, bien évidemment, elle décolle avec ce même jeu culte.

Tombé du ciel

After Burner II fait partie de cette foultitude de jeux Sega sortis dans les salles d’arcades, avant de se voir portés sur consoles. On retrouvait derrière des personnes devenues des noms mythiques du jeu vidéo, comme Suzuki Yū (Hang-On, Space Harrier, Out Run, Virtua Fighter, Shenmue… ) producteur de ce jeu originel.

A bord de votre F-14D, un avion de chasse, vous devez éliminer la flotte aérienne adverse, tout en évitant leurs propres missiles. Le topo est donc assez simple puisqu’il s’agit d’un shoot’em up, genre à la mode à l’époque encore glorieuse de l’arcade lors de la sortie d’ABII en 1987.
Néanmoins, il faut savoir différencier les jeux de tirs, car si ceux à défilement vertical ou horizontal, voire même ç écran fixe sont légions, lui et son prédécesseur naviguent dans une autre catégorie, à savoir celle jouant sur la profondeur. A l’instar de Space Harrier ou de Galaxy Force II, l’impression d’évoluer dans un univers en 3D est présente. La vue plate du dessus ou sur un côté n’est plus seule.
Et vous le savez déjà, ici pas de vaisseau spatial (le plus courant), ni même un guerrier extra-terrestre, mais un avion et par ce biais un univers plus commun et non de science-fiction, rarissime.

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Comme un avion sans arme

Pour faire face au combat entre vous et une tonne d’engins aériens, vous disposerez d’une arme rapide afin de mitrailler aisément les vagues ennemies. Ainsi que de missiles plus lourds, demandant d’alterner entre les deux selon les situations. Rien d’original par rapport à ce que l’on pouvait déjà connaitre, mais cela n’en reste pas moins très accrocheur. En particulier par l’action frénétique nous scotchant vite à l’écran et aux boutons risquant de se trouver martelés.
Justement, concernant ceux-ci il sera possible de reconfigurer selon ses goûts les contrôles, hormis pour la touche X, aberrant. Cette dernière servira pour lancer le jeu, en quelque sorte votre pièce, impossible d’échanger sa fonction avec celle d’un autre bouton.
Vous pourrez donc déterminer à quoi serviront les L, R, A, B et Y, en sachant qu’en plus des deux différents tirs il sera possible d’accélérer, de décélérer et de faire décoller votre avion de la base.

Vous pourrez parcourir tout l’écran de haut en bas, de gauche à droite et même en oblique, toutefois votre coucou avancera automatiquement vers l’horizon. On a même envie de dire vers l’ennemi, pas malin l’engin… Il sera également envisageable de réaliser des tonneaux très agréables au stick, ce que l’on a tendance à faire à peine la partie entamée. La sensation est excellente et découvrir la figure à l’écran nous démontre la technique avancée des After Burner. Pas de looping en revanche, il ne faut peut-être pas exagérer.
Se déplacer sera bien sûr essentiel pour esquiver les tirs ennemis, surtout qu’une frappe encaissée enverra directement votre avion au tapis. Mais ce n’est pas tout, car il faudra aussi éviter les éléments du décor, avec des phases sans adversaire où il faudra « juste » réussir à se diriger. Cela ne sera pas si simple, essentiellement car les obstacles ne s’afficheront qu’au dernier moment, il sera alors nécessaire d’être toujours vigilant et ultra réactif.
Cette feature est assez amusante, car dans les phases de tir on remarque le paysage arrivant avec un important clipping, tandis que ces passages de pilotage pur transforment cette limite technique en réel défi et non en défaut.

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Voyage voyage

Comme ses ainés dans cette série de classiques Sega, 3D After Burner II bénéficie de bonus. Si certains de ces logiciels ne sont que peu garnis dans ce domaine, on a plaisir à découvrir que celui ouvrant cette seconde collection est bien fourni.
On retrouve la possibilité de choisir divers écrans de jeu, plusieurs nous mettant au sein des cabines d’arcades d’ABII. En sachant que celles-ci sont de véritables engins consistant à immerger le joueur et non des bornes « classiques ». On se croira alors à bord du cockpit de son avion, pour un côté encore plus amusant. Mais il sera aussi bien sûr possible d’évoluer simplement avec l’image du jeu.
La taille de l’écran sera également modifiable et permettra de voir plus ou moins de détails de sa borne, si l’on décide d’en sélectionner une.

La bande-son propose elle l’ajout ou non des effets spéciaux, ainsi que de musiques supplémentaires. Tandis que la difficulté à l’ancienne pourra être revue à la baisse ou montée au maximum, tout en décidant de s’octroyer de nombreux continus ou de jouer comme si vous vous trouviez dans un bar adepte du racket.
Mais le plus accrochant les joueurs dans ces bars et autres salles d’arcade était bien sûr le tableau des scores. Découvrir son nom ou plus généralement son surnom, ses initiales… en haut du classement faisant notre bonheur d’alors. Et l’on pouvait s’y dénicher des adversaires du nom d’AYR sans savoir de qui il s’agissait et de s’affronter par parties interposées, peut-être à des jours d’intervalles sans jamais se croiser. Avec les technologies d’aujourd’hui, nous aurions pu retrouver en quelque sorte cette sensation via un classement Streetpass et un autre Spotpass, malheureusement rien de tel.

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Il était déjà bien compliqué de ne pas apprécier la première partie de ces classiques Sega et voici que la deuxième démarre très fort avec un After Burner II toujours grandiose, agrémenté d’une bonne dose de suppléments. Souhaitons qu’il en soit au moins de même pour les jeux à venir dans cette collection.

Inod

Points forts :
– Addictif en bon jeu arcade qu’il est
– Bonus assez nombreux
– Les phases d’esquive

Points faibles :
– Reconfiguration des contrôles incomplète
– Pas de Streetpass, ni Spotpass

La Note Gamingway : 15/20

Développeur : M2
Editeur : Sega
Genre : Jeu de tir
Supports : 3DS/2DS
Dates de sortie : 18 décembre 2013 au Japon et 15 janvier 2015 dans le reste du monde

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