Test : 1954 Alcatraz (PC – Steam)
Depuis les Chevaliers de Baphomets les amateurs de point’n’click sont restés sur leur faim… Aujourd’hui, le style est totalement délaissé au profit de jeux plus dynamiques et les fans du genre attendent toujours un miracle… et bien ce jour est peut être venu grâce à 1954 Alcatraz !
Un amour de gangster
Dans ce point’n’click on incarnera Joe. Après une courte cinématique type polar des années 50, on apprend que notre héros est arrêté suite au braquage d’un fourgon. Considéré comme très dangereux il sera emmené dans la prison la mieux gardé du pays : Alcatraz. Bien entendu, Joe n’est pas du genre à supporter l’enfermement; d’autant plus que Christie, sa femme (qui sera un second personnage jouable) cours un grave danger… En effet l’associé de Joe est à la recherche du magot, il faudra donc que notre héros trouve un moyen de s’évader rapidement afin de s’enfuir avec sa femme.
Oh Didier ! tu clics ou tu pointes ?
Allez, souris en main, on fonce ! Ah mais non, c’est vrai… C’est un point’n’click ! Alors, ne vous attendez surtout pas à avoir du gameplay à gogo ou de l’action, ici la formule est simple : on pointe et on clique partout sur l’écran afin de résoudre des énigmes.
Heureusement malgré les actions plus que rétreintes propre à ce style bien précis de jeu, 1954 Alcatraz s’en sort très bien. Les objets ne sont pas si facile à trouver et on peut les combiner afin d’en créer d’autres et ainsi débloquer des éléments comme des portes, des cachettes ou des secrets.
Notons également que l’on pourra contrôler deux personnages, et ça, ce n’est pas rien, car certaines énigmes nécessitent des actions conjointes entre les deux héros. Cela sera également l’occasion d’avancer dans le jeu quand on sera bloqué avec l’un de ces protagonistes.
Un autre aspect saisissant de ce jeu est le libre arbitre : une énigme pourra être résolue de plusieurs façons avec plus ou moins de sacrifices et les arbres de dialogues (qui sont d’ailleurs très bien conçus) nous permettent de prendre plusieurs directions. Ainsi, chacun pourra choisir une identité propre pour son personnage, et donc incarner le bon, la brute ou le truand.
Les guignols d’Alcatraz
Cotés technique on ne s’attend à rien de spécial de la part d’un point’n’click, si ce n’est des décors travaillés, mais dès le début d’Alcatraz, on est choqué ! Le menu ressemble à un vieux jeu qui tourne sur Window 95 et les animations du muret de fond sont simplement moches… Bien que ça ne représente rien de bien important, un léger effort n’aurait pas été de refus.
Cotés graphismes, on est donc désorientés dès le début du jeu. Il commence sur une cinématique 2D où les dessins en noir et blanc sont sublimes et l’univers semble très sombre. Eh bien non, une fois la cinématique finie on arrive dans le jeu dont les graphismes sont orientés cartoon avec des personnages difformes (un peu comme les guignols de l’info) et très colorés. Ce n’est pas l’idéal pour un univers carcérale, mais finalement ça colle pas mal au style du jeu.
Cotés son en revanche, c’est l’apothéose ! Bien qu’on soit dans un jeu où il suffit d’ouvrir les yeux et de cliquer sur le décor, la musique arrive à nous mettre dans l’ambiance et nous faire ressentir la pression de certaines scènes… Très bien joué !
Une évasion à l’ancienne
Univers sympathique, ambiance sonore superbe, difficulté bien dosée, que demander de plus pour un point’n’click ? 1954 Alcatraz renouvelle le genre avec aisance et saura trouver son public sans soucis… Attention tout de même, car, bien entendu, le point’n’click est un style de jeu vraiment particulier qui ne s’adresse pas à tout le monde.
Dkpsuleurr
Points forts :
– L’ambiance Sonore
– L’univers
– Les deux personnages jouables à tout moment
– Les énigmes
Points faibles :
– Le menu dégouttant
– On aurait apprécié un jeu un peu plus sombre pour un univers carcérale
La note Gamingway : 17 /20
La note Gamingway : 17 /20
Editeur : Daedalic Entertainment
Développeur : Daedalic Entertainment
Genre : point’n’click
Support : (PC Steam)
Date de sortie : Mars 2014