Reportage – Nous avons testé pour vous : De Blob 2 !
Toujours heureux de vous proposer des reportages originaux, nous nous sommes rendus à la présentation de De Blob 2, chez THQ, afin de juger du potentiel vidéoludique de cette suite très attendue des joueurs. Nous nous empressons de vous donner nos premières impressions, avec une preview signée Sironimo, notre envoyée spéciale « de choc » !
De Blob, qui avait séduit les joueurs avec son univers coloré et rigolo, revient sur les consoles pour un deuxième volet encore plus déjanté. Il faudra, de nouveau, sauver le monde de la grisaille et de la morosité, en bondissant dans tous les sens.
Blob qui peut !
A l’origine du concept de De Blob, il y a une poignée d’étudiants hollandais. Le projet a ensuite bien évolué avec la sortie d’un De Blob premier du nom, sur Wii, et l’histoire prend maintenant un nouveau tournant avec De Blob 2 sur Xbox 360, PS3, Wii et DS.
Dans ce nouveau volet on rattrape l’histoire là où elle s’était arrêtée, après la libération de Chroma City. Cette fois ci, c’est la mégalopole Prisma City qui est en danger. Le terrible gourou blanc a pris le contrôle de la ville et semble convaincu qu’uniformiser le monde en lui retirant ses couleurs et sa joie de vivre est une bonne chose. Qui d’autre que l’espiègle et rebondissant De Blob pourra l’en empêcher ?
Pour cette mission à risque, le joueur devra contrôler son Blob, véritable boule d’énergie, dans différents niveaux qui exploitent aussi bien la 2D que la 3D. Le but étant de se gorger de peinture, de repeindre murs et bâtiments tout en sauvant les habitants de la ville et en donnant par la même occasion une bonne leçon aux Inkies, les soldats mal intentionnés qui agissent sous les ordres de votre pire ennemi. Au début de l’aventure, tout est sombre, sinistre et silencieux. C’est donc au joueur de redonner vie aux décors et, au fur et à mesure qu’il colore tout sur son passage, la musique fait elle aussi son apparition pour enchanter nos oreilles ! Tout l’univers sonore du jeu est bien dosé, les rythmes sont souvent jazzy, voire funky, et participent à créer une ambiance disco et entrainante. Les cinématiques, plutôt orientées cartoon et peuplées de personnages attendrissants et rigolos, penchent aussi de ce côté avec un humour très présent, parfois absurde, proche des Lapins Crétins et remplies d’une vitalité communicative. D’ailleurs il faudra être créatif pour redonner ses couleurs au monde. A vous d’emprunter du jaune, du bleu ou du rouge selon la teinte demandée, mais libre à vous également de faire des mélanges pour obtenir du vert par exemple, en ajoutant du jaune à votre pot de bleu. Plus compliqué qu’il n’y parait finalement…
D’autre part, dans cette version, de nombreux bonus seront mis à disposition et apporteront un peu de challenge supplémentaire. Ainsi le Blob pourra avoir de la peinture infinie pendant une certaine durée, un pot arc-en-ciel qui comporte toute la palette des couleurs du jeu, des bonus anti gravité, du temps supplémentaire et tout un tas d’autres options qu’il faudra découvrir au fil de l’histoire.
Les niveaux sont très variés, apportant chacun des défis supplémentaires : atteindre un interrupteur en un temps défini, sauver des habitants emprisonnés, bondir sur des Inkies pour les immobiliser ou même exterminer des tanks. Ainsi, la possibilité de verrouiller certaines cibles pour leur sauter dessus est un véritable atout et permet d’ingérer facilement de la peinture ou de détruire certains objectifs. On peut également faire apparaitre un cercle informatif autour du Blob qui indiquera le prochain objectif ou le pot de peinture le plus proche. Très utile, surtout lorsqu’on se retrouve un peu perdu dans la ville car il faut préciser que l’absence d’une carte ou l’impossibilité de « dé-zoomer » avec la caméra peut parfois s’avérer handicapant.
Si certaines phases de jeu se situent dans les égouts où à l’intérieur des édifices, créant ainsi des parcours en 2D qui s’apparentent aux jeux de plateforme que l’on connait (aller d’un point à un autre tout en évitant les pièges, l’eau qui retire la charge de peinture en lavant le Blob, ou encore les ennemis nombreux et variés), le reste du jeu fait également la part belle à la 3D avec des niveaux en extérieur très riches où on peut, par exemple, se promener librement dans les rues de Prisma City. D’ailleurs, nous avons eu la chance de tester une version intégralement en 3D, avec les lunettes prévues à cet effet, pour plus d’immersion et de relief. La profondeur est bien là et la ville se modélise et se profile devant nos yeux. Bluffant !
Côté jouabilité, le maniement est on ne peut plus simple, puisque seuls trois boutons sont utilisés (test sur PS3 et 360 via la manette classique) pour le saut, pour verrouiller une cible (gâchette) et enfin pour l’affichage du cercle informatif décrit précédemment. Une prise en main intuitive et immédiate !A noter par ailleurs, la possibilité de jouer avec le PlayStation Move, et en coopération également, mais nous n’en savons pas plus à ce niveau pour le moment…Un partenariat avec SIFI a, lui aussi, été mis en place, ce qui laisse notamment prévoir qu’un dessin-animé basé sur l’univers de De Blob verra prochainement le jour. Le jeu n’a pas fini de faire parler de lui !
Visuellement revu à la hausse, avec plus de challenges, plus d’ennemis et de niveaux variés, De Blob 2 enrichit l’univers original, mignon et novateur, mis en place par son prédécesseur. Le jeu de THQ n’est plus uniquement disponible sur les consoles de Nintendo mais il permettra maintenant également aux détenteurs de PlayStation 3 et d’Xbox 360 d’avoir enfin accès à un jeu de plateforme riche et haut en couleur. Un « soft » prometteur à découvrir dès sa sortie, le 25 février 2011.
Sironimo
Editeur : THQ
Date de sortie : 25 février 2011
Support : Wii, PS3, DS et Xbox 360
Note d’Attente : 16/20
[ad#Ban gros bloc ]
Car ils pourront les vendre aussi sur PlayStation.
Autrement dit : sans le Move, De Blob 2 aurait-il été mis en chantier ?